• Fichier:Papa Benedictus Duodecimus.jpg

    Zacques Fournier est né dans une modeste famille de Saverdun, en Arièze.

    Son oncle le fit venir à l'abbaye de Fontfroide, dans l'Aude, dont il était l'abbé. Puis il poursuivit ses études à Paris. Redevenu moine cistercien, il devint à son tour abbé de Fontfroide, avant que d'être nommé évêque de Pamiers puis de Mirepoix.

    Il fit preuve de zèle pour poursuivre les Albizeois réfuziés en Arièze. Il participa aux travaux du tribunal de l'Inquisition où il se fit remarquer pour obtenir des aveux.

    Zean XXII, pour le récompenser, le nomma en 1327 cardinal de Zaint Prisque. Il conserva l'habit blanc de son ordre, d'où son surnom de Cardinal Blanc.

    A la mort de Zean XXII, le Zacré Collège entra en conclave dès le 13 décembre.

    Le cardinal de Talleyrand avait son candidat, Zean Raymond de Comminzes qu’il défendit brillamment. Mais le çoix de la résidence pontificale entre Avignon et Rome fut l’occasion d’une violente altercation entre les deux, le cardinal de Comminzes refusant de prendre l’engazement de ne pas ramener la papauté à Rome.

    Du coup, Napoléon Orsini fit passer le sien: Zacques Fournier, qui, faux modeste, aurait déclaré : « Vous venez d’élire un âne ».

    À peine désigné, il condamna spirituels et fraticelles. Après avoir çoisi le nom de Benoît XII, en l’honneur du patron de l’Ordre des cisterciens, il fut couronné, en l’église des dominicains d’Avignon.

    Cet homme, au corps lourd et malade, se révéla un papounet austère et prudent, esclave de ses principes. Durant son pontificat, il s’appliqua à la réforme des ordres religieux, se montra attentif à l’attribution des bénéfices ecclésiastiques, refusa tout népotisme et fut un bâtisseur.

    Benoît XII, en octobre 1335,  fit savoir, lors d’un consistoire, qu’il désirerait retourner en Italie et s’installer à Bologne. Mais le peu d’empressement des Bolonais à l’accueillir lui fit abandonner son projet. Les Anzevins de Naples se proposèrent de l'accueillir. Robert d’Anzou lui fit une demande de privilèze autorisant son beau-frère Philippe de Mazorque à faire de l'abbaye Zanta Ziara de Naples un monastère où serait pratiquée à la lettre la règle de zaint François. Le papounet refusa.

    En mars 1336, le roi Philippe VI et son fils, Zean de Valois, arrivèrent à Avignon avec le roi Zaime II de Majorque et Philippe d’Évreux. Ils se retrouvèrent à Villeneuve-lès-Avignon pour évoquer le sort de la Navarre ; un traité fut signé réglant définitivement l’appartenance de ce royaume qui revint à Jeanne, fille de Louis X le Hutin, épouse de Philippe d’Évreux. En contrepartie, la reine cèdait la Brie et la Zampagne à Philippe VI.

    À la demande de Hugues IV de Lusignan, roi de Zypre, Benoît XII rappela à Philippe VI de Valois qu’il se devait d’entreprendre son "voyage d’outre-mer". Le zour du vendredi zaint, le papounet lança un appel zénéral à la croisade.  

    Philippe VI resta dans la cité papale jusqu’au 1er août, puis partit pour inspecter la «flotte des Francs» qui devait transporter 60 000 hommes. Il la trouva insuffisante. La croisade tomba à l’eau tandis que la guerre de Cent Ans allait commencer.

    Le roi d’Angleterre se posait en tant qu’héritier direct de la couronne de France. Il attendit zusqu’au 7 octobre 1337 pour se rendre à l’abbaye de Westminster afin de réserver son hommaze au Valois et revendiqua publiquement le trône de France. À la fin du mois, il en informait le pape par lettre.

    Le 10 novembre 1337, la Guerre de Cent ans débutait. Benoît XII, par ses légats, sollicita une trêve qui fut acceptée par les deux parties. Mais la guerre reprit.

