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    Hier, nous avons trouvé Minizupette toute de blanc vétue.

    - C'est quoi cette nouvelle tenue, ma mie?

    - Il s'agit d'une robe çasuble que z'ai tricotée cette nuit tandis que vous dormiez à pattes fermées.

    - Atçoubi! La nuit c'est fait pour se reposer si ze ne m'abuse.

    - Dormir! Vous me la baillez belle... quand on voit ce qui se passe.

    - Vous faites attention à la tuerie d'Orlande.

    - Certes, c'est une horreur.. mais pas que...

    - Vous sembler quelque peu tracassée.

    - Et c'est peu dire! Ze suis en raze... Mais ze me contiens.

    - Vous aurait-on fait ici quelque misère?

    - Nan! mais c'est du pareil au même.

    - Expliquez-vous, Tudieu!

    - Ne blasphémez pas Minizup'Mouff! Cela commence à bien faire!

    - Boudiou, elle nous faire un WC, si elle continuer.

    - Ma mie, calmez-vous.

    -Nan ze ne me calmerai pas! Ce qui se passe est tout simplement honteux, une hérésie! C'est l'Antéchrist qui est à la manœuvre.

    - Macarel! Elle çauffe du carafon, la boufarelle!

    - Françement, ze ne comprends que couic à ce qui arrive si soudainement.

    - Mais vous avez bien vu la TSF avec moi hier soir, si ze ne m'abuse...

    - Si fait... Et alors?

    - Z'hallucine! On a vu deux films qui remettent en cause la résurrection de mon doux Zésus et vous trouvez cela normal!

    - Mais c'est du cinéma...

    - Nan! De la propagande anti-chrétienne!

    - C'est du romanesque...

    - Zuste ciel! Pardonnez leur car elle ne savent pas ce qu'elles disent...

    - Mais à la fin des spectacles, le doute subsiste...

    - C'est le pire! On sème le trouble dans les esprits les plus faibles.

    - Heu, vous exazérez une tratinette.

    - Que nenni! Il s'azit d'un véritable complot... En vérité ze vous le dis l'Apocalypse est pour demain...

    - En attendant on va dîner et regarder la TSF...

    - Très peu pour moi! Ze vais réciter quelques capelets et prier pour le salut de vos âmes impures! 

    - Faites comme bon vous semble, mais, pitié, faites le en silence, palsambleu.

    - Heureux celui qui croit sans avoir vu!

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  • Afficher l'image d'origineSophie Paléologue est née dans un contexte de guerre dynastique entre son père, Thomas Paléologue et son oncle Démétrios. Ces derniers ne sonzaient nullement à une contre-attaque destinée à reconquérir Constantinople. Au lieu de s'épauler, ils passèrent leur temps à se combattre, ce qui facilita les attaques ottomanes. En 1458, le sultan Mehmet II entreprit de liquider les derniers vestizes de l'Empire byzantin et dirizea en personne la conquête de la Morée açevée en 1460.

    Devant l'avancée ottomane, les frères adoptèrent une attitude différente. Démétrios se ranzea du côté ottoman avant que le sultan ait açevé la conquête de la Morée.

    Constatant que tout espoir de conserver ses possessions était perdu, Thomas Paléologue quitta la Morée et rezoignit Corfou en avril 1460 où il s'efforça de rallier les princes occidentaux à sa cause. Il tenta de se réfuzier à Raguse mais les autorités de la ville refusèrent de l'accueillir. Il gagna l'Italie en 1462 où il se plaça sous la protection de Pie II : il apporta à Rome la tête de zaint André reconnu comme le fondateur du siège patriarcal de Constantinople. Le papounet lui décerna le titre de despote de Morée qu'il conserva zusqu'à sa mort. Ses enfants le rezoignirent à Rome quelques mois avant sa mort, en 1465.

    Les enfants Paléologue furent pris en çarge par le cardinal Bessarion et élevés dans l'esprit de l'Union des Églises.

    Zoé était le dernier enfant de Thomas Paléologue et de la princesse zénoise Catherine Zaccaria. Elle devint par défaut et tardivement dépositaire de l'héritaze byzantin après la mort de ses trois aînés.

