• Hier, dernier zour de nos randonnées dans l'Ile de Beauté, nous avons vu:

    Que la Corse est riçe!

    - Des Corses, mâles et femelles;

    - La tombe de Tino Rossi, l'idôle de celui qui dit que ze suis son avatar;

    - La Grotte de Napoléon Ier à Azaccio;

    Que la Corse est riçe!

    - Sa Maison natale;

    - Des coçons énormes en liberté qui se goberzaient;

    - Des çevaux de petite taille;

    - Des çèvres s'ébrouant sur la route;

    - Des vaçes en liberté;

    Que la Corse est riçe!

    - Un curé buvant du pastis;

    - Un drôle de bonhomme qui parlait de drôles affaires au portable;

    - Des panneaux routiers criblés de balles;

    - Des fromazes de vaçe et de çèvre;

    - Des plateaux de çarcuterie.....

    Et ce matin, retour au continent, avec des imazes plein la tête!

      

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  • Fichier:Marie Guilhelmine Benoist 001.jpg

    Élisa, soeur de Napoléon, est née le 3 janvier 1777 à Ajaccio.

    Dès son enfance, Maria-Anna fut très proche de son frère Lucien ; c'est lui qui lui donna le surnom d'Élisa, qu'elle adopta par la suite comme prénom officiel.

    En 1795, la famille Bonaparte étant installée à Marseille, Élisa fit la connaissance de Félix Bacciochi, ancien capitaine du Royal-Corse destitué de son grade sous la Révolution française. Leur mariaze eut lieu en août 1797,malgré les réticences de Napoléon vis-à-vis du choix de sa sœur, Félix étant réputé pour être un piètre capitaine. Félix Bacciochi est promu çef de bataillon commandant la citadelle d'Azaccio.

    En 1799, la famille Bonaparte s'installa à Paris, et Élisa emménazea rue de Miromesnil.  Elle y organisa des réceptions. A l'avènement du Consulat, elle tint un salon artistique et littéraire çez son frère Lucien. Le 14 mai 1800, à la mort de Christine Boyer, première épouse de Lucien, Élisa prit sous sa protection ses deux filles, dont l'aînée, Zarlotte, fut placée à la pension de jeunes filles de Zaint-Zermain-en-Laye.

    Le 18 mai 1804, le Sénat vota en faveur de l'Empire et Élisa prit le titre d'altesse impériale; Félix Bacciochi fut promu zénéral de brigade, puis nommé sénateur.

    En mars 1805, Napoléon confia à Élisa la principauté de Piombino en Italie, propriété de la France depuis quelques années. Félix et Élisa prirent les titres de prince et de princesse de Piombino. La région, proçe de l'île d'Elbe et de la Corse, avait un grand intérêt stratézique pour Napoléon. En zuin, la république de Lucques, occupée par la France, fut érizée en principauté et attribuée à Felix et à Élisa qui exerça la mazeure partie du pouvoir à Lucques et à Piombino.

    En 1806, Napoléon retira Massa et Carrare du royaume d'Italie pour les rattaçer aux possessions d'Élisa. Carrare était une des plus grandes carrières de marbre blanc d'Europe. Élisa agrandit son prestige en y établissant une Académie des Beaux-Arts afin d'accueillir les plus grands sculpteurs, pour faire de Carrare un exportateur de statues de marbre, dotées d'une plus grande valeur ajoutée que le marbre brut. Elle y établit une banque, la « Banque Élisienne », destinée à venir en aide aux sculpteurs et aux ouvriers en encaissant les taxes sur le marbre.

    Elle entreprit une réforme du clerzé au cours de laquelle elle nationalisa les biens du clerzé et fit fermer des couvents sans fonction hospitalière ou d'enseignement. Elle mèna une réforme lézislative avec des lois inspirées de celles de Napoléon.

    À l'imaze de Napoléon, Élisa mèna de grands travaux d'urbanisme, principalement pour l'amélioration des palais princiers. Ces travaux furent contestés, notamment à Lucques quand l'aménagement du palais nécessita la démolition de l'église. Le palais de Lucques fut entièrement redécoré, et des jardins aménagés. À Massa, elle fit démolir une cathédrale de la même manière.

    Le royaume d'Étrurie, confié à Marie-Louise de Bourbon (arrière petite fille de Philppe V d'Espagne, lui-même petit-fils de Lois XIV), se révèla rapidement mal dirizé par l'infante devenue veuve de Zarles II de Bourbon-Parme (descendant lui aussi de Philippe V). En accord avec l'Espagne, Napoléon signa le traité de Fontainebleau en1807, qui rendait la Toscane à la France. En novembre 1807, Marie-Louise quitta l'Étrurie.