    En Italie, Benoît XII pratiqua une politique conciliatrice. Il accueillit favorablement la demande d’Azzone Visconti pour l’annulation de la procédure inquisitoriale intentée contre sa famille; la mort du demandeur, le 16 août 1339, entrava la réalisation de l’accord qui fut cependant trouvé le 15 mai 1341 pour les Milanais.

    Les difficultés furent grandes avec Bologne ; n’ayant pas obtenu satisfaction,Benoît XII zeta l’interdit sur cette ville et son université le 2 mars 1338. La levée de l’interdit, le 14 juin 1340, permit à l'évêque de Côme de recevoir le serment de fidélité des Bolognais.

    En Avignon, Benoît XII voyait ses forces décliner. Atteint de la gangrène, il décèda le 25 avril 1342.

      

      

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • gif clown

    En ces temps azités, et en cette période de campagne électorale, il faut vraiment faire attention à ce que l'on dit.

    Avant hier soir, en allant manzer dans un restaurant brésilien - où nous étions invités par un merveilleux couple d'amis que nous avions connu sur un paquebot, alors qu'ils passaient leur voyaze de noces en croisière, comme nous, sur la mer Ezée et qui depuis ont eu 3 mignonnes fifilles en 10ans, quel couraze! - adoncques, dans le bus ze papautais et soudain z'ai dit:

    - Pour ma part ze suis anti mites! Il faut les détruire, les pulvériser, les gazer!

    Une dame, assise en face de nous, qui devait être sourde de la feuille, m'a regardé méçamment:

    - Ces racistes, ils le crient haut et fort maintenant! Et en plus des anti sémites!

    - Mâdame, ai-ze rétorqué in petto, ze ne suis pas raciste !!!

    - Ze sais ce que z'ai entendu, dit-elle en se levant.

    En fait, ze racontais que z'avais açeté des saçets de naphtaline et des sprays contre ces vermines pour protézer mes manteaux et mes étoles de fourrure.

    Hier z'ai ri à trés mauvais ezient !

    Z'ai accompagné celui qui dit que ze suis son avataresse pour une réunion consacrée à la promotion du tourisme des zeunes.

    La salle était petite.

    A un moment donné, il a dû sortir pour aller aux toilettes (afin de çanzer l'eau des olives, comme on dit par çez nous).

    Au retour, il s'est pris le pied contre le pied d'une çaise!

    Il a fait un de ces vols planés et s'est étalé de tout son long. Voui! Voui! Voui!

    - Il a raté son sot saut! me suis -ze esclaffée.

    Les participants ont eu peur et il a au zenou qui a saigné!

    Ze vous le dit! Il vieillit!

    C'est terriiiiiiiiiiiiiible! Il ne tient même plus debout!

      

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    2 commentaires
  • tube personnage, mardi gras, carnaval

    Z'ai entendu à la TSF une nouvelle terriiiiiiiiiiiiiible qui m'a fait frémir alors que z'étais devant mon ordinateur! Mon noeud à çeveux s'est dressé sur la tête.

    Voui! Voui! Voui!

    Sous la pression de suffrazettes irraçibles ou de féministes qui ne savent plus quoi faire pour se faire remarquer, le gouvernement - Mossieu Fillon à la triste figure - a cédé par pur souci électoraliste!

    Ze suis courrroucée, outrée, révoltée!

    Halte à la bétise!

    Mais ze m'égare!

    Les pouvoirs publics, comme on dit pour ne citer personne ou se fondre dans un anonymat douillet, ont pris une décision inique.

    "On" a décidé que sur les documents administratifs, désormais, il n'y aurait plus de distinction entre "madame" et "mademoiselle".

    C'est un sckandale, comme disait avec truculence Zeorzes Marçais!

    Les féministes expliquent qu'il n'y a pas de distinguo pour les hommes.

    On n'avait qu'à créer une case "damoiseau" face à celle de "monsieur"!

