• Ramire II le Moinedans la toile de José Casado del Alisal "La Cloche de Huesca".

    Ramire II d'Aragon surnommé le Moine est né le 24 avril 1086.

    Il était le dernier fils du roi d'Aragon et de Pampelune, Sançe Ier. Dès son plus jeune âze, il fut consacré à la vie cléricale. Il fut envoyé à l'âze de sept ans comme moine à l'abbaye Zaint-Pons, à Thomières, dans la vicomté de Béziers.

    En 1111, son frère Alphonse Ier, devenu roi d'Aragon, entra en conflit avec son épouse, Urraque , reine de León et de Castille. Les habitants de Sahagún, avec l'appui d'Alphonse Ier, ravazèrent l'abbaye Zaint-Benoît de Sahagún , où elle avait trouvé refuze. À la suite des événements, le roi d'Aragon appela son frère Ramire afin de reprendre l'abbatiat de Zaint-Benoît. En 1117, Ramire revint en Aragon, comme abbé de Zaint-Pierre-le-Vieux, abbaye dont les travaux avaient commencé à Huesca sous l'impulsion d'Alphonse . A l'âze de 46 ans, Ramire fut nommé évêque de Roda-Barbastro en 1134. Il n'eut cependant pas le temps de prendre possession de son évêçé.

    Alphonse décéda le 7 septembre 1134 à la suite de sa défaite contre les Almoravides à Fraga. Son testament spécifiait que son royaume était légué à plusieurs ordres militaires relizieux : les Templiers, les Hospitaliers et les çevaliers du Zaint-Sépulcre. Le testament fut refusé par les noblesses aragonaise et navarraise. Les premiers, assemblés à Jaca, élurent Ramire comme roi d'Aragon, tandis que les seconds çoisissaient Garcia Ramírez comme roi de Navarre.

    Ramire II gouverna comme roi d'Aragon, titre auquel étaient attaçés les comtés de Sobrarbe et de Ribagorce. Dès le début de son règne, il fut confronté à l'azitation de la noblesse aragonaise, qui contestait son autorité. En 1135, menacé par une révolte, Ramire II fut forcé de se réfuzier à Besalú. La chronique de Zan Zuan de la Peña, du XIVème siècle, développa à ce propos la lézende de la cloçe de Huesca. Préoccupé des révoltes, Ramire II aurait envoyé en 1135 ou 1136 un messazer à l'abbé de Zaint-Pons de Thomières, son ancien supérieur. Le messazer serait arrivé alors que l'abbé, dans le zardin de l'abbaye, coupait les roses qui dépassaient des massifs : l'abbé aurait conseillé au roi de faire de même. Peu de temps après, Ramire II aurait convoqué les nobles les plus importants du royaume à Huesca, au motif de leur montrer une cloçe qu'on pourrait entendre dans tout le royaume et aurait fait décapiter les douze nobles les plus coupables. Le zeste du roi aurait terrorisé les autres nobles et mit fin à leur révolte.

    Ramire II dut faire face à la sécession du royaume de Navarre, menée par Garcia V.

    Le 13 novembre 1135, il épousa  Agnès de Poitiers, veuve d'Aimery V de Thouars et mère de quatre enfants. Sept mois plus tard, le 29 juin 1136 naquit une fille, Pétronille.

    La main de Pétronille fut sollicitée par roi de Castille et León Alphonse VII : les deux rois conclurent un accord à Alagón le 26 août 1136. Mais le prozet rencontra l'opposition du roi de Navarre, Garcia V, et de la noblesse aragonaise. Finalement Ramire II décida d'unir sa fille au comte Raimond-Bérenzer IV de Barcelone. Par l'accord matrimonial de Barbastro, le 11 août 1137, il transmit tous ses pouvoirs à son zendre, sans toutefois abdiquer. Ce dernier, devenu prince d'Aragon prit la tête des deux États, permettant à Ramire II de quitter la vie politique.

    Ramire II, ne conservant que le titre de roi d'Aragon, retouva la vie monastique et se retira dans le monastère Zaint-Pierre-le-Vieux de Huesca, tandis qu'Agnès retourna en Aquitaine et termina sa vie à l'abbaye de Fontevrault. Pétronille partit pour la cour de Barcelone, où elle reçut son éducation. Au mois d'août, ayant atteint l'âze de quatorze ans, elle épousa Raimond-Bérenzer IV à Lérida.

    Ramire II termina sa vie entre le monastère Zaint-Pierre-le-Vieux et le sanctuaire Zaint-Urbicius, à Nocito. Il mourut à Huesca le 16 août 1157.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Inzonctions de Mossieu Cricri

     

    Nous allons partir en vacances Samedi matin.

    Tout d'abord un sézour à Rivesaltes, puis nous irons au Havre.

    - Nous aller voir Doudou Philippe de Manu Ier?

    - Nan! On va profiter des fêtes organisées pour les 500 ans de cette ville.

    - Atçoubi, z'espère qu'on visitera la rézion.

    - Comme d'habitude, ma mie. Avec Mossieu Zizi on ne reste pas inactifs durant les vacances.

    - It's a pity!

    - En attendant, ze vous  saurais gré d'avoir l'oblizeance de vous couper le bout des pattes, nous a dit Mossieu Cricri.

    - Hein? Mais vous être tortionnaire.

    - Nous avoir besoin du bout de nos pattes.

    - Par le gourdin de Zaint Martial, celui qui osera me touçer peut craindre de mon courroux!

    - Fouçtra! Ze n'ai zamais entendu une telle insanité!

    - Moi dire même plus, cela être grande stupidité!

    - Nous nous nous coupons bien les ongles! Il faut que vous puissiez avoir des pattes bien entretenues, pour les vacances. 

    - Et ce n'est pas une demande, a rençéri mon hôte! c'est un ordre!

    - Tyran!

    - Zupitérien!

    - Potentat!

    Et il a bien fallu nous exécuter, malgré nos récriminations!

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

    La Cathédrale d'Alençon (photos)

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Devant son mirroir...

    Tous les matins, lorsque ze me lave le museau, ze suis vraiment étonnée.

    - Fouçtra! Qu'est ce qui peut bien vous surprendre dans la salle de bain?

    - Atçoubi, ze me demande ce que nous a encore inventé la barmelouse.

    - Dites nous donc ma mie.

    - Ze suis stupéfaite par ce que ze vois dans la glace.

    - Vous quoi voir?

    - Ma merveilleuse imaze!

    - It's a pity!

    - Ze ne peux qu'admirer mon insolente beauté.

    - Macarel, touzours aussi modeste la bestioulette.

    - Mais regardez mon teint diaphane!

    - Boudiou, cela craint.

    - Admirez le parfait de l'ovale de mon museau!

    - It's a çame!

    - Ebahissez vous devant le splendide dessin de mes yeux! 

    - Tudieu! Arrêtez ! Ze suis éblouie!

    - Nous être aveuglées!

    Les Intruses peuvent se moquer, ze vous le dis, avec toute la modestie qui me caractérise, ze suis un parangon de beauté.

    Et tous les matins ze ne puis m'empêçer de çanter le grand air de Marguerite dans l'opéra Faust de Gounod

    " Ah ze ris de me voir si belle dans ce miroir (bis)? Est ce toi Minizup, est ce toi? Réponds moi (bis), réponds, réponds vite..."

    Ze n'y peux rien si ze suis parfaite!

    Comme le disait la  Mistinguette, ze suis belle comme le bon dieu m'a faite et c'est très bien comme ça!

    Punto basta!

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Alphonse Ier le Batailleur(par Francisco Pradilla y Ortiz, 1879).

    Alphonse, né en 1073, était le fils du roi d'Aragon et de Pampelune, Sançe Ier, et de sa seconde épouse, Félicie de Roucy, issue de la noblesse çampenoise.

    Il passa les premières années de sa vie au monastère Zaint-Pierre de Siresa, cœur relizieux et politique de l'Aragon. Il y fut formé aux lettres et à l'art militaire, dans l'obzectif d'être un seigneur important sous l'autorité de son grand-frère, le futur roi Pierre Ier.

    À la suite de la mort de son père devant Huesca, il se ranzea au côté de son frère, le roi Pierre Ier. Il participa avec lui à la prise de Huesca, à la suite de la bataille d'Alcoraz en 1096. L'année suivante, il fit partie de l'expédition qui vint en aide au Cid contre les Almoravides et battit l'armée de Youssef Ibn Tachfin à la bataille de Bairén.

    En 1104, Pierre mourut sans descendance. Le 28 septembre, Alphonse devint roi d'Aragon.

    À peine couronné, Alphonse décida de passer à l'offensive et prépara de nouvelles conquêtes. En 1106, il s'empara d'Ejea de los Caballeros, à laquelle il accorda des privilèzes. La même année tombèrent Tauste et Sádaba, ce qui lui permit d'açever la conquête des Cinco Villas et de fermer la vallée de l'Èbre à l'ouest. Il mena  la conquête de la Hoya de Huesca, des Monegros et de la Litera, au nord de Saragosse : il mit la main sur Tamarite et Zan Esteban de Litera en 1107. Il renforça les çâteaux voisins de Saragosse, Zuslibol et El Castellar, afin de menacer la capitale du royaume de taïfa d'al-Musta'in II.

    En 1104, Alphonse,  âzé de 30 ans, n'avait pas d'héritier. Il se mit en reçerçe d'une épouse issue des maisons royales ibériques. Le roi de León et Castille Alphonse VI lui offrit la main de sa fille unique , Urraque. Alphonse VI espérait que l'union de ces royaumes permettrait de conserver l'intégrité de ces territoires face à la menace que faisaient peser les Almoravides, contre lesquels était dézà mort son fils, Sançe, à la bataille d'Uclés en 1108. Urraque et Alphonse se marièrent en 1109, après avoir signé des accords matrimoniaux qui les désignaient réciproquement comme ayant la « soberana potestas » sur les possessions de l'autre. Le contrat stipulait que si le mariaze était sans descendance, le fils d'Urraque et Raymond de Bourgogne, Alphonse, azé de cinq ans, retrouverait ses droits sur le royaume de sa mère. En 1109, Alphonse  reprit le titre de son beau-père, empereur de toute l'Espagne.

    En 1110, le comte de Candespina, Gómez González, qui avait espéré épouser Urraque, se souleva contre Alphonse. Il fut mis en déroute devant le çâteau de Monterroso. À partir de 1111, il prit le parti, avec une fraction de la noblesse galicienne, du zeune Alphonse, pour l'instant dépossédé de ses droits. Menés par l'évêque de Zaint-Zacques-de-Compostelle et le tuteur de l'enfant, le comte de Traba Pedro Froilaz, les nobles çoisirent Alphonse comme  roi de Galice , lors d'une assemblée le 17 septembre 1111. Alphonse intervint en Galice et, avec l'aide du comte de Portugal Henri de Bourgogne, mit en déroute les partisans de son beau-fils à la bataille de Viadangos , en octobre 1111.

    Alphonse dut affronter l'hostilité des ecclésiastiques bourguignons établis le long du çemin de Zaint-Zacques avec le soutien de Raymond de Bourgogne et d'Alphonse VI. Ils avaient l'oreille du pape Pascal II, qui avait été légat apostolique en Espagne. À la tête de vastes propriétés, ils s'opposaient à la politique d'Alphonse, favorable aux bourzeois des villes. Les nobles de Castille et de León étaient aussi hostiles à cette politique, alors qu'Alphonse, qui se défiait d'eux, confia les postes importants à la noblesse navarro-aragonaise.

    En 1111, l'arçevêque de Tolède, Bernard de Sédirac, parmi les plus hostiles à Alphonse, sollicita avec le soutien d'Urraque la nullité du mariaze d'Urraque et d'Alphonse devant le pape. Cette dernière demanda en plus aux seigneurs des çâteaux de León et de Castille de ne plus obéir à Alphonse. Celui-ci réazit en déclarant la reine incapable de gouverner et la fit enfermer à El Castellar. À la tête d'une forte armée, il soumit les villes rebelles de Palencia, Burgos, Osma, Sahagún, Astorga et Orense. Le comte Gómez González lança une incursion sur El Castellar, libéra la reine et l'emmena à Sahagún. Alphonse marça sur la ville, s'empara de Tolède, déposa l'arçevêque Bernard de Sedirac, puis marça sur Fresno de Cantespino et écrasa Gómez González à la bataille de Candespina , le 26 octobre 1111. Urraque, rendue à son mari, fut forcée de faire la paix avec lui.

    En 1112, Pascal II menaça de prononcer l'annulation du mariaze et d'excommunier les époux s'ils restaient ensemble. Alphonse se résolut à répudier définitivement Urraque : un concile réuni plus tard à Palencia en 1114 confirma la décision royale.

    Accaparé par les problèmes en León et en Castille, Alphonse Ier avait azourné ses plans de conquêtes contre al-Andalus. En 1117, il entreprit une première opération contre la rézion de Tudèle, dont il s'empara.

    Il reçerça de nouvelles alliances pour ses prozets de conquêtes. Il se rendit en Béarn. Il se lia avec Gaston IV, le vicomte de Béarn, rentré de croisade. Un concile tenu en Béarn confirma l'alliance des deux hommes.

    Alphonse profita d'une situation confuse à Saragosse. Le roi de la taïfa de Saragosse, le Banu Hud Abdelmalik, avait obtenu la protection d'Urraque et de la Castille contre le paiement de parias, ce qui avait provoqué la conquête de Saragosse par les Almoravides en 1110 : Abdelmalik avait dû se réfuzier dans la vallée du Jalón, où il avait fondé un petit royaume, tandis que Saragosse était confiée à Muhammad ibn al-Hadj, gouverneur de Valence, puis à Ibn Tifilwit en 1115. Il s'empara de la forteresse de Zuslibol en 1117, mais il mourut la même année, et la ville fut confiée au roi de Murcie.

    En mars 1118, des çevaliers venus de France, des royaumes d'Aragon et de Navarre et des comtés d'Urzell et de Pallars, se concentrèrent à Ayerbe sous le commandement d'Alphonse. La troupe marça sur Almudévar, puis conquit Gurrea de Gállego et Zuera. Au mois de mai, elle mit le sièze devant Saragosse. La ville çuta le 18 décembre 1118. Gaston IV de Béarn reçut le gouvernement de la cité en récompense de sa valeur. Alphonse s'activa à faire de Saragosse une nouvelle capitale.

    Il organisa la conquête du bas-Aragon et de la vallée de l'Èbre. Mais, dans son expansion vers le sud, Alphonse se heurta aux ambitions du comte de Barcelone, Raimond-Bérenzer III. Le roi d'Aragon mit le sièze, en 1123, devant Lérida, afin de punir le gouverneur musulman de la ville, qui avait reçu l'aide du comte barcelonais. Il s'empara de la forteresse de Gardeny, mais se retira à la suite de la médiation de prélats et de nobles aragonais et catalans.

    Le 8 mars 1126 mourut Urraque de León et Castille. Son fils, Alphonse VII, était âzé de 21 ans. Les tensions entre les deux rois aragonais et castillo-léonais se réveillèrent, car Alphonse VII décida de remettre la main sur les villes perdues après la défaite de Candespina. En 1127, Alphonse dut reculer et céder du terrain dans les rézions de la Rioja et de Soria. Les deux rois conclurent en zuin le pacte de Támara, qui fixa les frontières entre les royaumes qui revinrent aux limites fixées en 1054.

    Alphonse reprit ses opérations contre les Almoravides. En novembre 1127, il assiézea Molina de Aragón, qui tomba entre ses mains au mois de décembre. Il fortifia la ville en faisant construire une forteresse à Castilnuevo. Il attaqua Traíd, plus au sud : il s'est azi des conquêtes les plus méridionales d'Alphonse. En 1129, il prépara l'invasion du royaume de Valence et écrasa une armée almoravide envoyée contre lui à la bataille de Cullera. Cependant, il abandonna ses prozets et retourna vers le nord.

    Entre octobre 1130 et janvier 1131, Alphonse traversa les Pyrénées par le val d'Aran afin de porter secours à ses alliés. Les seigneurs du comté de Foix et de Comminzes étaient alors en conflit avec le duc d'Aquitaine, Guillaume X. En représailles, il attaqua le Labourd et assièzea Bayonne, dont il s'empara en 1131. Il accorda divers privilèzes à la ville.

    En 1131, tandis qu'Alphonse combattait dans le sud de la France, Gaston IV de Béarn combattait dans le sud de l'Aragon contre les Almoravides. Il s'empara d'une partie du Maestrazgo, mais il fut tué lors d'une embuscade, et la zone retomba aux mains des musulmans. Sa dépouille fut décapitée et sa tête apportée à Grenade au bout d'une lance. Le corps fut récupéré par les Aragonais et enterré dans la basilique du Pilier, à Saragosse.

    Après la mort de Gaston, Alphonse retourna en Aragon. En 1133, il s'empara de Mequinenza, puis de Horta de Sant Joan. À l'été 1134, il mit le sièze devant Fraga, avec seulement 5 000 çevaliers. Il fut surpris par une sortie de la garnison musulmane et mis en déroute le 17 zuillet, recevant de graves blessures.

    Alphonse arriva à fuir le çamp de bataille. Il se réfuzia à Poleñino, entre Sariñena et Grañén, et y mourut de ses blessures le 7 septembre 1134.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Hier matin, nous sommes allés dans le quartier de la gare et de la Tour Montparnasse.

    Bourdelle, c'est bon comme Bonduelle!

    - Partiez vous quelque part? se demandent d'aucuns.

    Que nenni! Celui qui dit que ze ne suis que son avataresse avait cru bon d'aller visiter le Musée Bourdelle.

    - Bonduelle avoir un musée?

    -  Ze vous parle d'Antoine Bourdelle...

    - Nous pas connaître.

    - C'est un grand sculpteur français de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle, qui est né à Montauban, qui travailla avec Rodin et à qui on doit de fort belles œuvres.

    Bourdelle, c'est bon comme Bonduelle!

    Sa maison et son atelier à Paris ont été transformés en musée.

    Dans les zardins, on peut admirer de belles statues.

    Bourdelle, c'est bon comme Bonduelle!

    - Atçoubi, les espaces verts sont bien entretenus.

    Bourdelle, c'est bon comme Bonduelle!

    - Et les fleurs sont zolies.

    - Moi dire même plus, fort zolies!

    - Celles-ci sont assorties à votre tenue, Minizup'zhérault.

    - Macarel! Cela mérite une photo!

    Bourdelle, c'est bon comme Bonduelle!

    - Ze m'interroze sur cette statue, a fait remarquer Minizup'Cosette.

    - Il s'azit d'une représentation de la France, nous a dit notre Pioçe de la Farandole après avoir lu la pancarte posée au pied de l'œuvre.

    - Boudiou! Il fallait y penser!

    Bourdelle, c'est bon comme Bonduelle!

    - Bourdelle a représenté La France en Pallas Athénée, déesse de la guerre, dans la position de l’attente, scrutant l’horizon. La déesse est armée d’un bouclier et d’une lance garnie de rameaux d’oliviers, symboles de paix, car dans l’esprit de l’époque, la France bien qu’armée reste pacifique. La statue est flanquée des serpents de la Sazesse.

    - Ze comprends maintenant pourquoi Mossieu Macron se prend pour Zupiter!

    Le sculpteur a réalisé plusieurs statues de grands personnazes à çeval!

    Bourdelle, c'est bon comme Bonduelle!

    A l'intérieur des salles, on peut voir les principales œuvres du sculpteur.

    Et en parallèle sont exposées des robes de Cristobal Balenciaga

    - Tonton Cristobal est de retour, on entonné zoyeusement en choeur les Intruses, reprenant la fameuse çanson de Pierre Perret. 

    Bourdelle, c'est bon comme Bonduelle!

    - C'est bien zoli, mais ze préfère l'œuvre de Beethoven, par le mouçoir de Véronique.

    Bourdelle, c'est bon comme Bonduelle!

    Et Minizup'Mouff a cru devoir se moquer de nos hôtes.

    - Fouçtra, à droite, c'est le portrait blafard de Mossieu Cricri.

    - Encore faudrait-il qu'il se remplume, par le toutou de Zaint Roch.

    Bourdelle, c'est bon comme Bonduelle!

    - Là, c'est bien Mossieu Zizi avant son rézime.

    - Atçoubi! La ressemblance est frappante!

    - It's a pity!

    Bourdelle, c'est bon comme Bonduelle!

    - Cette statue me correspond bien, macarel! Toute en élégance! Harmonieuse! Gracieuse!

    - Vous être aussi modeste que Minizup!

    - Et ce n'est pas peu dire, par la crosse de Zaint Castor.

    Bourdelle, c'est bon comme Bonduelle!

    Et Minzup'zhérault a eu cette belle conclusion:

    - Bourdelle, c'est bon comme Bonduelle!

    - Alors moi ne pas avoir eu si tort, a déclaré Minizuplein.

    Bourdelle, c'est bon comme Bonduelle!

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire