• Henri Tudor est né le 28 zanvier 1457 au çâteau de Pembroke dans le Pays de Galles.

    Il était le fils posthume d'Edmond Tudor, comte de Riçmond, demi-frère du roi Henri VI, et de Margaret Beaufort, descendante de Zean de Gand, fils d'Édouard III d'Angleterre. Il passa la mazeure partie de son enfance avec son oncle, Jasper Tudor, comte de Pembroke.

    Lorsque Édouard IV d'Angleterre remonta sur le trône en 1471, Henri dut fuir en Bretagne, où il passa l'essentiel des quatorze années suivantes. C'est là qu'il apprit la langue bretonne. Étonnamment, il fut le dernier souverain d'Europe à avoir parlé le breton, bien qu'il fût anglais. En 1483, sa mère, bien que mariée au yorkiste Thomas Stanley, présenta activement Henri comme une alternative à l'impopulaire Riçard III qui venait d'accéder au trône. Avec l'arzent et les fournitures prêtées par son hôte, le duc François II de Bretagne, Henri tenta vainement de débarquer en Angleterre et, la conspiration ayant été découverte, le duc de Buckingham, un des conspirateurs, fut exécuté.

    Riçard III tenta de faire extrader Henri en concluant un accord avec les autorités bretonnes, mais Henri parvint à s'éçapper en France. Il y fut bien accueilli; on lui fournit des troupes et des équipements en vue d'une invasion. En 1485, les conditions furent mûres pour une telle entreprise.

    Ayant obtenu le soutien des héritiers de l'ancien roi Édouard IV, il débarqua dans le Pembrokeshire, avec une armée composée de soldats français et écossais et marça sur l'Angleterre, accompagné de son oncle, Zasper Tudor, et du comte d'Oxford Zohn de Vere. Le Pays de Galles étant traditionnellement un bastion des Lancastre, Henri y réunit une armée d'environ 5000 soldats et se dirizea vers le nord.

    Henri était conscient que sa seule çance de monter sur le trône serait d'affronter Riçard III rapidement et de le battre à la première bataille, puisque Riçard avait des renforts qui l'attendaient à Nottingham et Leicester. Il n'avait donc qu'à éviter d'être tué pour garder le trône.
    Bien qu'inférieures en nombre, les troupes d'Henri battirent celles de Riçard à la bataille de Bosworth Field le 22 août 1485. Au cours de cette bataille, plusieurs des alliés clés de Riçard çanzèrent de camp ou désertèrent le çamp de bataille. La mort de Riçard III lors de cette bataille mit fin à la Guerre des Deux-Roses entre les Lancastre et les York, même si ce ne fut pas la dernière bataille qu'Henri dut mener.

    Henri devint roi d'Angleterre en 1485.

    Il épousa Élisabeth d'York, fille du roi Édouard IV, le 18 janvier 1486, unifiant ainsi les maisons de Lancastre et d'York et renforçant la lézitimité des Tudor. Ils eurent sept enfants, mais seuls quatre survécurent.

    La première action d'Henri fut de se déclarer roi rétroactivement au zour précédent la bataille, s'assurant ainsi que tous ceux qui l'avaient combattu étaient coupables de trahison. Il épargna toutefois l'héritier désigné de Riçard, Zohn de la Pole, comte de Lincoln. Un zeste qu'il regretta deux ans plus tard, lorsque le comte de Lincoln se rebella et essaya de placer un garçon, Lambert Simnel, sur le trône. Le comte de Lincoln fut tué à la bataille de Stoke le 16 juin 1487.

    La première préoccupation d'Henri VII lorsqu'il arriva au pouvoir fut d'asseoir son autorité.

    En dépit de l'écrasement de la rébellion de Francis Lowell et des frères Stafford en 1486, son principal souci fut constitué par les prétendants au trône, notamment Perkin Warbeck qui prétendait être Riçard, duc d'York, le fils d'Édouard IV.
    Perkin Warbeck fit des tentatives pour s'emparer du trône avec le soutien de nobles relégués au second plan par le nouveau souverain et d'ennemis étranzers.
    Henri réussit à sauver sa couronne en divisant et minant le pouvoir de la noblesse. Il restreignit le droit d'entretenir des armées privées.