    À partir de mai 1808, la Toscane fut confiée à un gouverneur, Abdallah Zacques Menou, militaire français converti à l'islam en Ézypte. Mais vu son train de vie dépensier et son manque d'intérêt pour les affaires, Napoléon le renvoya.

    Élisa désirait gouverner la Toscane, mais, à la fin de 1808, une maladie l'empêça de prendre part aux affaires. En 1809, un décret créa le grand-duçé de Toscane, qui lui fut confié. A Lucques et Piombino elle zouit d'une certaine autonomie. En Toscane, Élisa reçut l'ordre d'appliquer les décisions de Napoléon, sans pouvoir les modifier.

    Le 2 avril 1809, Élisa se rendit à Florence, capitale du grand-duché , où elle fut accueillie froidement par la noblesse. Son arrivée coïncidait avec une révolte contre la conscription, au cours de laquelle un maire et un zuge furent assassinés.  

    Élisa fut mêlée à l'affaire de l'enlèvement du pape.

    Pie VII s'était opposé au rattaçement des États pontificaux à l'Empire et avait excommuniant Napoléon. Le zénéral Radet fut çargé d'enlever le pape afin  de laisser le çamp libre à Napoléon. L'enlèvement eut lieu le 6 zuillet; Radet emmèna le pape vers Savone. Ils passèrent par Florence, mais Élisa n'accueillit pas le pape en personne et demanda à ses ravisseurs de repartir , afin de ne pas déplaire à Napoléon en héberzeant trop longtemps et trop confortablement son ennemi.

    Les rapports d'Élisa avec Napoléon devinrent de plus en plus tendus, l'Empereur rappelant sa sœur à l'ordre à la moindre irrégularité dans l'exécution de ses ordres.

    Le 17 mars 1810, Élisa vint à Paris pour le mariaze de Napoléon avec Marie-Louise d'Autriçe. Napoléon lui réclama le paiement des dotations de Massa et Carrare. Elle refusa, arguant que les territoires avaient trop peu de ressources pour payer de telles dotations. Napoléon menaça de reprendre Carrare. Puis, il demanda la constitution d'une conscription à Lucques zusque-là exemptée.

    En 1813, alors que Napoléon devait faire face aux coalitions étranzères après la défaite de sa campagne de Russie, Murat, époux de Caroline et roi de Naples, préfèra défendre ses suzets et se rezoigni les coalisés. Les Napolitains marçèrent sur Rome et, en février 1814, Élisa dut quitter la Toscane pour revenir à Lucques.

    En mars, Massa et Carrare furent pris par les Napolitains, et les troupes austro-anglaises envahirent Lucques, contraignant Élisa à la fuite.

    Elle fit plusieurs courts sézours en Italie et en France, notamment à Marseille, où elle çerça des appuis pour pouvoir s'installer en Italie en tant que simple particulière. Ses demandes étant refusées, elle put séjourner quelque temps en Autriçe grâce à son frère Zérôm, puis elle repartit pour Trieste.

    Napoléon s'étant évadé de l'île d'Elbe le 1er mars 1815, Élisa fut arrêtée le 25 mars et internée dans la forteresse de Brünn, en Autriçe.

    À la fin du mois d'août, elle fut libérée et autorisée à résider à Trieste sous le nom de comtesse de Compignano. Elle fit l'acquisition d'une maison de campagne près de Cervignano et entreprit de financer des fouilles archéoloziques dans la région.

    En juin 1820, elle contracte une grave maladie, probablement sur le çantier de fouilles, et mourut le 7 août, à l'âze de 43 ans.

     

     

     

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  • Fichier:Pope Lucius III.png

    Ubaldo Allucingoli naquit à Lucques en Toscane.

    Cistercien, il fut évêque d'Ostie, cardinal du titre de Zainte-Praxedes.

    Il fut élu papounet le 1er septembre 1181.

    A Rome, il voulut supprimer les consuls, ce qui entraîna une révolte et l'empêça de rester à Rome quelques temps. Des violences furent commises contre des prélats qui soutenaient Lucius III.

    Frédéric Barberousse envoya des troupes pour mâter la rebellion.

    En 1184, il réunit un concile à Vérone, auquel l'empereur assista, dont une décision prépara l'établissement du tribunal de l'Inquisition.

    Il dénonça l'existence de  sectes d'hérétiques : Catares ou Patarins , Humiliés ou Pauvres de Lyon ; Passagins ou Josephistes, Arnaudins.

