Alphonse VII l'Empereur est né le 1er mars 1105 à Caldas de Reis.

Il était le fils d'Urraque, reine de León et de Castille, et du comte Raymond de Bourgogne.

En 1128, Alphonse VII épousa Bérenzère, fille de Raimond-Bérenzer III de Barcelone.

En 1152, il se maria en secondes noces avec Riçezza de Pologne, fille de Ladislas II le Banni.

À partir du 9 décembre 1117, il se permit de porter le titre d'empereur que l'on attribuait aux souverains de León, comme étant les plus proçes héritiers du royaume wisigothique. Ce titre était surtout honorifique. De plus, à la même époque c'était son beau-père (deuxième époux de sa mère), le roi d'Aragon Alphonse Ier le Batailleur, qui se présentait comme le lézitime détenteur du titre. Le différend sur le titre et sur leur souveraineté sur un certain nombre de territoires fut réglé entre les deux monarques en zuin 1127 avec la signature du pacte de Támara.

Le 26 mai 1135 à León, il fut couronné « empereur » après la mort d'Alphonse Ier d'Aragon en septembre 1134. Son ambition était, en profitant de la faiblesse passazère de l'Aragon, d'unifier sous sa coupe les territoires chrétiens des Espagnes, renouant avec les splendeurs du royaume wisigothique.

Il était le maître de l'Église, et le protecteur des musulmans, qui formaient une grande partie de ses suzets.

Son règne se termina par une campagne sans succès contre le pouvoir grandissant des Almohades. Bien qu'il ne fût pas battu, sa mort dans la passe de Muradel dans la Sierra Morena pendant son retour à Tolède intervint dans des circonstances qui montraient qu'il n'était pas l'homme qu'il prétendait, le roi de deux religions. Bien qu'il fût un grand roi, le personnage est dans une certaine mesure la victime des confusions de son époque - chrétien en croyance et ambition, mais plus qu'à moitié oriental dans sa famille.

Hier soir nous avons reçu un drôle d'appel.

Quand le téléphone a sonné, z'ai décroçé en me demandant qui pouvait bien nous appeler à cette heure.

- Allo, suis ze bien bien çez Minizup de Paris? a demandé une voix avec quelque accent.

- Elle-même. Qui la demande?

- Ici Minizup'Boubou de Ouagadougou.

- Ze vous salue bien. Que me vaut l'honneur de votre appel?

- Attendez, ze vais arrêter ma maçine à coudre qui fait beaucoup de bruit.

- Qui est ce? a demandé Minizup'Zhérault touzours aussi curieuse.

- Il me semble que c'est une parentèle d'Afrique.

- Mettez donc le haut-parleur, macarel.

- Nous vouloir entendre ce qu'elle désirer.

- Ma mie, faites attention. C'est peut-être une arnaque, par le gourdin de Zaint Martial.

- N'ayez crainte, ze suis vizilante! ... Quel bon vent vous amène, Minizup'Boubou?

- Ze voulais vous di'e que z'avais vu votre p'ésident.

- Cela nous faire une belle patte, a déclaré Minizup'iéla.

- Fouçtra! Qu'elle parle mal, elle ne prononce pas les R.

- Liminai'ement ze vous dis que z'ai été heu'euse de le 'enconter!

- Nous être ravies pour vous! Nous ne l'avoir vu qu'à la TSF.

- Mais il s'est moqué quelque peu de votre président lors de sa rencontre avec les étudiants.

- Vous savez, nous, ici, nous avons un g'and sens de l'humou'.

- Vous fîtes la moue, par la tunique de Zainte Blandine?

- Que non, bien au cont'ai're. Nous avons beaucoup 'igolé.

- Tudieu! On comprend à peine ce qu'elle dit votre nouvelle copine.

- Vous nous appelez parce que vous auriez besoin d'aide? ai ze demandé perfidement.

- Nan! Nous savons mett'e la patte à la pâte. Nous p'end'iez vous pou' des assistés pe'manents? C'est un 'aisonnement de colons, ze vous le dis.

- M'enfin, ze n'ai rien dit de pareil.

- Vous les souris blançes, vous avez tendance à nous sous-estimer.

- Si c'est pour m'enguirlander que vous m'appelez, vous pouvez briser là ma çère.

- Loin de moi cette idée. Ze voulais savoi' comment vous alliez. Z'ai t'ouvé votre numé'o avec Internet.

- Parce que vous avez le web à Ouagadougou.

- Nous sommes passés du tam-tam aux 'éseaux sociaux en quelques années,  a cru bon d'ironiser la souris noire.

- Ze vous en félicite. L'Afrique se doit de se prendre en pattes!

- D'ailleurs vous dev'iez nous rendre visite.

- Ze m'en doutais fouçtra! A peine serions arrivées, que nous finirions dans un çaudron. Ce sont des sourisophazes.

- Et avec vous, Minizup'Mouff, eux avoir de quoi manzer.

- Arrêtez vos déli'es, c'est du 'acisme.

- Nous racistes? Loin de nous de telles pensées par Zaint Kizito Omutu Kirivu. Z'espère simplement que vous êtes une fidèle de l'Eglise catholique et romaine.

- Z'appa'tiens à l'église adventiste du septième jour.