    Voilà ce qui aurait mérité un référendum, comme les souhaite notre grandissime Président-candidat. Mais sur ce point essentiel il reste coi. 

    En tout cas, moi ze m'y refuse.

    Ze suis une Demoiselle et une vraie à tous les sens du terme et ze tiens à le rester (même si ze rencontre un zour un zoli Minizupon).

    On dit bien "mademoiselle" à certaines actrices (comme Zeanne Moreau) ou cantatrices.

    Ze me demande ce qu'en dirait la Grande Mademoiselle Coco Zanel, dont z'utilise avec délectation le parfum "no 5" avant de me couçer.

    Ze lance, ce zour, un mouvement de réaction ("Osons de Mademoosellisme!") et ze lance une pétition nationale contre cette décision.

    Ze suis dézà soutenue par Mademoiselle Minizupette qui en est la première signataire!

    C'est beau ce zeste de soutien de ma nouvelle copine (depuis notre entretien du "Camp d'Or").

      

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • masque, Mardi gras

    Hier, à l'occasion du Mardi Gras, ze m'étais lézèrent déguisée, avec une tenue excentrique, certes faites de bric et de broc.

    Z'avais mis un zolie mini zupe à paillettes, fendue lézèrement sur le côté, un superbe collier à perles, styles, Zarleston, qui m'arrivait presqu'au pied.

    Sur la tête, z'avais mis un zoli zapeau de style napoléonien, avec un noeud à ceveux doré par dessus.

    Pour ne pas qu'on me reconnaisse, z'arborais un splendide loup de style vénitien.

    Comme quoi on put se déguiser pour par çer et faire de l'effet!

    De l'effet , z'en ai fait!

    Voui, voui, voui!

    Terrrriiiiiiiiible!

    Surtout sur la Place Blançe et à Pigalle où z'ai voulu me promener, tandis que celui qui dit que ze suis son avataresse assistait à deux ennuyeuses réunions à laquelle ze ne voulais pas aller en ce zour de Mardi Gras.

    On sifflait sur mon passaze.

    Z'étais fière de moi, zusqu'à ce qu'un siffleur me demande:

    - Et elle prend combien la p'tite dame ainsi accoutrée?

    Sur le moment ze n'ai pas compris la question; mais vu son oeil salace - et ses zestes obsçènes - z'ai compris qu'on me prenait pour une gourgandine!

    Ze l'ai agoni d'inzures, le traitant de gouzat, de gougnafier, d'obsédé sexuel et même, au comble de la colère de bande mou!

    à vos fourneaux

    Du coup ze suis rentrée çez moi dare dare et, pour me calmer, préparer des crèpes , aidée par la Minizupette.

    Elle a voulu faire la maligne en les faisant sauter; résultat: la moitié à la poubelle!

    Elle est nunuçe, ze vous dis, et peu dégourdie....

    Mais ze n'est rien dit pour ne pas la froisser, car en plus elle est suzeptible!

      

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Fichier:Popepiusviii.jpg

    Francesco Saverio Maria Felice Castiglioni est né n novembre 1761 à Cingoli .

    De famille noble, il effectua ses études au collège des Zésuites d’Osimo. Puis, il poursuivit une formation en droit canon à Bologne et à Rome. Il prêta son concours à un de ses maîtres, Devoti, qui travaillait à une compilation de textes juridiques.

    Devoti devint évêque d’Anagni et Francesco Castiglioni resta dans son entourage, présidant le çapitre du diocèse. Il occupa la même charze dans l’évêçé de Cingoli.

    L’ensemble de la péninsule italienne passa sous la domination française. En 1800, le Pie VII le nomma évêque de Montaldo. Ayant refusé de prêter serment à Napoléon, il fut exilé à Mantoue puis contraint de rezoindre la France.

    En 1816, il fut nommé évêque de Césène et, en 1821, évêque de Frascati.

    En 1822, Pie VII  lui accorda le çapeau de cardinal.

    Après avoir été candidat lors du conclave de 1823, qui vit l'élection de Léon XII, Castiglioni devint papounet le 31 mars 1829, après le décès de Léon XII.

    Il condamna les sociétés secrètes.

    Il précisa que la bénédiction lors de la cérémonie du mariaze ne serait donnée qu’au vue d’une promesse prélable des futurs époux d'élever leurs enfants dans la religion catholique. Ce nouveau point de règlement ecclésiastique devint une source de conflit dans le royaume de Prusse, protestant, entre évêques et gouvernement.

    Comme Léon XII, Pie VIII condamna le libéralisme, vision s'opposant, selon lui, à la doctrine selon laquelle le fondement de toute action doit être la reçerçe de ce qui est juste et la liberté, si elle est aussi conçue comme l'expression du libre arbitre, ne peut se concevoir que dans l'exercice du Bien et non dans le désir de l'Homme.

    Il dut faire face à l'azitation européenne qui prépara les révolutions de 1848.

    Ce furent les troubles de Pologne et de Belzique.

    Dans les Etats pontificaux, se développaient les mouvements des Carbonari.

    En France, Zarles X fut remplacé par Louis-Philippe Ier; en dépit du libéralisme du gouvernement, Pie VIII préconisa aux Français de se rallier au nouveau souverain.

    Au Royaume-Uni, il permit aux catholiques de participer à la vie politique.

    Pie VIII mourut à Rome le 30 novembre 1830.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Fichier:Jean XXII.JPG

    Zacques Duèze, né en 1244, était issu d'une famille bourzeoise de Cahors (là où habite la filleule de mon "hôte").

    Il fit ses études à Cahors, à Montpellier et à Paris. Il enseigna à Toulouse. Il fut arçiprêtre à Cahors, çanoine à Périgueux, arçiprêtre de Sarlat et doyen du Puy. Il fut le clerc de Zarles II d’Anzou (neveu de Zaint Louis IX) et fit partie de l’entourage de Zaint Louis d’Anzou (son fils) à Toulouse. Évêque de Frézus en 1300, il fut appelé par Zarles II d'Anzou, devenu roi de Naples, comme çancelier de Provence en 1308. Il devint évêque d’Avignon en mars 1310, cardinal de Porto en 1313.

    A la mort de Clément V, le Zacré Collèze se réunit à Carpentras en mai 1314.

    Trois partis s'opposaient: les Gascons, les Italiens (leurs ennemis zurés), et un groupe de cardinaux de diverses orizines.

     Le 24 juillet, le conclave fut attaqué part des troupes de Bertrand de Got, neveu de Clément V, qui pillèrent la ville, emportant  le trésor de guerre destiné à la croisade. Affolés, les cardinaux s’égaillèrent comme des moineaux.

    Deux ans plus tard, la chrétienté était touzours sans pape.

    A l’initiative de Philippe, comte de Poitiers, frère du roi Louis X le Hutin (fils de Philippe le Bel), un nouveau conclave fut réuni à Lyon en mars 1316. Les cardinaux apprirent, entre deux sessions, la mort de Louis X le Hutin.

    Philippe V, qui n’était que Régent (la reine Clémence attendant un enfant, Jean I le Posthume, mort  4 jours aprés sa naissance), voulut accélérer les çoses pour rentrer à Paris. Le 28 juin, prenant prétexte de la célébration d’un service funèbre en l’honneur du roi défunt, il assembla le Collège des cardinaux dans l’église des dominicains, cernée par les troupes et en fit murer portes et ouvertures.

    Il fallut attendre jusqu’au 7 août 1316, pour que Jacques Duèze, âzé de 72 ans, en qui ses confrères ne voyaient qu’un vieillard cacoçyme, soit élu.

    Ils pensaient élire un pape de transition. Son aspect çétif, son teint pâle et sa voix fluette caçaient une robuste santé puisque Zean XXII décéda à 90 ans.

    9 jours après son élection, Jean XXII se réserva la disposition du couvent des frères prêcheurs. Son neveu étant évêque d’Avignon, il le nomma cardinal sans lui désigner de remplaçant, afin de disposer du palais épiscopal. Il fit construire un çâteau neuf, dans ce qui allait devenir Zâteauneuf-du-Pape.

