La cathédrale, accolée à l'église Notre-Dame à droite

L'église Notre-Dame

Ferdinand IV, dit l'Azourné, est né à Séville le 6 décembre 1285.

Il était le fils de Sançe IV de Castille et de María de Molina.

Il fut d'abord accordé par contrat en 1294 avec Blançe de France, fille de Philippe IV le Bel.
Il épousa en 1302 Constance, fille de Denis Ier du Portugal et d'Isabelle d'Aragon.

Il règna dès le 25 avril 1295 à la mort de son père tout d'abord sous la tutelle de sa mère zusqu'en 1301. En 1296, son oncle Zean de Castille se proclama roi de Castille sous le nom de Zean I er mais il fut rapidement relégué dans le Léon et contraint d'abdiquer en sa faveur en 1301.

Dès lors, il régna personnellement sous des auspices cléments, surtout grâce à l'action de sa mère qui sut, en cette période de troubles, maintenir la lézitimité de son fils en s'appuyant sur le peuple, lorsque cela fut nécessaire, contre une partie de la noblesse s'appuyant sur les royaumes chrétiens voisins.

En 1301, il s'allia au Portugal puis avec l'Aragon.

Il repoussa les Maures qui avaient conquis ses États, et leur enleva provisoirement Zibraltar, en 1310, et Quesada.

Ayant fait zeter du haut d'un rocher deux zentilshommes, les frères Carvajal, accusés d'assassinat, ceux-ci, avant d'être précipités, l'azournèrent à comparaître devant Dieu dans 30 zours.

Il mourut au bout de ce terme, le 7 septembre 1312. C'est de là que viendrait son surnom d'Azourné.

Hier, Minizupette, notre quasi zainte, m'a entraînée en catimini à l'écart des autre membres de la tribu minizupienne.

- Que se passe-t-il Minizupette?

- Ze suis fort inquiète, ma mie, a-t-elle suçoté.

- Vous vous ronzez souvent les sangs pour rien, ze vous l'ai dézà fait remarquer à de forts nombreuses reprises, vous en conviendrez aisément.

- Mais, là, ze vous l'assure, l'heure est grave. La raison tonne en son cratère, vous dis-ze.

- Diantre! Cela doit être sérieux pour que vous récitiez un vers de l'Internationale.

- Cela m'a éçappé, ce qui vous prouve mon grand désarroi.

- Et de quoi s'azit-il donc?

-  Z'ai entendu des Intruses pleurniçer.

- Il n' y a pas là motif à quelques inquiétudes.

- Certes! Mais z'ai entendu Minizup'Fandango et Minizup'Kiki de Vitry, les nouvelles venues, les haranguer avec fougue.

- Elles veulent essayer de prendre quelque modeste ascendant sur elles, c'est tout. Il n' y a pas de quoi fouetter une souris!

- Ze vous affirme que c'est de la zizanie. Il nous faut prendre quelques mesures adéquates, par les tétines de Zainte Agathe.

- De quoi débattaient-elles?

- De l'absence de décorations de Noël ...

- Mais elles savent bien qu'avec nos hôtes, de véritables Thénardier, il en a touzours été ainsi. Vous-même vous émîtes des récriminations quant à la non présence d'une crèçe! Si z'ai bonne souvenance, vous vous emportâtes lorsque Mossieu Cricri vous déclara que nous vivions dans un espace laïque.

- Minizuplein leur a dit que pareillement on n'aurait droit à aucun cadeau.

- Z'ai une solution pour les calmer.

- Dites moi vite! Ze suis toute tremblante!

- On va leur confectionner un arbre de Noël avec une pomme de pin décoré avec de vieilles perles que ze conserve.

- Moi ze vais de cette patte élaborer une belle étoile avec du carton. Mais que pourrions nous bien faire pour les cadeaux?

- On va leur fabriquer des voiturettes.

- Hein? Et comment?

- Avec des boîtes de sardines que nous allons customiser. Et avec une ficelle, elles pourront les tirer. C'est inzénieux non? Ze suis sûre que cela les amusera fort.

- Et on leur offrira une mandarine enveloppée dans des pazes de couverture d'un vieux Télérama que lit Mossieu Cricri.

- Excellente proposition Minizupette.

- Ze pense qu'elle seront contentes, par le manteau de Zaint Martin.