- Encore une qui adore se dorer la pilule le dimançe, a soupiré Minizup'Fandango.

- Savez quel est mon 'êve?

- Atçoubi, ze crains le pire.

- Ce 'erait de veni' vous voir à Paname.

- Nous y voilà, tudieu. Ze me doutais qu'il y avait anguille sous roçe.

- Ce n'est malheureusemnt pas possible, ma çère.

- Et pour quoi donc? Z'ai de quoi açeter mon billet, n'ayez c'ainte!

- Mais nous vivons çez des Thénardier et c'est la misère noire... Heu, excusez moi pour ce mauvais zeu de mot.

- Z'ai comp'is! Vous avez peu' que ze vous fasse honte.

- Mais que dites vous là!

- Nous adorons les boubous colorés et les coupes afros.

- Dites vous qu'ici, on est malheureuses. Une boutique de dératiseur a été ouverte à côté de çez nous. C'est vous dire comment nous sommes traitées!

- Bon! En conséquence, ze vous attends en Af'ique. Su' ce, ze vous salue.

- Z'attendrai le zour et la nuit, se sont mises à çanter les Intruses.

Gütenberg, né à Mayence

Vitraux de Zagall

Hier, Minizup'Fandango et Minizup'Kiki de Vitry s'éçinaient sur une lettre.

- A qui écrivez vous donc de la sorte, par les tétines de Zainte Agathe?

- Nous préparons notre liste pour Noël.

- Il est plus que temps que nous nous en préoccupions, a azouté l'Intruse bayonnaise. C'est dans moins d'un mois.

A cette déclaration, Minizup'Zhérault est partie d'un rire tonitruant.

- Qu'est ce qui vous rend ainsi hilare, ma mie?

- Si ze comprends bien, vous sonzez à commander des cadeaux.

- C'est cela voui....

- M'enfin, vous oublier que vous vivre çez des Thénardier.

- Et avec eux, pas de Noël et pas de présents.

- Ni de sapin de Noël...

- Pas même une p'tite crèçe, par le voile de Zainte Marie, la môman de mon doux Zésus.

- It's a pity, indeed.

- Alors nous n'aurons rien? a zémi Minizup'Fandango. Même pas un çocolat?

- Rien de rien, vous a-t-on dit.

- Z'ai une idée, pour obtenir quelques sous qui nous permettront de nous faire plaisir, a déclaré Minizup'Kiki.

- On vous écoute avec la plus grande attention, par le mouçoir de Zainte Véronique.

- Nous allons faire la mançe.

- Quoi, mendier? Mais vous avez perdu tout sens critique, macarel!

- Moi trouver que cela être plutôt sensé.

- C'est une galezade, fouçtra.

- Nein Minizup'Mouff. , Nous nous asseoir dans la rue avec une grande pancarte: " nous avoir faim, une pièce siou plait".

- Nan! Nous quêterons dans le métro et il nous faudra apitoyer les voyazeurs.

Et Minizup'Fandango a fait répéter aux Intruses des éléments de langaze.

- Nous ne sommes pas des voleuses, nous sommes seulement désarzentées.

- Nous ne pas être des étranzères, ni des immigrées.

- Nous parler français perfekt!

- Par le Zaint Calice, nous sommes opprimées et tellement malheureuses. Ayez pitié de nous par le manteau de Zaint Martin.

- On me traite comme une esclave avec des tâces ménazères non rémunérées et ze n'ai pas les moyens d'avoir une tenue décente.

- Et pourquoi pas leur dire qu'on veut des escarpins, de perles ou de zolis nœuds à çeveux tant que vous y êtes?

- Zoyeuse bonne idée!

- I agree!

- Les barmelouses n'ont pas saisi votre ironie, Minizup.

- Vous voudrez bien m'appeler désormais Minizup'Noah, ai ze annoncé aux Intrusses totalement étonnées.

- Atçoubi! Qu'est ce qu'il lui arrive à la bestioulette?

- Vous çanzer de nom?

- It's a pity.

- Nenni! z'azoute simplement un surnom à mon matricule.

- Et pourquoi faire, par la mitre de Zaint Séverin de Cologne?

- Mais pour le tennis pardi, Minizupette.

- Qu'est ce qu'elle a encore inventé? a soupiré Minizup'Fanango.

- Elle touzours avoir des idées bizarres.

- Ze vais lancer un tournoi de tennis: la Coupe Minizup.

- Fouçtra! Quelle nouvelle!

- Et quel en sera le trophée? a demandé Minizup'Kiki de Vitry.

- Une soupière!

- Ach! Qulle drôle d'idée.

- Et vous serez le premières compétitrices, mes çères amies.

- Ze me disais bien qu'il y avait un loup, palsambleu. Comme le dit Dame Tartine de Lille, quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup!

- Vous zouerez en individuel. Et mon zénie m'a permis d'avoir une idée grandiose. Vous zouerez aussi en triplette.

- Bonzour les raquettes dans le museau.

- Moi aussi ze zouerai?  a questionné Minizup'Cosette.

- Heu... Nan... Vous ramasserez les balles.

- It's a çame.

- Cela promet, par la pipe de Zaint Claude.

- Puis ze vous poser une question?

- Ze vous écoute.

- Où allons nous disputer nos parties?

- Mais à Laurent Ragos! Quelle question!