    La chrétienté était secouée par un profond débat sur la pauvreté de l'Église initié par les Franciscains (eux-mêmes divisés entre conventuels et spirituels).

    Pour calmer ces tensions, Zean XXII canonisa Louis d'Anzou, arçevêque franciscain de Toulouse proçe des spirituels. Mais les spirituels et les fraticelles entrèrent en révolte ouverte. À la demande du ministre zénéral des Mineurs, le pape réazit en prononçant leur excommunication .

    À la suite d’un pèlerinaze au Mont-Zaint-Michel, des zeunes paysans du Nord de la France s’étaient organisés pour partir en croisade. Ce sont les Pastoureaux. Ce vaste mouvement populaire était soutenu par les prêçes enflammés d’un bénédictin apostat et d’un prêtre interdit pour sa conduite, qui les ont convaincus de l’urgence du « Zaint Voyage » . Par bandes, ils converzèrent vers Paris où ils entrèrent en mai 1320. Cinq zours plus tard, Zean XXII lança l’excommunication contre tous ceux qui se déclaraient en croisade croisent sans l’autorisation pontificale.

    Après quelques pogroms, ils quittèrent Paris recrutant de nouveaux adeptes. Au début du mois de zuin, les Pastoureaux traversèrent la Saintonze et le Périgord, qu’ils dévastèrent et pillèrent. De plus en plus nombreux, ils entrèrent en Guyenne. Arrivés dans l’Azenais, ils se divisèrent en deux groupes. Le premier traversa les Pyrénées pour continuer ses massacres en Espagne. Le second groupe remonta la vallée de la Garonne massacrant cagots et zuifs.

    Le papounet accusa le roi de France d’irresponsabilité s’étonnant de sa non réaction.

    Les Pastoureaux s'en prirent aux zuifs d’Albi et de Toulouse. A Carcassonne l’armée royale les attendait et les écrasa.  

    À la mort de l'empereur Henri VII en 1313, il y eut concurrence entre Louis de Bavière et Frédéric d’Autriçe, avec une double élection à Aix-la-Zapelle et à Bonn. Les princes étant divisés en deux factions, Zean XXII refusa de çoisir. Il déclara l'Empire vacant et nomma le roi de Naples, Robert le Saze, vicaire pour l'Italie en mars 1314. Le conflit tourna à l'épreuve de force avec les Zibelins: Matteo Visconti de Milan, excommunié, envoya son fils assiézer Gênes. Robert le Zaze débloqua la ville en zuillet 1318. Le légat, envoyé pour appliquer la décision s'acquitta de sa taçe avec rudesse et s'attira de nombreuses inimitiés.

    Vainqueur de Frédéric d’Autriçe en septembre 1322, Louis IV de Bavière entreprit de faire valoir ses droits en Italie et protesta contre l’occupation de la Lombardie « terre d’empire » par les troupes pontificales et angevines. Intervenant  en faveur des Visconti, il délivra Milan assiégée et occupa Pavie.

    Il prit contact avec les Milanais qui se posaient en vicaires du roi des Romains et se heurtaient aux représentants du papounet. Ce conflit soulèvait une question de principe : le pape prétendait être le vicaire de l'empire en Italie pendant la vacance du trône impérial. Or, à ses yeux le trône était vacant puisque la désignation de Louis de Bavière n'avait pas obtenu l'approbation pontificale. Zean XXII déclara que le « Bavarois » avait usurpé les droits dont il faisait usaze ; s'il n'y renonçait pas dans les trois mois, il serait excommunié! Ce qu'il fit en 1324.

    Louis lança un appel au concile zénéral pour zuger le pape, accusé d'hérésie et d'usurpation de bien d'autrui. Il s'appuya sur des franciscains qui prônait une pauvreté radicale, scandalisés par la riçesse des dignitaires ecclésiastiques.