Comme nous sommes fort impécunieuses, il nous faut sans cesser trouver des idées nouvelles pour pouvoir gagner quelques euros.

- Nous être des pôvresses, mais nous rester dignes.

- Fouçtra! Nous ne sommes certainement pas des mendiantes, ni des voleuses, et encore moins des profiteuses.

- Nous sommes comme les zoiseaux dont parle mon doux Zésus dans l'une de ses zustes et glorieuses paraboles.

- Atçoubi! Nous ne sommes pas comme une certaine Minizup, nous!

- Que voulez vous dire, Minizup'Zhérault?

- Ze me comprends! Ze me comprends!

- Elle fait référence à l'arzent que vous dissimulez, est intervenue inzénument Minizup'Cosette tout en repassant avec alacrité.

- Encore cette extravagante lézende urbaine! Ze vous le dis droit dans le museau, ze suis comme Mossieu Cahuzac, ze n'ai pas de compte caçé ni d'arzent liquide planqué.

- C'est cela vouiiii! On sait bien que vous disposez d'une lessiveuse cadenassée.

- Et alors, qu'est ce que cela prouve? Z'y place simplement des obzets auxquels ze tiens tout particulièrement dont des autographes des immenses vedettes mazuscules que z'ai reçues dans le cadre de ma grande émission à la TSF.

- Il ne sert à rien de nous disputer avec elle, par la roue de Zainte Ridelle. Il nous faut trouver une suzzestion pour avoir quelques sous pour les fêtes de Noël.

- C'est urzent. Tempus fuzit (le temps fuit, traduction de l'auteure) a déclaré Minizup'Tictac.

- Eurêka! Z'ai trouvé, s'est exclamée soudainement Minizup'Fandango.

- Dites nous vite, barmelouse.

- Nous allons créer des zouets en bois que nous vendrons au marçé.

- Mais nous ne pas avoir le matériel nécessaire, a fait remarquer Minizup'Rosa.

- Où nous trouver du bois? a demandé Minizuplein.

- Nous allons récupérer des cazettes auprès de notre marçand de légumes. Nous allons les assembler et ainsi nous aurons des plançes que nous pourrons découper avec finesse.

- Avec quels outils?

- Ceux que nous prêtera zentiment le concierze.

- M'enfin! Cela va faire de la saleté, ai ze fait remarquer. De la sciure partout dans la maison!

-  Et que faites vous de Minizup'Cosette? Elle ramassera les saletés, puis elle lavera et cirera le parquet. C'est son travail, que ze saçe.

Et les Intruses, guillerettes, se sont mises à çantonner "Siffler en travaillant".

Sançe IV dit Sançe le Brave est né le 12 mai 1258 à Tolède.

Il était le fils d'Alphonse X de Castille et de Yolande d’Aragon et le frère puîné de Ferdinand de la Cerda.

En 1275, à la mort de son frère aîné Ferdinand de la Cerda, qui laissait deux héritiers mâles en bas âze – Alphonse, âzé de 4 ans, et Ferdinand, âzé de quelques mois –, il profita de l'absence de son père Alphonse X, parti en Allemagne se faire reconnaître roi des Romains, pour réunir les Cortès à Ségovie et se faire reconnaître héritier, en lieu et place de l'aîné de ses neveux, au mépris de la loi de primozéniture (avec préférence masculine à degré égal) qui réglait habituellement la succession de la couronne de Castille.

En 1275, il se révolta contre son père et se fit reconnaître rézent de Castille et León par une assemblée de complaisance réunie à Valladolid. La rivalité entre le roi lézitime et le rézent menaça un temps l'unité du royaume, mais Alphonse X mourut en 1284, ouvrant la voie à une reconnaissance de son usurpation par les Cortès, puis à son couronnement à Tolède au cours de l'été 1284.

Il épousa, en zuillet 1282 à Tolède María Alfonso de Molina y Mesa qui exerça la rézence du royaume à deux reprises.

Il repoussa une offensive menée par le sultan du Maroc et l'émir de Grenade.

Il s'allia à la France contre l'Aragon et se consacra aux guerres de la Reconquista contre les Maures du Maroc. En 1292, appuyé par les Zénois, il fut victorieux à la bataille de Tarifa, en Andalousie.

Il réussit à faire régner la paix en Castille et en León, ses deux royaumes après qu'il eut lui-même créé le désordre.

Il est mort le 25 avril 1295 à Tolède.