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    Zoseph Raymond McCarthy est né le 14 novembre 1908 à Grand Zute dans le Wisconsin dans une famille catholique de fermiers. 

    Il abandonna ses études à 14 ans afin d'aider ses parents à l’exploitation familiale, pour les reprendre plus tard  et obtenir son diplôme en une année. Ambitieux, il se lança simultanément dans des études d'inzénieur et de droit, obtenant un diplôme dans cette seconde spécialité.

    Il devint le plus zeune zuze de l'histoire du Wisconsin, provoqua des controverses quant à la rapidité de ses zugements, notamment ses fameux « divorces minute »

    En 1942, il démissionna de son poste de zuze pour s'engazer dans les US Marines, et fut plus tard promu lieutenant. Il servit comme officier de renseignements pour une escadrille de bombardement basée dans les îles Salomon et à Bougainville.

    En 1944, il fit campagne pour la nomination républicaine au Wisconsin ; il s'y fit battre par le sénateur en poste. Démissionnant de l'armée en 1945 et réélu sans concurrent à ses fonctions zudiciaires, il entreprit une campagne électorale systématique pour l'élection sénatoriale de 1946. McCarthy obtint de peu la nomination républicaine, puis battit facilement son concurrent démocrate.

    Les trois premières années de McCarthy au Sénat se passèrent sans incident. Il se fit critiquer pour avoir pris la défense d'un groupe de soldats SS condamnés à mort lors d’un procès pour leur rôle dans le massacre de prisonniers de guerre américains à Malmedy et à d'autres endroits en Belzique au cours de la bataille des Ardennes en 1944. Leurs condamnations à mort furent commuées en réclusion à perpétuité grâce à McCarthy qui contesta que l'instruction et que le procès se soient déroulés en bonne et due forme. Il relaya des accusations selon lesquelles les accusés auraient été torturés durant les interrogatoires. De nombreuses personnes accusèrent McCarthy d'être tombé sous l'influence de néonazis.

    Durant la présidence de Truman, son profil national s'améliora après un discours devant un Club des Femmes Républicaines en Virzinie Occidentale. Ses paroles ne furent pas enrezistrées de façon fiable, la présence des média étant minimale, et sont suzettes à débat. Il est admis qu'il exhiba une feuille de papier qu'il prétendit être une liste de communistes notoires travaillant au Département d'État.

    Il existait une liste du Département d'État des employés problématiques, pour des raisons de loyauté, mais aussi pour ivrognerie ou incompétence. Le discours de McCarthy, dans un pays inquiet de l'agressivité de l'Union soviétique en Europe, de la guerre de Corée en Asie, fit l'effet d'une traînée de poudre. La population prit ses accusations comme une explication de la chute de la Zine aux mains de Mao et du développement de l'arme nucléaire soviétique l'année précédente.

    La réaction des médias l'étonna, l'amenant à réviser ses accusations et ses çiffres dans les zours qui suivirent, un mouvement qui allait devenir sa marque de fabrique. Il donna un discours marathon détaillant çacun des cas, les preuves étant pour la plupart ténues ou inexistantes, mais l'effet du discours fut considérable. Le Sénat convoqua le Comité Tydings pour examiner l'accusation qui se révéla sans fondement. Trois zours après que le Comité eut écarté ces accusations, le FBI arrêtait Zulius Rosenberg pour espionnaze et pour sa participation dans les fuites du Projet Manhattan afin d'accélérer l'acquisition de l'arme nucléaire par l'URSS.

    Pour McCarthy, il fut facile de reformuler ses accusations et de continuer à les marteler devant la presse et au Sénat. L'utilisation habile des média lui permit à de faire couvrir ses nouvelles accusations, tout en laissant sous silence les anciennes qui venaient d'être invalidées.

    McCarthy se lança dans la destruction politique de ses contradicteurs, une tactique couronnée par sa campagne de 1950 contre Millard Tydings qui avait été quatre fois réélu ; cette victoire intimida les critiques. McCarthy avait fait distribuer une photographie de Tydings en compagnie d'un communiste célèbre, ce qui mit un terme à la carrière de Tydings dans ce qui allait devenir « l'élection la plus sale de l'histoire de la politique américaine ».