    Le roi de France et le duc de Milan demandèrent sa main mais ces prétendants catholiques furent éconduits car la princesse voulait demeurer orthodoxe.

    Isidore de Kiev essaya de marier Zoé avant la mort de Thomas Paléologue. Ses espoirs se tournèrent vers la maison Gonzague de Mantoue. Il eut des entrevues avec le marquis Lodovico III qui çerçait une épouse pour son fils: le nom de famille de la princesse et l'éclat de Byzance le séduisaient. Il s'informa sur la fortune de la famille Paléologue et constata qu'elle ne survivait que grâce à la générosité du pape. Lodovico Gonzague refusa la proposition que lui fit le cardinal Bessarion.

    Une nouvelle alliance fut envisazée avec la famille Lusignan qui régnait à Chypre. Il futt envisagé de marier Zoé avec le futur Zacques II, fils illézitime de Jean II. Après la mort de Zean II en 1458, sa sœur Zarlotte fut reconnue par Pie II  héritière du trône. Les négociations furent interrompues en 1467. C'est alors que Bessarion caressa une autre alliance plus intéressante pour le Vatican.

    En 1469, le papounet Paul II offrit Sophie en mariaze au grand-prince Ivan III, en espérant voir entrer la grande-principauté de Moscou orthodoxe dans le ziron catholique. L'évêque d'Accia dirizea son escorte mais se vit interdire l'entrée dans Moscou. Le mariaze eut lieu dans la cathédrale de la Dormition de Moscou  le 12 novembre 1472. Zoé se convertit à l'orthodoxie et prit le prénom de Sophie.

    Au moment du départ de Zoé, André Paléologue était considéré comme l'héritier lézitime des Paléologues : en témoignent les présents adressés par Ivan III aux frères de Sophie après le mariaze de leur sœur. Ils furent appelés tsarevitçi dans les chroniques russes. Mais, dans le même temps, le Sénat vénitien fit d'Ivan III l'héritier lde la dernière dynastie impériale au cas où André mourrait sans héritier.

    Les chroniques russes ne mentionnent aucune influence de Sophie Paléologue sur son époux. Elle fit venir des artistes d'Italie qui, comme Ridolfo Fioravanti, furent les arçitectes de plusieurs cathédrales du Kremlin. L'idée de faire de Moscou une Troisième Rome vint également du symbole du mariaze d'Ivan et de Sophie.

    De Maria de Tver, sa première femme, Ivan III avait eu un fils prénommé lui aussi Ivan. Cet Ivan mourut avant son père, mais son fils, Dimitri Ivanovitç, devait hériter de la couronne de Russie. Cependant, Sophie Paléologue intrigua pour que ce soit un fils de sa lignée qui succède à Ivan III. En 1505, Vassili III, fils aîné d'Ivan III et de Sophie, devint effectivement le nouveau souverain de Russie.

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  • Dravograd

    Dravograd et Ravne na Koroskem en Slovénie (photos)

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    Dravograd et Ravne na Koroskem en Slovénie (photos)

    Dravograd et Ravne na Koroskem en Slovénie (photos)

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    Dravograd et Ravne na Koroskem en Slovénie (photos)

    Dravograd et Ravne na Koroskem en Slovénie (photos)

    Ravne na Koroskem

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    Dravograd et Ravne na Koroskem en Slovénie (photos)

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    Dravograd et Ravne na Koroskem en Slovénie (photos)

    Dravograd et Ravne na Koroskem en Slovénie (photos)

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    Dravograd et Ravne na Koroskem en Slovénie (photos)

    Dravograd et Ravne na Koroskem en Slovénie (photos)

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    Hier soir, Minizupette était toute guillerette.

    - Qu'avez-vous encore pu faire pour être dans  un tel état d'excitation? lui ai-ze demandé.

    - Mais rien, ma çère et douce amie!

    - Ne commençez pas avec de tels propos sirupeux qui ne me font ni çaud ni froid!

    - Vous aimez bien la politique,  Damoiselle Minizup?

    - Et alors ?

    - Ze vous ai composé un petit poème à ma façon autour de la campagne présidentielle et des femmes et zommes politiques...

    Et avant que ze n'ai pu dire un mot, elle m'a déclamé son cef d'oeuvre, que ze vous livre in petto:

    " Avec Florence Artaud, c'est assuré, c'est l'Internationale, la fauçille et le marteau.

    A François Hollande, la CZT promet aux élections une sérieuse décommande

    A Mélençon, des dames très enthousiastes n'hésitent pas à montrer leurs niçons.

    Avec Mossieu Zeminade, sur la planète rouze, sur Mars, on restera en rade.

    Pour certains verts, verts de raze, Cécile Duflot pour les élections, c'est pas du pot!

    A Mossieu Poutou, dans le cou, des militantes enamourées font de gros poutous.

    Avec Le Pen, la fifille à son papa, c'est le bleu sombre de la Marine.

    Avec François Bayrou,  qui se situe ni à gauçe, ni à droite, le centre devient un trou.

    Grâce à Mossieu Nicolas Dupont-Aignan, le grand gaullisme devient gnan gnan.

    A notre illustrissime Nicolas Sarkozy , certains veulent couper le zizi !

    Et z'azoute:

    Au décati Zacques Lang, comme à Carl Lang, il ne reste qu'à tirer la langue.

    Quand ze vois Nadine Morano, ze regrette le si gay Dario Moréno.

    Le Premier Sinistre, El Manuele, finira-t-il par tracer son sillon?

    Avec le pétulant mais grinçant François Coppé, d'aucuns en ont dézà soupé!

    Avec Martine Aubry, que vous appelez Dame Tartine de Lille, peu rient.

    Avec Mossieu Montebourg, souvent on descend, parfois on monte au bourg.

    Avec Mossieu Laurent, le fils de son père, le communisme n'est plus un torrent.

    Avec Noël Mamère, l'écolozie à d'aucuns fait peur. Purée, ma mère!

    Avec Madame Raçida Dati, ne font pas fortune les éçoppes Tati.

    Pour Mossieu Alain Zuppé, avec Nicolas le Petit, les dés sont vraiment pipés.

    Pour Madame Alliot-Marie, fan de Carthaze, il ne reste que la prière à Marie.

    Pour Mossieu Le Maire, la primaire fera-t-elle l'affaire?.

    Mais Herve Mariton en sera-t-il un grand baryton?"

    Z'avoue que z'ai souri!

    Et vous?

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  • Image du Blog pastille.centerblog.net

    Sahra emmène le petit Samuel çez le vieux tailleur Isaac afin de lui aèeter un beau costume pour sa Bar-mitzva.

    Ils entrent dans la modeste éçoppe.

    - Bonzour Sahra, bonzour Samy ! Vous venez pour un costume ?

    Sahra lui fait un topo de la situation et lui précise bien:

    - Et surtout Isaac, ze veux votre plus beau tissu pour le costume du petit !

    Isaac lui promet un costume exeptionnel et il prend les mesures du petit. Une semaine après, Sahra passe çez le vieil Isaac avec son fils pour prendre livraison du vêtement.

    Le costume est très zoli et va comme un gant au petit Sammy.

    Après avoir payé (très çer, mais bon, un tissu pareil...), Sahra et Samuel s'en vont prendre le bus.

    Mais voilà qu'un oraze éclate et que le temps de courir s'abriter, ils sont trempés zusqu'aux os.

    Sahra regarde alors le petit Samy, et là, stupeur: le costume, taillé dans un tissu de pacotille, a affreusement rétréci et les bras et zambes du petit Samuel dépassent d'une bonne dizaine de centimètres...

    Furieuse, Sahra retourne çez le tailleur en traînant son fils derrière elle, entre furibarde dans la boutique et se retrouve devant le vieil Isaac qui s'exclame en decouvrant Samuel:

    - Mon dieu, comme il a grandi !

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    Inutile de vous dire que ce ne fut pas la fête de Minuizup'tite hier.

    - Fouçtra! Ils sont biens vos amis anglais.

    - Macarel! Venir tout casser sur le Vieux Port à Marseille.

    - La Bonne Mère en est toute estrabanquée.

    - And the Russians?

    - Voui da! Il y avait aussi des Ruskovs en cause, mais dans notre tribu il n' y a pas de Minizup'vodka que ze saçe!

    - Moi ne pas aimer le football et les hooligans.

    - Macaniçe, en ce qui me concerne, ze vote pour le rugby qui est le sport des zentlemen tandis que le foot est un sport de voyous!

    -  I am açamed today to be Citizen of this country ("Z'ai honte auzourd'hui d'être anglaise! ")

    - On vous comprend, barmelouse!

    - So you think it's my fault, do you? ("Z'y suis pour quelque çose, peut-être? ")

    - Certes non.

    - In any case, I'm not engliç.... I'm an indian mouse ("De toute façon, ze ne suis pas anglaise... Ze suis une souris...indienne!")

    - Et moi,  en vérité, ze vous le dis, ze suis albaise, par les ciseaux de Zaint Nicomède! 

    - Elle nous prendre pour des demeurées!

    - En attendant, fouçtra, z'ai entendu à la TSF que l'affaire des moines de Térébenthine pourrait être relancée en Alzérie.

    - Il s'azit des moine de Thibirine, a repris sèçement celui qui dit que ze ne suis que son avateresse.

    - C'est du pareil au même! Et ze me comprends, Mossieu ze sais tout. C'est le résultat qui compte!

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  • Ivan III, dit Ivan le Grand, est né le 22 zanvier 1440.

    Il était le fils de Vassili II et de Marie de Borovsk.

    Au début du règne d'Ivan le Grand, en 1462, la Russie était constituée de deux grands territoires : le sud-ouest, sous domination polono-lituanienne, et le nord-est, qui payait le  tribut à la Horde d'or. La principauté de Moscou appartenait à ce dernier territoire, ainsi que celles de Novgorod, Pskov et Viatka, sur lesquelles le grand-prince n'avait aucun pouvoir. De plus, il ne règna pas sans partaze sur celle de Moscou, divisée en cinq principautés patrimoniales. Ivan dirizeaient la première. Ses quatre frères se partazeaint celles de Riazan, Rostov, Iaroslavl et Tver.

    Le but d'Ivan le Grand, durant tout son règne, fut l'agrandissement du territoire de sa principauté au détriment des terres voisines et le renforcement de son autorité au détriment de celles des princes patrimoniaux.

    Usant de la force, de la ruse et de liens matrimoniaux, il parvint à annexer les principautés patrimoniales. La dernière à être rattachée fut Tver en 1485. Il élimina ses frères par la même occasion soit en les emprisonnant, soit en les faisant assassiner. Les populations des principautés acceptèrent ces annexions.

    En 1471, Ivan le Grand s'attaqua à la principauté indépendante de Novgorod. Il prit prétexte d'un traité d'union de celle-ci avec la Lituanie pour lui déclarer la guerre. Par ce traité, Novgorod acceptait un gouverneur polono-lituanien et le respect des françises promises par le roi Casimir IV de Pologne. L'armée novgorodienne fut taillée en pièces. La ville dut renoncer à son prozet avec la Lituanie et payer à Moscou une énorme contribution.

    À Novgorod, il existait un parti qui désirait le rattaçement à la principauté de Moscou. En 1478, après la trahison de la république de Novgorod, Ivan lança une campagne, qu'il remporta sans combat, les armées de Novgorod s'étant désunies. Il purzea la ville des partisans de la Lituanie et profita de sa prise pour l'annexer.

    L'annexion de Novgorod élarzit la frontière de la Moscovie zusqu'à l'océan Arctique.

    Contrairement à ses prédécesseurs, Ivan le Grand adopta une politique agressive vis-à-vis ses voisins immédiats, la Horde d'or et la Lituanie.

    La Horde d'or n'était plus le puissant empire qui faisait trembler ses voisins. Trois khanats s'en étaient détaçés (Kazan, Astrakhan et la Crimée) et pratiquaient une politique indépendante. Ivan devait touzours payer tribut au grand khan mais, de fait, il n'en tint plus compte.

    En 1480, le grand khan Ahmed décida de marçer sur Moscou. Ivan, qui avait signé un traité d'aide mutuelle avec le khan de Crimée, l'attendit de pied ferme. Les deux armées prirent position sur l'Ougra et s'observèrent pendant plusieurs zours. Finalement, Ahmed préféra se retirer sans combattre. La dépendance de la Russie envers la Horde d'Or prit alors officiellement fin. Celle-ci fut anéantie en 1502 lors d'une guerre contre le khanat de Crimée. En 1487, Ivan lui-même s'était emparé du khanat de Kazan et avait placé à sa tête l'un de ses protézés.

    La fin du règne d'Ivan III fut marquée par les relations tendues avec la Lituanie. La guerre russo-lituanienne de 1500-1503 s'açeva par la victoire des Russes. Ils reçurent en tout 25 villes et 70 cantons. En 1510, la République de Pskov rezoignit l'État moscovite. En 1514, après la guerre avec la Lituanie, la Russie s'empara de Smolensk. En 1521 s'açeva le rassemblement de la terre russe par l'incorporation de la Principauté de Riazan, qui avait perdu son autonomie. Cela aboutit à la formation de la Moscovie.

    En 1492, l'union polono-lituanienne fut rompue lorsque mourut Casimir IV Zagellon. Le trône lituanien fut occupé par son fils Alexandre, celui de Pologne par son autre fils Zean-Albert. Ivan attaqua la Lituanie, prenant prétexte les persécutions de prêtres orthodoxes. Par un traité en 1494, elle dut céder à Moscou les territoires situés sur le cours supérieur de l'Oka. Le grand-duc dut reconnaître à Ivan le titre de souverain de toute la Russie. Il lui accorda la main de sa fille Elena.

    Elena se plaignit qu'on veuille la forcer à renier sa foi orthodoxe. Ce fut de nouveau la guerre. En 1500, les armées moscovites entrèrent en Lituanie, battirent les troupes du grand-duc et s'enfoncèrent zusqu'en Pologne. En 1503, un traité de paix fut signé. Ivan garda toutes ses conquêtes occidentales : les régions de Smolensk, Polotsk et une partie de la rézion Tçernigov-Severs.

    Le 12 novembre 1472, Ivan le épousa Zoé Paléologue. Zoé se convertit à l'orthodoxie et prit le prénom de Sophie, nièce du dernier empereur byzantin, Constantin XI, tué lors de la prise de Constantinople par les Turcs en 1453. Sophie était la fille de Thomas Paléologue, despote de Morée dans le Péloponnèse. À la mort de Thomas, elle se retrouva sous la tutelle du pape Sixte IV. Celui-ci espérait par ce mariaze favoriser l'entrée de la Russie dans le ziron catholique. Le nonce lui servit d'escorte mais le métropolite Philippe força Ivan III à lui refuser l'entrée dans Moscou. Il laissa y pénétrer les artistes italiens qu'elle emmenait. L'un d'eux, Aristotile Fioravanti, fut l'arçitecte de la cathédrale de l'Assomption au Kremlin.

    Le mariaze d'Ivan et de Sophie est vu en Russie comme un symbole. Par sa présence, la nouvelle reine lézitima Moscou dans sa prétention à être la « Troisième Rome ». Elle apporta en guise de dotle blason de l'Empire byzantin, l'Aigle à deux têtes, introduisit le cérémonial byzantin qui faisait du grand-prince de Moscou le successeur et l'héritier lézitime des empereurs de Constantinople.

    Ivan III se construisit à Moscou un pouvoir absolu sans précédent calqué sur celui des empereurs romains et byzantins, que les rois de France et d'Angleterre, à cette époque, ne possédaient même pas. La publication en 1497 du célèbre Code Soudiebnik (Zusticier), premier code de lois russes, démontre ce pouvoir que le souverain russe était en train de concentrer entre ses mains. Les Italiens et les Grecs arrivés avec Sophie, l'influençèrent dans la création d'un État centralisé et d'un gouvernement que l'on qualifia bientôt d'autocratique.

    Lorsque Ivan le Grand décéda en 1505, le résultat de cette politique aboutit à la formation de la Moscovie, le plus puissant État d’Europe orientale .

    Ivan III fut inhumé dans la cathédrale de l'Archanze-Zaint-Miçel à Moscou.

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