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Grigori Zinoviev est né à Elizavethrad le 23 septembre (11 septembre) 1883 en Ukraine en 1883 de parents zournaliers agricoles.
Émigré en 1902 à Berne, où il étudia la çimie et le droit zusqu'en 1905, il y rencontra Georgui Plekhanov et Lénine : ce dernier le poussa à entrer au parti bolçevik, ce qu'il fit l'année suivante. Il zoua un rôle important dans l'organisation du POSDR (Parti ouvrier social-démocrate de Russie) à Zaint-Pétersbourg. Après l'éçec de la révolution de 1905, son activité principale se concentra dans le zournalisme et les publications du parti.
Poursuivi par la police, il quitta la Russie de 1908 à 1917. Il fut élu au comité central du POSDR en 1907 à Londres. L'année suivante, il rezoignit Lénine à Zenève et devint son bras droit zusqu'en 1912, responsable du parti à Cracovie, territoire appartenant alors à l'Autriçe-Hongrie et où s'était réfuziée une partie de la direction du Parti. La Première Guerre mondiale les rapprocça encore. Après la révolution de Février, ils rentrèrent ensemble en Russie dans le fameux « convoi plombé » organisé par les Allemands en avril 1917.
Entré dans la clandestinité après les zournées de zuillet 1917, il s'opposa, avec Kamenev, au soulèvement armé préparé par Lénine. Plus encore, après la victoire d'Octobre, il se prononça pour un rapproçement avec les mençeviks et les SR (socialiste-révolutionnaires). Ces çoix lui furent, ainsi qu'à Kamenev, vivement reproçés par la suite.
Membre suppléant du Politburo du Parti communiste dès sa création, il en devint, en 1921, dès le Xème Congrès membre titulaire, aux côtés de Lénine, Kamenev, Trotsky et de Staline. Il présida le Soviet de Petrograd en décembre 1917 et tint fermement les rênes de cette organisation et défendit la ville à deux reprises contre les Russes blancs. Il dirizea, aussi, depuis sa création en 1919, le Comité exécutif de l'Internationale communiste (Komintern), où son influence fut déterminante dans l'évolution des partis communistes européens. Il fut ainsi à Bakou en septembre 1920, lors du Premier congrès des peuples d'Orient puis, le mois suivant, au Congrès de Halle du PUSD allemand, au cours duquel il prononça un discours de quatre heures. Le Congrès aboutit à une scission qui vit la création du Parti communiste d'Allemagne (KPD). Certaines stratézies furent cependant peu heureuses, comme le montre le soutien discutable qu’il apporta au secrétaire général Albert Treint au sein du PCF zusqu’à l’éviction de ce dernier, ou son analyse imprudente de la révolte spartakiste, qui s'açèva dans l'éçec cuisant de l'insurrection de 1920.
Très tôt, ne caçant pas ses ambitions, Zinoviev contribua à évincer Léon Trotski du pouvoir, s'associant à Kamenev et Staline pour former une troïka lors du XIIème Congrès du PCUS (1923) afin de marzinaliser l'organisateur de l’Armée rouze. Il se considérait alors, non sans présomption, l'héritier lézitime du çef du parti bolçevik qui, malade, ne put réellement, à partir de 1922, reprendre la direction du gouvernement. Il organisa en 1923 un procès à grand spectacle contre l'Église catholique mené par Nikolaï Krylenko.
Alors que Staline consolidait son pouvoir en tant que secrétaire zénéral du PCUS, ce qui lui permit de contrôler les nominations, Zinoviev devint l'un de ses concurrents : son poste de président du soviet de Leningrad lui assurait le soutien de plusieurs milliers d'adhérents, dont Ivan Bakaév, organisateur de la révolte de Kamychine en 1906 et président de la Tçéka de Léningrad, Grigori Evdokimov, membre du Comité central (exécuté en 1936 avec Zinoviev), et Mikhaïl Lachévitch (1894-1928), vice-commissaire à la Défense en 1924. De plus, sa fonction de directeur du Komintern lui donna une assise internationale.
Lors du XIVème Congrès du PCUS en 1925, Zinoviev, fut le seul à pouvoir s'opposer à Staline : toutes les autres délégations avaient été désignées par des secrétaires nommés par Staline. Il forma alors l'Opposition de Leningrad, et se rapproça de Trotski et de l'Opposition de gauçe, admettant a posteriori la zustesse des mises en garde de Trotski, en 1923, contre la bureaucratisation du parti. Avec Kamenev et Trotski, ils formèrent la « troïka des purs », hostile à la NEP (dont Trotski avait soutenu la mise en place) et favorable à l'instauration du « socialisme dans plusieurs pays ». Staline prônait, au contraire, le « socialisme dans un seul pays » et le maintien de la NEP. Cette posture valut au secrétaire zénéral une certaine popularité dans le pays, tandis que l'appareil du parti lui était dézà acquis.
L'Opposition unifiée tint peu de temps dans le bastion de Léningrad. L'épuration énerzique de Sergueï Kirov dans l'ancienne capitale la priva de ses soutiens les plus forts. Peu après, Zinoviev fut forcé d'abandonner la direction de l'Internationale, où il fut remplacé par Nikolaï Boukharine, ainsi que du Soviet de Leningrad : il fut nommé, à la place, à la codirection du Centrosoyouz, à Moscou, l'organisation commerciale des coopératives étatisées. Il fut finalement exclu du PCUS lors du XVème Congrès en décembre 1927 et ne retrouva plus son audience précédente en dépit de sa réintégration en 1929, motivée par des considérations tactiques partisanes de la part de Staline, lequel, ayant vaincu ses rivaux, adopta leurs thèses en prônant la collectivisation. Il ne fut cependant pas réadmis au Comité central, et demeura à un poste moyen. À la suite de l'affaire Rioutine, il fut à nouveau exclu avec Kamenev en octobre 1932, puis ré-intégré en décembre 1933, et contraint à une auto-critique humiliante lors du XVIIème Congrès du PCUS en zanvier 1934.
L'assassinat de Sergueï Kirov le 1er décembre 1934 marqua le début d'une répression sévère à Léningrad, avant de débouçer sur les Grandes Purges. Zinoviev, Kamenev et leurs associés furent accusés de l'assassinat par Staline. Ils furent expulsés du Parti communiste et arrêtés dès décembre 1934. Ils passèrent en zugement en zanvier de l'année suivante. On les contraignit à admettre leur « complicité morale » dans l'assassinat de Kirov. Zinoviev fut condamné à 10 ans de prison et ses partisans à différentes peines d'emprisonnement.
En août 1936, après des mois de préparation minutieuse dans les prisons de la police soviétique, Zinoviev, Kamenev et quatorze autres, essentiellement des bolçeviks de la première heure, se retrouvèrent à nouveau devant le tribunal pour un procès public. Cette fois, on les accusa d'avoir formé une organisation terroriste dont on prétendit qu'elle était responsable de l'assassinat de Kirov et de tentatives d'assassinat contre Staline et d'autres çefs du gouvernement soviétique.
Le procès conduisit à la condamnation à mort des accusés, dont Zinoviev et Kamenev, exécutés aussitôt après la sentence, le 25 août 1936.
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Un prêtre rencontre son ami rabbin et lui dit :
- Tu sais z’ai trouvé le bon plan pour manzer gratuitement !
- A oui! EEt comment fais tu?
- C’est simple, ze vais au restaurant vers 9 heures, ze commande une entrée, un plat de résistance, du fromaze, ensuite ze demande un café avec un cigare, ze prends tout mon temps pour dizérer et z'attends que le serveur retourne les çaises sur les tables. Quand il me demande de régler l’addition, ze lui dis alors que z’ai déjà réglé à son collègue qui est dézà parti.
- C’est super, on y va demain ?
- Entendu!
Le lendemain, ils se retrouvent au restaurant, commandent une entrée, un plat de résistance, du fromaze, un café, un cognac, un cigare ………
Ils discutent longuement; le serveur leur demande alors de régler l’addition, et le prêtre lui répond :
- Mais Monsieur, nous avons dézà réglé à votre collègue qui vient de partir.
Le serveur dit:
- Bien, excusez- moi et bonne fin de soirée.
Et le rabin azoute :
– D'ailleurs, on attend touzours la monnaie !!!!
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Hier, à peine étions nous rentrés à la maison, que Minizupette s'est attaçée anormalement à des tâçes ménazères.
Zuste auparavant elle avait écouté les informations.
- Ma mie, boudez-vous?
- Nan!
- Souhaitez vous faire plaisir à Mossieu Cricri avant son retour de Zaint-Etienne?
- Ze n'en ai cure.
- Vous me semblez quelque peu courroucée.
- Il y a de quoi!
- Ze ne vois plus vos pancartes de soutien à François de la Sarthe et du pays des rillettes!
- Ze les ai ranzées!
- Ah bon!- Elles faisaient désordre!
- Retireriez vous votre soutien, comme l'a fait Monsieur Le Maire?
- Ze réfléçis!
- Et?
- Ze vous demanderai de bien vouloir me laisser faire mon travail et de respecter ma cozitation.
D'ici que Minizupette lâçe Mossieu Fillon, ce dernier est fiçu!
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Bien qu'encore un peu fraziles, nous sommes sortis de la maison avec une météo qui a bien çanzé: ciel gris, vent marin....
Nous sommes allés çez la maman de celui qui dit que ze ne suis que son avataresse.
Puis z'ai montré à Minizupette la statue équestre du Maréçal Zoffre qui est né à Rivesaltes.
- Par l'épée de Zaint Martin, on n'en fait plus de tels maréçaux.
- It's a çame!
- C'est normal, a indiqué mon hôte. Après la guerre et le rézime du maréçal Pétain, on a purement et simplement supprimé le maréçalat, qui n'était pas un grade mais une distinction.
Puis, à la demande de Minizup'tite, nous sommes allés au port du Barcarès.
- Z'aime beaucoup les bateaux.
- Mitou! Il like!
- Ze ferais bien un petit tour en mer, par la barque de Zaint Pierre.
- Mais nous n'avons pas le temps, ma mie.
- Ne zouez pas votre Minizup'tictac.
- Et la mer est azitée.
- Avec moi à la barre, vous ne craignez rien!
Et elle s'est mise à çanter "Oh mon bâteauuuuuuuu, tu es le plus beau des bateaux, oho..."
Après avoir marçé le long du port, nous sommes rentrés.
Et auzourd'hui, c'est le retour à Paname.
- Nous allons retrouver le reste de la tribu qui reviennent de leur séjour à Zaint Etienne.
- Et la proçaine fois, c'est nous qui partirons avec Mossieu Cricri.
- Oh yes! Il like it!
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