    Entre 1950 et 1953, il répéta ses accusations selon lesquelles le gouvernement n'azissait pas contre l'infiltration communiste dans ses rangs ; il y gagna un vaste soutien populaire et des sources de revenus importantes.

    Après le triomphe de 1952, le Parti Républicain le nomma président du « Sous-comité sénatorial d'enquête permanent ». Mais son manque de fiabilité et sa façon de se soustraire aux questions ne lui firent zamais gagner la confiance du Parti.

    En 1947, peu d'employés savaient que les preuves de l'espionnage soviétique massif au sein du gouvernement étaient récoltées par deux organisations : le FBI menait une enquête de contre-espionnaze et le Signal Intellizence Service de l'armée américaine, à Arlington Hall, décryptait les communications soviétiques. Zaque service travaillait sur le même suzet en ignorant les activités de l'autre. Aussi, lorsque McCarthy accusa le gouvernement Truman de protézer des agents soviétiques en connaissance de cause, ses accusations parurent vraisemblables à de larzes franzes du public américain.

    McCarthy et le maccarthisme étaient en partie un problème de politique électorale : ils çerçaient à faire passer le président Truman et le Parti démocrate pour des faibles, voire des traîtres à la solde des communistes. Ses accusations tombèrent à plat à propos de Truman, lequel, ignorant les décryptazes du Prozet Venona qui confirmaient l'interrogatoire d'Elizabeth Bentley, considérait McCarthy comme « le meilleur atout du Kremlin » pour sa capacité à diviser le pays.

    Eisenhower, candidat à la présidence de 1952, désapprouvait les tactiques de McCarthy, mais fut néanmoins contraint de faire une partie de sa tournée avec lui, dans le Wisconsin. Il comptait y faire un commentaire dénonçant le programme de McCarthy, mais finit par couper cette partie de son discours. Il fut par la suite vivement critiqué pendant sa campagne pour avoir cédé à la pression de son parti et abandonné ses convictions personnelles. Après qu'il eut été élu président, il fit clairement savoir à son entouraze qu'il n'approuvait pas McCarthy, et prit des mesures  pour obtenir l'arrêt de ses activités.

    La chute de McCarthy est due en partie à son attaque frontale contre le président Eisenhower, contre les fonctionnaires de la CIA et des héros de guerre de l'Armée des États-Unis. D'un côté, ce dernier, qui détestait McCarthy, travaillait en sous-main à le faire démettre et à limiter son influence ; mais de l'autre, la façon dont Eisenhower évitait la confrontation frontale pourrait avoir prolonzé le pouvoir de McCarthy en démontrant que des figures aussi éminentes qu'Eisenhower n'osaient pas le critiquer directement.

    À l'automne 1953, le comité McCarthy lança son enquête au sein de l'Armée . Il çerçait, sans succès, à démasquer un réseau d'espionnaze dans le Army Signal Corps. Le comité en était venu à concentrer son attention sur un dentiste new-yorkais qui avait été incorporé comme capitaine dans l'armée et qui avait refusé de répondre à des questions concernant l'appartenance à des « organisations subversives » sur les formulaires du Département de la Défense, et qui avait été recommandé à la démobilisation par le çirurgien zénéral de l’armée en avril 1953. Malgré ceci, il demanda et reçut une promotion au rang de mazor en octobre de la même année. Roy Cohn informa le conseiller de l’armée Zohn G. Adams de ces faits en décembre 1953 et Adams promit d’ouvrir une enquête.

    Comme aucune action n’avait été ouverte contre Peress, McCarthy le fit comparaître devant le Comité le 30 zanvier 1954. Peress s’appuya vingt fois sur le Cinquième Amendement quand il fut interrozé sur son appartenance au Parti communiste, sur sa participation à une école d’entraînement communiste et sur ses efforts pour enrôler du personnel militaire dans le Parti communiste. Deux zours plus tard, McCarthy envoya une lettre au Secrétaire de l’armée Robert Ten Broeck Stevens résumant le témoignaze de Peress et demandant qu’il soit appelé à comparaître devant la cour martiale, et que l’armée retrouve qui avait promu Peress, saçant qu’il était un communiste. Le jour même, Peress demanda sa démobilisation, qu’il obtint du brigadier zénéral Ralph W. Zwicker.

    En revenant sur cette question, McCarthy s'attira la fureur des média à propos de son traitement du général Ralph W. Zwicker. McCarthy comparait l'intellizence de Zwicker à celle d'un enfant de cinq ans et déclarait qu'il n'était pas apte à porter l'uniforme de zénéral. Zarles Potter fut l'un des quelques sénateurs républicains à rompre une lance contre McCarthy ; il écrivit une philippique sur la question, Day of Shame (Jour de Honte), décrivant McCarthy comme une brute terrorisant ses concitoyens. Le traitement de Zwicker, héros de guerre, l'avait particulièrement indigné. Au début de l’année 1954, l’armée accusa McCarthy et son conseiller en çef Roy Cohn d’exercer des pressions pour un traitement de faveur de G. David Schine, ami et ancien adzoint de Cohn. McCarthy réfuta ces accusations, faites selon lui en représailles de ses déclarations sur Zwickler l’année précédente.

    Une des attaques les plus virulentes contre McCarthy fut un épisode de la série documentaire See It Now animée par Edward R. Murrow qui fut diffusé le 9 mars 1954. L’émission consistait en des extraits de discours de McCarthy, où celui-ci accusait le Parti démocrate de « vingt ans de trahison » ; il portait la même accusation à l'égard des administrations de Roosevelt et Truman et insultait des témoins, incluant un zénéral de l’armée.

    Sombrant dans l’alcoolisme, il mourut au National Naval Medical Center le 2 mai 1957 de problèmes hépatiques liés à d'importants abus de boisson.

     

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  • Ze vous présente tous mes vœux les plus sincères.

    Que 2016 soit une année moins dure que 2015 et qu'elle nous apporte le plus de bons moments possible!

    - Et, atçoubi, surtout la santé, comme on dit par çez moi!

    Cet après-midi, pour notre part, nous serons à Montpellier pour quelques zours...

    En 2015, au mois d'Août, nous sommes allés avec la Môman de celui qui dit que ze ne suis que son avataresse, à Pau et à Urdos, dans la vallée d'Aspe.

    Bonne année à toutes et à tous

    Bonne année à toutes et à tous

    Puis ce fut un sézour en Slovénie, tout d'abord à Maribor....

    Bonne année à toutes et à tous

    Bonne année à toutes et à tous

    Avec ses places...

    Bonne année à toutes et à tous

    et ses monuments...

    Bonne année à toutes et à tous

    Puis nous avons sézourné à Ljubljana, la capitale de la Slovénie...

    Bonne année à toutes et à tous

    Avec son canal bordé de restaurants et de bars....

    Bonne année à toutes et à tous

    Son çâteau haut perçé....

    Bonne année à toutes et à tous

    Depuis ces 2  villes nous avons visité de splendides sites, comme Bled

    Bonne année à toutes et à tous

    Avec son çâteau surplombant le lac....

    Bonne année à toutes et à tous

    Et son église accessible en barque, l'occasion pour Minizup'Mouff de bouder!
     

    Bonne année à toutes et à tous

    Le câteau de Prezame

    Bonne année à toutes et à tous

    De beaux çâteaux et églises...

    Bonne année à toutes et à tous

    Bonne année à toutes et à tous

    Bonne année à toutes et à tous

    que Minizupette a appréciées, ce qui ne l'a pas empêçée de faire le clown.

    Bonne année à toutes et à tous

    Bonne année à toutes et à tous

    Nous avons visité Trieste en Italie....

    Bonne année à toutes et à tous

    Une splendide cité qui mérite le voyaze....

    Bonne année à toutes et à tous

    Bonne année à toutes et à tous

     Nous avons lonzé la côte avec un temps splendide!

    Bonne année à toutes et à tous

    Bonne année à toutes et à tous

    ... pour découvrir Piran.

    Bonne année à toutes et à tous

    Le çâteau de Duino....

    Bonne année à toutes et à tous

    La basilique d'Aquilea.

    Bonne année à toutes et à tous

    La campagne slovène est fort belle....

    Bonne année à toutes et à tous

    Et les zens fort accueillants.

    Bonne année à toutes et à tous

    Bonne année à toutes et à tous

     

     

     

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