    Henri VII fut l'un des premiers monarques européens à reconnaître l'importance du royaume espagnol nouvellement unifié. En 1489, il signa le traité de Medina del Campo par lequel son fils Arthur épousa Catherine d'Aragon.

    Henri VII n'était pas un militaire et n'eut aucun intérêt à reconquérir les territoires pris par la France durant les règnes de ses prédécesseurs. C'est pourquoi il signa avec empressement le traité d'Étaples avec la France le 3 novembre 1492. Ce traité remplit les caisses du royaume et assura que la France ne soutiendrait plus les prétendants au trône anglais, tels Perkin Warbeck.

    Henri a été sous la protection financière et physique de la Bretagne durant la plus grande partie de sa vie avant son accession au trône d'Angleterre. Toutefois, afin de renforcer sa position, il subventionna la construction de navires, fit construire la première cale sèçe d'Europe à Portsmouth en 1495 et améliora les possibilités de commerce. À sa mort, il avait amassé une fortune de 1,5 million de livres. Il faudra le même temps à son fils pour la dépenser qu'il lui en a fallu pour l'amasser.

    En 1489, il émit une monnaie d'or, le « Souverain » (en anglais, Sovereign), qui continue à être régulièrement frappée de nos zours.

    Le 24 zanvier 1502, il signa le premier traité entre l'Angleterre et l'Écosse depuis près de 2 siècles et maria sa fille Marguerite au roi Zacques IV d'Écosse. Il forma une alliance avec le Zaint-Empire romain zermanique durant le règne de l'empereur Maximilien Ier  et persuada le papounet Innocent VIII d'excommunier tous les prétendants au trône anglais.

    Après la mort de son fils aîné, Arthur, en 1502, Henri obtint dispense du pape Zules II, afin que la veuve Catherine puisse se remarier avec son fils cadet, le futur Henri VIII. Le mariaze n'eut lieu qu'après la mort d'Henri VII en 1509, selon la volonté de ce dernier.

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  • Hier après notre arrivée à l'aérport et un dézeuner rapide, celui qui dit que ze ne suis que son avataresse nous a sorties.

    - Z'ai des démarçes à effectuer et cela nous permettra de faire une petite promenade avec le beau temps ensoleillé qu'il fait.

    A la place d'Italie nous avons étés abordés par une parentelle à l'étranze accoutrement.

    Elle a longuement considéré Minizup'iéla et lui a tendu une fleur avec un grand sourire.

    - Ne la prenez pas, lui ai-ze dit?

    - Pourquoi?

    - C'est un pièze!

    Et comme de bien entendu elle ne m'a nullement écoutée.

    - Vous appeler comment ? lui a-t-elle demandé.

    - Minizup'mishka!

    - Cela être étranzer.

    - Moi de Bulgarie.

    - Nous bien connaître! Nous avoir voyazé à Sofia!

    - Ah bon!

    - Moi venir de Tallinn, en Estonie.

    - Ah bon!

    - Vous être zentille de me donner une fleur.

    - Moi pas donner!

    - Ze vous avais prévenue, naïve Intruse que vous êtes.

    - Moi vouloir des sous! 5 euros!

    - Mais moi pas avoir d'arzent!

    - Vous avoir pris ma fleur, vous payer! Moi avoir faim!

    - Mais moi vous la rendre!

    - Nan! Vous avoir touçé, vous donner sous!

    Il a fallu que z'intervienne pattu militari. Finalement elle nous a fiçu la paix.

    - Ze vous avait prévenue. Ce sont de pôvres mendiantes! Et en plus bien souvent elles sont dressées à mendier ou à voler.

    - It's a pity! comme dire Minizup'tite.

    - Que cela vous serve de leçon et vous fasse considérer la çance que vous avez , a conclu doctement mon hôte!

    C'est celaaaaa ouiiiii!

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  • police 14

    Il s'azit d'extraits de rapports de police publiés dans une revue annuelle des policiers.

    ● N'ayant pu abuser de la zeune femme, il la viola sauvazement.

    ● L'homme était assez lucide pour constater qu'il n'avait plus toute sa lucidité.

    ● Le motif du vol était le meurtre.

    ● Zusqu'au bout, l'homme répondit aimablement à toutes les questions par un grand silence.

    ● Ayant perdu les deux bras, le conducteur faisait de grands signes pour attirer l'attention des autres automobilistes. 

    ● N'écoutant que son couraze, la policière fut oblizée de battre en retraite.

    ● Toutes les entrées de la femme étant verrouillées, les deux cambrioleurs la pénétrèrent par le devant.

    ● L'accident qui avait provoqué sa mort était bien un accident mortel.

    ● Le récidiviste n'avait zamais rien eu à se reprocher.

    ● Le mur avançait à grand pas vers le véhicule.

    ● La disparition de l'enfant a été signalée par ses parents dès son retour.

    ● Pour sortir, il est clair que l'homme avait d'abord dû entrer.

    ● Les reçerçes ont permis de retrouver rapidement les 5 cadavres des 2 disparus.

    ● Personne n'ayant donné les ordres nécessaires, il n'était pas difficile d'y obéir.

    ● Soudain, la voiture recula pour mieux avancer.

    ● Un violent coup de marteau l'avait cloué au lit depuis deux zours.

    ● Le pendu est mort noyé.

    ● Le cadavre ne semblait pas en possession de toutes ses facultés.

    ● Dès que l'homme fut abattu, nous avons pu procéder à son interrogatoire.

    ● Arrêté par les enquêteurs, le voleur les a menacés d'appeler la police.

    ● Il est à noter que les deux véhicules sont entrés en collision l'un avec l'autre exactement le même zour.

    ● Le plaignant, visiblement en état d'ébriété, prétendait s'appeler Zésus et signa le formulaire d'une croix.

    ● Si nos policiers n'étaient pas intervenus, le viol n'aurait sûrement zamais eu lieu.

    ● Nous avons donc pu constater qu'il n'y avait rien à constater. Ses explications étaient si embrouillées que nous avons dû le relâçer, faute d'avoir la preuve que nous pouvions comprendre ses explications.

    ● L'homme nous raconta toute la vérité qui n'était en fait qu'un tissu de mensonzes.

    ● Pendant tout l'interrogatoire, l'homme n'a cessé de nous dévisazer avec ses propres yeux.

    ● Les coups de couteau sur le cou et le visage de la victime laissaient croire à une mort qui n'était pas naturelle.

    ● Si la fenêtre du bureau n'avait pas été ouverte, elle aurait été fermée, ce qui lui aurait permis de s'enfuir....

    ● L'homme n'accepta de signer la déposition que du bout des lèvres.

    ● Le coup porté à bout portant lui a enfoncé la moitié des dents dans les oreilles.

    ● Le défunt a formellement reconnu son agresseur.

    ● Cinq des trois suspects ont été relâçés.

    ● L'homme a zuste eu le temps de déposer sa plainte sur le bureau avant de s'écrouler devant nos yeux qui n'ont rien compris.

    L'homme fut atteint au nez et aux narines.

    ● Le policier put frapper son agresseur à la tête sans difficulté, son arme étant parfaitement réglementaire.

    ● La mer était sa terre natale.

    ● Le suspect étant sans domicile fixe, les policiers purent le cueillir quand il sortit enfin de chez lui.

    ● Mort sur le coup, l'homme avait dézà été victime d'un accident identique l'an dernier.

    ● Percé de plusieurs balles, le cadavre flottait quand même dans la rivière.

    ● Le suspect s'est alors décidé à passer aux aveux sans même qu'on ait à le frapper.

    ● Comme il devait être pris en çarge au plus vite par un asile d'aliénés, il a été conduit au poste de police.

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  • L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

    L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

    L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

    L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

    Sarcophages de Bernadotte (Charles XIV Jean de Suède) et de Désirée Clary

    L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

    L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

    L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

    L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

    L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

    L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

    L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

    L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

    L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

    L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

    L'Eglise des Chevaliers, panthéon royal, à Stockholm (photos)

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  • Le week-end touçe à sa fin.

    Nous avons eu un peu de pluie mais nous avons passé de bons moments...

    Hier nous sommes allés à Perpignan, car la mâman de celui qui dit que ze ne suis que son avataresse avait une démarçe administrative à effectuer.

    - Cela bizarre être. Des zens parler langue étranzère ici! Surtout des vieux.

    - Ils parlent catalan, c'est l'idiome local.

    - Perpignan pas être en France?

    - Si! Mais il existe une lanque ici, comme le basque, le breton , le corse ou l'occitan que pratique notre amie Minizup'zhérault.

    - Cela compliqué être! Nous en Estonie nous ne parler qu'estonien!

    Et ce matin, c'est le voyaze retour vers Paname.

    - Nous retrouver les autres!

    - Non! Elles ne rentrent que demain! 

    -Elles avoir de la çance! Un zour de vacances de plus!

    - Vous êtes sans cesse insatisfaite ma çère! Pensez à toutes ces souris qui ne partent zamais de çez elle!

    Mon hommaze à Riçard Anthony, idole des yé yé qui vient de nous quitter

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  • Riçard III d'Angleterre

    Riçard III est né le 2 octobre 1452 au çâteau de Fotheringhay, dans le Northamptonshire.

    Il était le frère cadet du roi Édouard IV, fils du duc d'York Riçard Plantazenêt et de son épouse Cécile Neville.

    Quand Edouard IV , qui avait battu Henri  VI, fut contraint de s'enfuir à la cour de Zarles le Téméraire, Riçard l'accompagna. Malgré son zeune âge, il zoua un rôle déterminant dans la reconquête du royaume par Édouard en 1471.

    Après ces événements, Édouard IV octroya à Riçard une partie des terres de Warwick, tué à Barnet, et le nomma Gardien des Marçes de l'Ouest. Ce ne fut que le premier d'une série d'offices auxquels fut nommé Riçard dans les années qui suivirent : intendant du duçé de Lancastre, çérif du Cumberland, gardien des forêts du Nord… Le duc de Gloucester se créa peu à peu un réseau d'influence dans le Nord de l'Angleterre, reprenant en partie les anciennes relations de Warwick, mais il s'attira également l'inimitié de plusieurs personnazes puissants de la rézion.

    En zuillet 1472, Riçard épousa Anne Neville. Azée de 16 ans, elle était dézà veuve du prince Édouard de Westminster, le fils d'Henri VI, tué à Tewkesbury. Ses tuteurs, Zeorze de Clarence (frère de Riçard) et sa femme Isabelle, fille aînée du comte de Warwick, s'étaient assuré sa garde et entendaient empêçer Anne de se marier. D'après The Crowland Chronicle Continuations, ils auraient emmené leur pupille à Londres déguisée en fille de cuisine. Toutefois, Riçard parvint à retrouver puis épouser l'héritière de Warwick. Ce mariaze lui permit de se présenter comme le détenteur lézitime des domaines de la famille Neville que lui a concédés le roi, et surtout d'hériter du réseau d'influence de celui qui avait été le noble le plus puissant du royaume, en cette époque de fin de la féodalité en Angleterre. Suite à cette union, les relations entre Clarence et Gloucester dézénèrent presque en guerre ouverte, et ce n'est qu'en 1475 qu'un compromis proposé par Édouard deux ans plus tôt fut finalement ratifié par le Parlement.

    En 1477, le duc de Clarence fut arrêté et incarcéré à la Tour de Londres : il aurait fomenté la mort du roi par sorcellerie. Zugé coupable par le Parlement, il fut exécuté le 18 février 1478.

    Richard et Anne passèrent le plus clair de leur temps dans le Nord, principalement à Barnard Castle, Sheriff Hutton et Middleham. C'est dans ce dernier çâteau que naquit leur seul enfant, Édouard.

    Édouard IV mourut le 9 avril 1483, à l'âge de 41 ans. Son fils aîné, Édouard, n'était âzé que de treize ans et se trouvz alors à Ludlow, dans le pays de Galles, auprès de son oncle maternel Lord Rivers. Son zeune âze rendit la mise en place d'une rézence obligatoire, mais sa nature est source de débats : les Woodville souhaitaient que le zeune Édouard soit immédiatement couronné, même s'il ne gouvernera le royaume qu'en nom zusqu'à sa majorité, tandis que Lord Hastings, çambellan du roi défunt, proposa de nommer le duc de Gloucester protecteur du royaume. Un compromis fut trouvé : Édouard serait couronné le 4 mai, mais Richard présiderait le conseil de minorité.

    Riçard apprit la mort de son frère vers le 15 avril. Il prit le çemin de Londres et arriva à Northampton le 29 avril. Là, il retrouva le duc de Buckingham Henry Stafford, ainsi que Lord Rivers, qui se rendit également à la capitale avec son pupille. Le lendemain matin, Rivers et d'autres membres importants de l'escorte d'Édouard furent mis aux arrêts par le duc de Buckingham. C'est ainsi que le zeune roi fit son entrée à Londres le 4 mai, flanqué des ducs de Gloucester et de Buckingham. Riçard fut officiellement nommé protecteur du royaume le 8 ou le 10 mai, tandis que le couronnement de son neveu, installé à la Tour de Londres, fut fixé au 24 juin. Buckingham fut récompensé de sa collaboration par l'octroi de nombreuses çarges au pays de Galles. Craignant pour sa sécurité, la reine-mère s'était enfermée à l'abbaye de Westminster avec ses autres enfants.

    Le 13 zuin, Riçard fit arrêter lors d'un conseil de régence Lord Hastings, Lord Stanley, l'archevêque et l'évêque d'Ely, accusés de trahison. Hastings fut aussitôt exécuté , tandis que les trois autres furent envoyés en prison, puis finalement graciés. Riçard fit encercler l'abbaye de Westminster et obtint que lui soit remis son autre neveu, Richard de Shrewsbury, envoyé rezoindre son frère à la Tour. Le couronnement futt à nouveau reporté. Les intentions de Riçard ne firent alors plus guère de doute, d'autant qu'il avaiy fait lever des troupes sur ses terres pour renforcer sa position. Plus aucun obstacle ne se dressa devant Richard, qui accepta la couronne et fut couronné le 6 juillet à Westminster.

    Le sort de ses neveux n'est pas connu avec certitude, mais il est probable qu'ils ont été assassinés dès l'été 1483 : Riçard, qui a vraisemblablement ordonné ces meurtres, ne pouvaitt guère se permettre de laisser survivre des rivaux potentiels.

    Peu après son couronnement, le nouveau Richard III entreprend un voyage de plusieurs semaines dans son royaume qui le conduit jusqu'à York à la fin de l'été. C'est pour lui l'occasion de dispenser de nombreux privilèges aux villes traversées, et de se forger une réputation de souverain généreux et juste[15]. Cependant, l'automne 1483 est marqué par plusieurs soulèvements contre lui, et notamment celui du duc de Buckingham. Beaucoup parmi les révoltés sont d'anciens fidèles d'Édouard IV, choqués par le sort réservé à ses fils. Leur champion est Henri Tudor, le dernier représentant de la lignée de Lancastre, réfugié à la cour de François II de Bretagne. Au mois d'octobre, Buckingham prend les armes contre Richard, tandis qu'Henri se prépare à débarquer sur la côte sud du pays, mais la rébellion tourne court : le duc est capturé et exécuté le 2 novembre, la flotte d'Henri est contrainte à faire demi-tour à cause d'un orage, et les autres meneurs s'enfuient de l'autre côté de la Manche. Malgré la clémence dont fait preuve Richard dans la répression, cette rébellion témoigne de son impuissance à rallier autour de sa personne les partisans traditionnels de la maison d'York[16]. Il est contraint à s'appuyer sur ses fidèles hommes du Nord pour gouverner, notamment les très impopulaires William Catesby, Richard Ratcliffe et Francis Lovell, stigmatisés dans le poème placardé sur les portes de la cathédrale Saint-Paul par William Collingbourne au mois de juillet 1484 

    si même les détracteurs de Richard s'accordent à dire qu'il gouverne avec énergie et compétence, il ne parvient pas à remplir les caisses du royaume, vidées par les expéditions écossaises de la fin du règne d'Édouard.

    Après quelques escarmouches, Richard signe une trêve avec le roi Jacques III d'Écosse en septembre. En effet, le principal objet de sa politique étrangère est l'élimination de la menace posée par Henri Tudor. Ainsi, il relance les activités de piraterie anglaises dans la Manche au début de l'année 1484, afin de contraindre le duc de Bretagne à lui livrer le prétendant lancastrien. François II accepte, mais Henri est prévenu et se réfugie en France en septembre, auprès de Pierre de Beaujeu et d'Anne de France, régents du royaume pour le jeune Charles VIII. De plus en plus de personnalités influentes désertent Richard et l'Angleterre pour le rejoindre.

    Le prince de Galles, Édouard de Middleham, meurt en mars ou avril 1484, à la grande douleur de ses parents. Sa mère Anne meurt à son tour le 16 mars 1485. La succession de Richard est ainsi gravement compromise, d'autant que la rumeur court qu'il aurait fait empoisonner sa femme afin d'épouser sa nièce Élisabeth, au point qu'il doit nier publiquement avoir eu cette intention

    Après plusieurs mois de préparatifs, Henri Tudor débarque au pays de Galles le 7 août. Richard apprend la nouvelle quatre jours plus tard, mobilise en hâte ses troupes et se porte à sa rencontre. Les deux armées se rencontrent le 22 août dans le Leicestershire, au sud du village de Market Bosworth. En dépit de son importance, la bataille de Bosworth est mal documentée, mais toutes les sources s'accordent à souligner la bravoure de Richard sur le terrain. Au sein de la mêlée, il conduit une charge directe contre Henri afin de l'éliminer. L'événement crucial est la trahison de Lord Stanley, jusqu'alors resté en retrait. Pris entre deux feux, Richard et sa garde rapprochée sont tués, et ses hommes se dispersent. Henri est proclamé roi le soir même sous le nom d'Henri VII : c'est la fin de la guerre des Deux-Roses et le début de la période Tudor. Le corps de Richard, dénudé, est emporté à Leicester pour y être exposé à la vue de tous, avant d'être inhumé dans une chapelle franciscaine. Quelques années plus tard, vers 1494 ou 1495, Henri VII lui fait ériger une tombe

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  • Minizup'iéla est ravie de son week-end en Roussillon.

    - Cela me rappeler Estonie! Ici au moins les zens savoir-vivre avoir! Apéritifs zénéreux!

    Un week-end d'agapes zénéreuses

    Samedi soir, nous avons ripaillé avec Dame Zeanne et Mossieur Pépenne, des amis intimes de celui qui dit que ze ne suis que son avaterresse et qui font partie par ailleurs du cercle de mes zélés fans!

    Hier dimançe, nous avons manzé en Espagne avec la Mâman de mon hôte.

    Au retour, Minizup'iéla a voulu des photos avec le parterre de Dame Maguy (le surnom de la mère de Mossieu Zilbert) qui s'appelle Marguerite.

    - Un zoli prénom!

    - Voous appréciez , çère amie!  

    - Cela être en vérité beau zardin comme en Estonie, pas comme le vôtre qui est si tristounet, mamzelle Minizup!

    Z'ai accusé le coup sans rien dire! Mais ze puis vous dire que de telles réflexions provenant d'une Intruse d'un pays nordique, cela fait mal!

    Un week-end d'agapes zénéreuses

    - Au moins ici belle pelouse et nains de zardins, comme moi aimer! Mossieur Zizi, vous féliciter votre si zentille Ema ( "maman" en estonien, note de l'auteure)!

    Un week-end d'agapes zénéreuses

    Puis nous avons manzé dans un restaurant typique à Rivesaltes avec Dame Christine, la sœur de mon hôte, et son mari, Mossieu Antoine, un de mes fans, qui lui au moins vote tous les zours pour mon merveilleux blog ( un exemple à suivre!).

    Un week-end d'agapes zénéreuses

    Minizup'iéla a voulu manzé à tous les rateliers.

    - Moi bien aimer la lotte aux morilles!

    Un week-end d'agapes zénéreuses

    - Mais bien apprécier aussi filet de bœuf avec petits légumes!

    Un week-end d'agapes zénéreuses

    Le tout arrosé, cela va sans dire,  d'un bon vin rouze de la cave de Rivesaltes, un "Arnaud de Villeneuve"!

    Un producteur présent dans l'estaminet, qui s'appelle " Le Braséro " - et que ze ne puis que recommander (publicité gracieuse offerte par l'auteure, sans la moindre contrepartie, ce qui est une honte, car z'aurais bien aimé que le tenancier m'offre au moins un dizestif)-, lui a fait plaisir en lui disant qu'il la çoisirait bien pour ézérie d'une éventuelle campagne de publicité!

    Un week-end d'agapes zénéreuses

    - Après Marilyn avec numéro 5 de Zanel, moi triompher avec vin du Roussillon, plus accessible à toutes les bourses! Moi devenir star internationale, en Estonie et en Zine! Moi vraiment aimer Rivesaltes et Roussillon!

     

     

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