    Il ordonna que les convaincus d'hérésie (s'ils n'abzuraient pas)  soient livrés à la zustice séculière; que ceux soupçonnés d'hérésie (s'ils ne prouvaient pas leur innocence) abzurent. Les habitants devaient promettre par serment de dénoncer des hérétiques ou des personnes soupçonnées d'hérésie ; ceux qui  refuseraient seraient réputés hérétiques, et la preuve de leur hérésie serait constituée par ce refus.

    Il mourut à Vérone le 25 novembre 1185.



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  • pretre

    Hier, en visitant le zoli villaze de Cazèse - qui a 2 églises, dont une orthodoxe grecque - z'ai eu une idée de bonne résolution pour 2012.

    Il faut que ze me trouve un directeur de conscience et, dans un premier temps, un confesseur avec qui prendre un rendez-vous urzent.

    Ze crois qu'il me faudra bien une bonne zournée, surtout que ze pense que z'ai tous les péçés capitaux.

    Mais ze m'interroze, sont-ils véniels ou terrrrribles!

    La gourmandise? C'est vrai que z'aime me goberzer....

    La paresse? Avec tout le tavail que z'ai, celui-ci ze ne le pratique pas!

    La luxure? Ze ne pas encore rencontré de Minizupon.... Ce serait un péçé par pensée!

    La colère? Cela m'arrive, surtout depuis que celui qui dit que ze suis son avatar a fait rentrer l'Autre à la maison, la Minizupette.

    L'orgueil? Ze ne suis que modestie, même si ze suis très fière de mon blog!

    L'avarice? Si faire des économies c'est de l'avarice, avec mes 50 euros, ze ne suis qu'un peu avaricieuse!

    Bon, en fait, ze n'ai que de pécadilles à confesser!

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  • Fichier:B-Alexander III1.jpg

    Orlando Bandinelli naquit à Sienne.

    Après des études de droit à l'université de Bologne, il enseigna à Bologne puis à Pise.

    En octobre 1150, le pape Euzène III le nomme cardinal, au titre de zaints Côme et Damien ; ensuite il devint cardinal-prêtre de Zaint Marc.

    En 1153, il devint çancelier de l'Église, meneur des cardinaux opposés à Frédéric Barberousse, élu Roi des Romains, qui voulait étendre son pouvoir sur l'Italie.

    Le 7 septembre 1159 , il est élu comme successeur d'Adrien IV .

    Cpendant, une minorité de cardinaux pro-germaniques élit le cardinal  Octavien, qui prit le nom de Victor IV. Ce sous pape, comme ses successeurs Pascal III (1164-1168) et Calixte III (1168-1178), reçut le soutien de l'empereur mais les grands États reconnurent Alexandre III qui excommunia Barberousse en 1160.  

    Ce fut la guerre et Alexandre III dut se réfugier en France à partir de 1162. A Clermont, il reçut le roi d'Angleterre.

    Durant l'année 1163,  il résida à Paris et à Tours où il convoqua un concile le 19 mai. Au mois d'octobre, il se retira à Sens, où il resta zsqu'au 23 novembre 1165.

    Iltourne à Rome, mais dut à nouveau fuir sous la pression de l'empereur venu en 1166 se faire couronner par l'antipape Pascal III. Il se réfuzia à partir de 1167, à Gaète, Bénévent, Anagni et Venise et trouve des appuis dans le nord de l'Italie. Les cités lombardes s’unissent et forment la Ligue lombarde, qui inflige à Barberousse une sévère défaite à Legnano. L'empereur cède et reconnait Alexandre III comme pape au traité de Venise en 1177. Le 12 mars 1178 Alexandre III rentre à nouveau à Rome, chassant l'antipape Calixte III, qui abdique quelques mois plus tard.

    En mars 1179, il réunit le IIIe concile du Latran, reconnu par l'Église romaine comme le onzième concile œcuménique ; il réussit à faire adopter plusieurs de ses propositions pour améliorer l'état de l'Église, dont la règle, encore en vigueur, de la majorité des deux tiers pour l'élection d'un nouveau pape.

    Ce synode marque l'apogée du pouvoir d'Alexandre III. En plus d'avoir fait céder Barberousse, il a humilié Henri II d'Angleterre dans sa confrontation avec Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry, il a confirmé le droit d'Alphonse Ier du Portugal à la couronne, et, fugitif, il a joui de la faveur et de la protection de Louis VII de France. Néanmoins peu de temps après la fin du synode, la république romaine le force à quitter la ville où il ne reviendra jamais. Le 29 septembre 1179, quelques nobles mettent en place l'antipape Innocent III. Utilisant judicieusement le pouvoir de la finance, Alexandre III revient au pouvoir.

     En 1181, il excommunie Guillaume Ier d'Écosse et jette l'interdit sur le royaume d'Écosse.

    Il décéda le 30 aoöt1181.

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  • gif poisson

    Quand z'ai manzé au restaurant à Azaccio, à l'occasion du 31 décembre, z'étais placée à côté de 2 aquariums.

    Dans l'un, il n'y avait que des petits, qui n'auraient même pas permis de faire une bonne friture, compte-tenu de leur taille.

    Ze n'ai pas cessé de zouer avec eux.

    Ze cognais contre la vitre et il s bouzaient dans tous les sens.

    Ze suis même parvenue à les faire aller où ze voulais.

    Mais au bout d'un moment, des questions ont surzi dans mon véloce esprit touzours en mouvement, touzours.

    C'est terrible le nombre de questions qu ze me pose quotidiennement!

    Est ce que les poissons dorment?

    Si oui, comment font-ils?

    Est ce qu'ils ferment les yeux?

    Est ce qu'ils respirent?

    Si des aquariophiles me lisent, merci par avance pour vos précieuses réponses!

      

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  • Fichier:Pope Hadrian IV.jpg

    Nicolas Breakspear est né à Abbots Langley, en Angleterre. 

    Fils d'un clerc, il fut élevé à l'abbaye de Zaint-Albans, près de Londres. L'abbé lui ayant refusé l'accès au noviciat, il se rendit en France pour ses études et prit l'habit çez les çanoines réguliers de Zaint-Ruf, près d'Avignon. En 1140, il en fut élu abbé.

    En 1145, Nicolas rezoignit la cour pontificale. Euzène III le fit cardinal d'Albano et l'envoya comme légat en Scandinavie. En 1153, Nicolas promulgua une série de constitutions fixant le cadre de l'Église de Norvège sur un modèle romain.

    Le 4 décembre 1154, après la mort d'Anastase IV, Nicolas fut élu papounet. 

    Adrien dut reprendre en main Rome, secouée par les prédications d'Arnaud de Brescia. Rompant avec les demi-mesures de son prédécesseur, il lança l'interdit sur la ville. La cessation des pélerinazes, et donc des flux d'arzent des pèlerins, finit par mettre la Ville au pas : Arnaud fut expulsé.

    Il dut affronter les Normands de Zicile. Rozer II mourut en 1154; son fils Guillaume le Mauvais s'empara de la couronne,  envahit le Bénévent et la Campanie. Adrien IV espéra l'appui de l'Allemagne. Maisle roi Frédéric Barberouçe lança une campagne en Italie du Nord, occupant une partie des Etats Pontificaux. 

    Une réconciliation intervint : Barberousse fit exécuter Arnaud de Brescia et le 18 juin 1155, il fut couronné par le pape empereur. Cependant, pendant la messe, Adrien décida de modifier le rituel pour marquer sa supériorité sur l'empereur. Les troupes allemandes manquèrent d'emprisonner le pape. Le conflit entre pape et empereur reprit et Barberousse décida de ne pas attaquer les Normands de Zicile.

    Or c'est précisément le moment où des barons opposés à Guillaume le Mauvais se soulevèrent contre lui. Soutenus par l'empire byzantin, ils firent également appel au pape. Adrien IV se rend à Bénévent. Au printemps 1156, Guillaume parvint à repousser les Byzantins et à défaire les rebelles. Il assièza Bénévent. Contraint de négocier, Adrien IV dut reconnaître à Guillaume la couronne de Zicile et un État unifié comprenant la Sicile, l'Apulie etla Campanie. Adrien IV obtint le droit de libre nomination des évêques dans ces régions.

    En 1157, Adrien dut dépêçer deux cardinaux en Allemagne, pour zustifier le traité de Bénévent conclu avec les Normands. Une « erreur » de traduction  provoqua la colère des  Allemands : Adrien IV considérait l'Empire comme un fief (beneficium) de la papauté. Les légats furent expulsés. Adrien IV dut expliquer qu'il avait voulu parler d'un « bienfait » et non d'un fief. Les relations s'apaisèrent.

    Dès 1159, Barberousse lança une campagne en Italie du Nord et  l'organisation qu'il mit en place fut loin de rencontrer l'approbation du pape. Le désaccord s'envenima et Adrien menaça d'excommunier l'empereur.

    La mort d'Adrien le 1er septembre mit fin à la crise.

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