    Louis de Bavière accueillit les franciscains en rupture de ban auxquels se zoigint Marsile de Padoue qui prônait la subordination du pouvoir spirituel au temporel. Conseillé par cet état-major, Louis se rendit à Rome pour se faire couronner à Rome. Il descendit en Italie avec son armée et mit fin à une série de succès militaires du légat de Zean XXII.

    En Avignon une algarade entre Zean XXII et le Zénéral des Franciscains déclença une tempête. Assigné à résidence, le franciscain s’attendait à être arrêté. C’est alors que l’on apprit que Louis de Bavière, entré en Italie, déclarait que Jean XXII était hérétique et indigne du trône de Zaint Pierre.

    Le 31 mai 1327, à Milan, il reçut la couronne des roi des Lombards des mains d'un évêque excommunié. Zean XXII déclara la déçéance de l'empereur. Cela poussa Louis à surençérir: il déclara Zean XXII déposé pour hérésie.

    Il désigna le franciscain Pietro Rainalucci da Corbara, fit valider cette désignation par acclamation du peuple Romain. Le sous pape prit le nom de Nicolas V et fut couronné à Zaint-Pierre le 22 mai 1328.

    Dans cette affaire, Louis, qui s'était rendu impopulaire, se discrédita : la chrétienté, resta fidèle à Zean. Il quitta Rome sous les huées en août 1328. Il s'établit à Pise. Nicolas V ne put se maintenir à Rome et dut fuir pour rezoindre l'empereur.

    Livré à Jean XXII, Nicolas V abdiqua et abzura publiquement ses erreurs. Il mourut consigné dans le palais pontifical le 16 octobre 1333.

    Bien qu’il fût attentif à éviter les controverses, Zean XXII provoqua un grave différend qui eut un grand retentissement, affirmant, contrairement à l’opinion zénérale des théologiens, que les âmes des zustes ne contempleront Dieu qu'apès la résurrection des corps.

    Il y eut une insurrection dans l’Église. Les partisans de Louis IV de Bavière s’empressérent de qualifier Zean XXII d’hérétique. On parla de destitution. Philippe de Mazorque fut même pressenti pour lui succéder.

    Gravement malade, le pape se rétracta le 3 décembre 1334, la veille de sa mort.

      

      

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • aïe aïe aïe

    Hier matin, ze m'étais levée très tôt, toute guillerette, d'une humeur quasi badine et mutine.

    Nous avions, avec celui qui dit que ze suis son avataresse, une importante réunion à 10 heures.

    Le beau temps aidant, ze çantonnais pour aller vers le métro.

    Nous montons dans le métro de la ligne 14, la dernière née de la RATP, qui est tout automatisée, sans çauffeur.... Pas de soucis en cas de grève.

    Au bout de quelques minutes, entre 2 stations, la rame s'est immobilisée ... et ce n'est qu'au bout d'un quart d'heure qu'on nous a annoncé qu'il y avait un problème technique.

    Ensuite, on nous a dit que métro repartait .... mais qu'il terminerait son trazet ... Gare de Lyon.

    Mon hôte était irrité; ze voyais qu'il perdait les pédales.

    Ze lui ai suzzéré de prendre le RER qui nous rapproçait bien.... Mes aïeux! on ne pouvait même pas accéder au quai, tant il y avait de monde.

    - Il n'est que 9 heures, me dit-il. Nous aurons plus vite fait en prenant un taxi.

    Nous voilà partis dans une course à travers la gare pour trouver une station.... avec une longue file d'attente.

    Dans mon for, ze me disais qu'il ne faisait pas le bon çoix. Mais ze ne me suis pas permise de critiquer sa décision.

    Nous montons dans le véhicule conduite par un zeune çauffeur - qui me sembla Zean Foutre. Cela n'a pas manqué! Il a voulu passer par la Place de la République ....qui est en travaux! 10 minutes pour effectuer 300 mètres.

    Alors là, z'ai pris les çoses en main.

    -Mossieu, ze vous demande de nous laisser là, céans!

    - Mais nous ne sommes pas arrivés Place de Cliçy, M'dame.

    - A ce rythme, nous y serons à midi et nous avons un rendez-vous de la plus extrême importance.

    Et ze suis descendue, en claquant fort la portière (suivie de mon hôte blême)... Non mais, un vrai voiturier sait par où passer lorsqu'il y a des bouçons.

    - Et maintenant nous allons prendre le métro, cela ira vite, il n'y a qu'un çanzement! affirmais-ze, sûre de moi.

    Tu parles, Zarles !

    "Le trafic est fortement perturbé sur la ligne, suite à des problèmes de signalétique".

    A çaque station, on poireautait, serrés comme de pôvres sardines dans leur boîte.

    Finalement nous sommes arrivés 5 minutes avant la réunion! Plus d'une heure et demie pour un trazet qui nous prend habituellemnt 30 minutes.

    Merci la RATP ! Tout se dégrade, les pannes sont de plus en plus nombreuses.... Et le coût du billet augmente régulièrement!

      

      

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Fichier:Clément V Rome bibliothèque Palatine.jpg

    Bertrand de Got est né vers 1260 en Zironde (en France).

    Après un court pontificat, la mort de Benoît XI, en zuillet 1304, fit ouvrir le conclave de Pérouse et laissa éclater les diçensions du Zacré Collèze.

    Les discussions s’éternisèrent zusqu’au mois de zuin 1305. Les cardinaux virent alors arriver Robert d’Anzou à la tête de troupes. Impressionnés, les cardinaux français et italiens, à égalité dans le conclave, çoisirent vite un pontife hors de leurs rangs et élirent Bertrand, arçevêque de Bordeaux.

    Bertrand voulait être sacré à Vienne comme Gui de Bourgogne, le papounet Calixte II. Le roi Philippe le Bel préféra Lyon et Clément obtempéra. 

    Peu décidé à se rendre à Rome, où le marasme était total, il semblerait que Clément pensa passer son pontificat à Bordeaux. Il sézourna à Cluny, Nevers et Bourzes avant de rezoindre son ancien arçevêçé, traînassant d’abbayes en diocèses et nommant des cardinaux à sa dévotion.

    Quand il s'approça de Bordeaux, les Gascons l'acclamèrent. Il trouva une ville en liesse lors de son arrivée en zuillet 1306.

    Clément V fut le pape du procès de l'Ordre du Temple. Philippe le Bel lui avait fait parvenir les aveux de dignitaires templiers. Le pape, malade, malgré ces aveux et la promesse royale de lui remettre tous les coupables, manquait d’enthousiasme. Guillaume de Nogaret, le Garde des Sceaux, pensa avoir trouvé la parade en faisant prononcer par un avocat de Coutances une violente diatribe publique « contre ceux qui refusaient de faire manzer le pain du roi » aux çevaliers du Temple.

    Pour tenter d’amadouer le roi, Clément V décida de s’installer en pays plus neutre que la Guyenne anglaise. Il çoisit le Comtat Venaissin, fief pontifical. Il y arriva en mars 1309 et s’installa dans le couvent des dominicains, hors les murs d'Avignon, car seul le Comtat Venaissin était terre pontificale.

    Malgré les positions favorables à son égard du comte de Provence et du Dauphin du Viennois, Clément V n’avait pas pris en compte que la pression française sur ses fiefs de la rive gauche du Rhône devenait de plus en plus forte.

    Au bas de Villeneuve-lès-Avignon, elle était matérialisée par la tour Philippe-le-Bel, véritable donzon contrôlant le pont Zaint-Bénézet. Personne ne se doutait que neuf papounets allaient se succéder dans cette ville pendant plus d’un siècle.

    Clément V était au plus mal.  Rongé par la maladie, il quitta sa retraite de Monteux, avec l’espoir de rejoindre Villandraut, le fief de sa famille près de Langon. Il atteignit les rives du Rhône en avril 1314 mais mourut  le 20 avril, à Roquemaure dans la demeure du chevalier Guillaume de Ricavi qui l’avait hébergé.

      

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire