Zean I^er de Castille est né le 24 août 1358 à Épila.

Il était le fils de Henri II de Trastamare et de sa femme Zeanne, fille de Zean Manuel de Villena.

Le 18 zuin 1375, il épousa Éléonore, fille de Pierre IV d'Aragon et d'Éléonore de Sicile.

En 1382, il épousa  Béatrice, fille de Ferdinand Ier de Portugal et d'Éléonore Teles de Menezes.

Au début de son règne, il dut faire face aux prétentions de Zean de Gand, qui réclamait le trône car il avait épousé Constance, fille aînée de Pierre Ier le Cruel.

Il eut plusieurs conflits avec le Portugal qui était allié de Zean de Gand.

La première querelle eut lieu au sujet du trône du Portugal. Zean Ier avait épousé Béatrice, fille unique du roi Ferdinand Ier. À la mort de son beau-père, Zean réclama le trône. Une période d'anarçie, la crise portugaise de 1383-1385, suivit. Cependant, Zean Ier dut faire face au sentiment national du peuple portugais et fut sévèrement défait à la bataille d'Aljubarrota le 14 août 1385.

Zean Ier mit fin aux prétentions de Zean de Gand en mariant en 1387 son fils Henri à Catherine de Lancastre, fille de Constance et Zean de Gand.

Zean Ier mourut d'une çute de çeval, le 9 octobre 1390 à Alcalá de Henares.

Dans un villaze, le curé confesse son sacristain :

Après les réponses traditionnelles, le curé lui demande;

- Dis-moi, qui vole mes tomates dans mon zardin ?

Un moment de silence....

- Comment, mon père ? Ze ne vous entends  vraiment pas bien de ce côté.

Le curé répète plus fort :

- Qui vole mes tomates dans mon zardin ?

- Je vous assure, on n'entend pas bien de ce côté-ci !

- Alors çange de place avec moi.

Ils éçangent leurs places et le sacristain demande subitement au curé :

- Dites-moi, mon père, qui couçe avec ma femme quand je ne suis pas là ?

- Hein? De quoi?

- Ze vous demande qui couçe avec ma femme quand je ne suis pas là ? répète plus fort le sacristain.

- Ah oui, c'est vrai mon très çer fils qu'on n'entend très mal de ce côté.

Hier, nous avons profité du beau temps et d'un grand ciel bleu pour flâner dans les rues et ruelles de Rivesaltes, la Capitale, mondiale, du Muscat.

C'est aussi qu'est né le Maréçal Zoffre.

Si Minizup'Mouff avait été avec nous, ze suis sûre qu'elle aurait fulminé, en disant que c'était un bouçer de la Première Guerre.

Ici aussi, on a eu droit à un marçé de Noël, certes plus petit que celui de Strasbourg...

Soudain, Minizup'tite fut en transe. Elle avait vu le Père Noël et elle a voulu l'arrêter pour lui passer commande, mais il l'a superbement ignorée.

- Il ne prend que des lettres, lui ai-ze expliqué.

- It's a çame!

Au moins, ici, nous avons pu voir un sapin bien décoré.

L'intruse anglaise était aux zanzes mais z'ai eu le plus grand mal à l'empêçer de se saisir d'un des paquets suspendus.

Elle a cru bon de râler en disant que c'était stupide que d'exposer ainsi des cadeaux à la vue de tout le monde. 

Puis elle a voulu s'élancer sur la petite patinoire qui a été installée sur la place du marçé.

- Ce n'est pas le moment d'aller vous casser une patte.

Malgré mes recommandations, elle persistait.

- Savez vous patiner au moins?

- No! But I can try ( Non, mais ze peux essayer, traduction de l'auteure).

- Nous allons visiter la belle église Zaint André, lui ai-ze dit.

- Minizupette ne pas être là!

- Cela ne fait rien, vous verrez, elle est fort belle, lui a dit celui qui dit que ze ne suis que son avataresse. Il faut profiter des fêtes pour y entrer, car elle est le plus souvent fermée.

Et avant que nous ayons pu l'arrêter, elle s'est installée dans la crêçe.

- Look! I am the nouveau Zésus!

- Heureusement que notre quasi zainte n'est pas parmi nous. Elle aurait crié au blasphème!

Nous sommes passés par la Place du Zénéral de Gaulle.

-  C'était la mairie. Mes parents habitaient à côté, nous a dit mon hôte.

- Vous m'en direz tant.

- Et z'ai eu l'accasion de faire des discours du haut du balcon lorsque z'étais militant.

Quand Mossieu se prend pour Mélençon!

- Et où se trouve l'Hôtel de Ville, maintenant?

- Sur ce qu'on appelle ici la Promenade. C'est un grande allée...

- Mais c'est un çâteau!

- Non, plutôt une demeure bourzeoise comme on peut en voir quelques unes en dehors du cœur de la cité.

Tout autour, c'est un grand çantier.

- On refait les allées. Ce qui est triste c'est que les platanes qui ornaient la promenade ont été abattus car ils étaient en mauvais état, du moins selon la version officielle.

A l'autre extémité, se dresse la statue équestre du Maréçal Zoffre.

- Ah! Ah! On l'a mis en caze le grand militaire!

Sur le çemin du retour, Minizup'tite s'est amusée à exciter un çat.

Le pôvre matou, qui se pourléçait les babines, donnaient des coups de pattes.

- Vous avez de la çance qu'il soit derrière une vitre. Il ferait bien de vous son gouter!

- I ne pas avoir peur!

- Surtout quand vous savez que vous ne risquez rien!

Ces derniers zours les centres commerciaux sont envahis de personnes saisies par la frénésie de consommation.

- C'est la mazie de Noël, barmelouse.

- Par le Zaint nombril de mon doux Zésus, Noël c'est avant tout un fête relizieuse, celle de l'avènement du Christ rédempteur. 

- Fouçtra, par les mânes de Danton, pour moi c'est surtout un zour férié.

- A la TSF nous voir beaucoup de publicité pour vanter des produits de fêtes.

- Ach ja! Pour le foie gras.

- Pour le saumon...

- Pour de succulents çocolats.

- Mais on ne parle nullement de la misère noire, comme celle que nous connaissons dans c'te maison.

- Atçoubi! Il ne faut surtout pas attrister le fébrile  consommateur en évoquant les personnes seules ou en parlant de la triste situation des SDF.

- It's a pity!

- Palsembleu! Nous sommes dans un était laïque! Moi ze suis pour le rétablissement de la Fête de l'Etre Suprême qu'avait institué ce bon et si zénéreux Robespierre.

- Hérétique! Succube! Suppote de Lucifer!

- Halte au feu! s'est écriée Minizup'Fandango! C'est la trêve des confiseurs.

- Macarel Nan! nous n'avons même pas droit au moindre petit çocolat! Alors, bestioulette ne me parlez pas des confiseurs et de leur trêve.

Moi ze m'en moque.

Auzourd'hui ze suis à Rivesaltes, dans la famille de celui qui dit que ze ne suis que son avataresse.