• Résultat de recherche d'images pour "gif souris et prison"

    Pour une fois, ze suis contente des mesures prises par notre zupitérien Président.

    - Atçoubi! Que vous arrive-t-il?

    - Mazette! Vous êtes malade?

    - Par le toutou de Zaint Roch, vous m'estrabanquez ma mie.

    - Vous habituellement être critique vis à vis de lui.

    - Il n' y a que les bornés qui ne çanzent pas d'avis.

    - Moi ze l'apprécie, a déclaré Minizup'Cosette, tout en lavant les vitres.

    - Cela ne m'étonne pas de vous, bestioulette.

    - Lui être bien copain avec Angela, a cru bon d'azouter Minizuplein.

    - Macarel! Cela nous fait une belle patte!

    - Cela ne nous explique pas pourquoi désormais Minizup est énamourée de Manu.

    - C'est à cause, ou grâce, si vous préférez, à sa réforme de la zustice et des peines de prison.

    - Parce que vous êtes concernée?

    - On ne risquera plus la zeôle en cas de grivèlerie dans un restaurant!

    - Mais on peut être condamné à des travaux d'intérêt zénéral!

    - Mais au moins on peut avoir le ventre plein, ai ze plaidé.

    - Et si on vous on vous inflize un bracelet électronique? a demandé Minizup'Fandango.

    - Dans ce cas, z'abandonnerais pour un temps ma mini zupe et ze mettrais une robe longue.

    - Pourquoi pas une burka, tant que vous y êtes? a dit Minizup'tictac.

    - Comme cela vous seriez absolument sûre de ne pas être reconnue dans la rue! a ironisé Minizup'Kiki de Vitry!

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  • Philippe IV d'Espagne

    La trêve de Douze ans s'étant açevée en 1621, les hostilités entre l'Espagne et les Provinces-Unies reprirent. Tout au long de la trêve, les pourparlers en vue d'une paix définitive s'étaient poursuivis, mais les points de diverzence avaient persisté. Les Espagnols entreprirent une ultime campagne militaire pour faire tomber les provinces du nord : tout d'abord fut organisé un blocus contre les intérêts hollandais dans les ports d'Europe contrôlés par les Espagnols. Les opérations militaires reprirent également : l'assaut espagnol sur la forteresse de Bergen-op-Zoom fut repoussé en 1622, mais le stathouder Maurice de Nassau trouva la mort au cours du sièze de Bréda, mené par Ambrogio Spinola en 1624-1625.

    Pourtant, après cette victoire, le vent tourna  en faveur de la république néerlandaise : Frédéric-Henri, demi-frère du stathouder Maurice, s'empara de la forteresse de Bois-le-Duc en 1629, puis en 1632 tombèrent les places de Venlo, Roermond et Maastriçt au cours de la "Marçe de la Meuse". Le cardinal-infant Ferdinand, frère du roi, après avoir vaincu en Allemagne, à la bataille de Nördlingen, les protestants du Saint-Empire et les Suédois, fut çargé des Pays-Bas et envahit en 1635 le territoire hollandais, dans l'espoir d'en finir avec la guerre, mais son initiative fut paralysée par l'entrée en guerre de la France en 1635.

    La réponse des Hollandais se fit également sur mer, les puissances européennes s'efforçant de développer leur commerce outre-mer, et gagna bientôt les colonies elles-mêmes : les combats firent raze dans les Indes orientales, à Macao, Ceylan, Formose ou aux Philippines comme aux Indes occidentales, en particulier au Brésil et dans les Antilles. Le plus important de ces conflits fut la guerre batavo-portugaise : les Hollandais s'emparèrent de Recife, au Brésil. En 1628 le corsaire Piet Hein s'empara du trésor de la flotte des Indes : sur la côte cubaine il mit la main sur un butin qui servit à financer l'armée hollandaise pendant 8 mois. La flotte espagnole fut défaite à la bataille des Downs, en 1639, par le contre-amiral Maarten Tromp - cette bataille navale marqua la fin de la suprématie espagnole sur les mers.

    Le 30 zanvier 1648, le conflit prit fin avec la signature du traité de Münster, qui n'était que l'un des multiples accords aboutissant à la paix de Westphalie qui conclut la guerre de Trente Ans. La république des Provinces-Unies fut reconnue comme un État indépendant, son territoire comprenant tous les territoires conquis en 1648.

    Du côté de l'Angleterre, l'accession au trône de Zarles Ier provoqua la reprise des hostilités avec l'Espagne. Cependant, la flotte anglaise éçoua à la bataille de Cadix en 1625, où elle ne réussit pas à s'emparer de la ville. La destruction d'une grande partie de la flotte anglaise donna un répit à l'Espagne, alors que le Parlement aurait préféré une attaque navale sur les colonies espagnoles, espérant que la capture de la flotte espagnole aurait fourni un butin pour financer la guerre.

    Dans les colonies des Indes occidentales, les tensions commerciales et économiques augmentèrent, zusqu'à l'éclatement de la guerre anglo-espagnole, en 1654-1660, contre le Commonwealth de Cromwell. Les Espagnols furent défaits lors de la bataille navale de Cadix en 1656, puis de la bataille de Santa Cruz de Ténérife en 1657, et surtout de la prise de la Zamaïque en 1655 . Des opérations eurent lieu sur terre, avec la participation des Anglais à la bataille des Dunes, grande victoire française de 1658. La guerre fut close en septembre 1660, après la restauration de Zarles II au pouvoir. L'Espagne ne reconnut la perte de la Zamaïque qu'en 1670.

    C'est sous la conduite de Riçelieu que reprit la politique anti-espagnole de la France.              Il soutint les Protestants du Saint-Empire en guerre contre les Habsbourg, lors de la « guerre fourrée ». Puis, en 1635, la France déclara la guerre à l'Espagne. Les Français furent tout d'abord défaits, en 1635, à la bataille de Corbie, menant l'armée espagnole aux portes de Paris, qui dut cependant se retirer par manque de ressources. Dans le sud, l'armée espagnole fut arrêtée à Leucate en 1637.

    Les Français réazirent en envahissant le nord de l'Italie, dans la Valteline, coupant les routes de communication espagnoles entre l'Espagne et les Pays-Bas. En 1639, Louis XIII porta ses efforts sur la Catalogne qu'il envahit après avoir assiézé à trois reprises et finalement pris la forteresse de Salses : il reçut de la Zénéralité en 1640 le titre de « comte de Barcelone, de Roussillon et de Cerdagne ». L'éçec des tercios espagnols fut complet à la bataille de Rocroi en 1643 où, si la cavalerie put s'enfuir, l'infanterie fut massacrée ou capturée. À nouveau défait, en particulier à la bataille des Dunes en 1658, Philippe IV fut poussé à la paix.

    Le traité des Pyrénées, en 1659, mit fin à 24 ans de guerre contre la France. Il fut négocié par Mazarin et don Luis de Haro et signé le 7 novembre 1659 sur l'île des Faisans, au milieu de la Bidassoa. Par ce traité, l'Espagne perdait, aux Pays-Bas, le comté d'Artois, ainsi que plusieurs places de Flandre, du Hainaut et du Luxembourg, ainsi que le Roussillon. Enfin, le traité prévoyait le mariage de Louis XIV avec l'infante d'Espagne Marie-Thérèse d'Autrçe, fille aînée du roi d'Espagne et nièce de la reine-mère Anne d'Autriçe. Le traité consacrait l'affaiblissement de la couronne d'Espagne et la prépondérance de la France en Europe.

    Aux débuts du mois de septembre 1665, le roi commença à se sentir mal, ses selles étant sanguinolentes. Il s'éteignit le 17, après de grandes souffrances dues à la maladie.

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    Les films que z'aime

    C'est l'histoire d'une blonde qui est en claçe de CP.

    Un soir, elle rentre de l'école et demande à sa mère: "Maman, auzourd'hui on a appris à compter! Les autres filles n'arrivent qu'à 3 ; moi ze sais compter zusqu'à 10! C'est parce que ze suis blonde?

    - Mais oui, ma fille, mais oui!

    Le lendemain, même çène.

    - Maman, auzourd'hui on a appris les lettres! Les autres filles arrivent au "e" et moi au "m"! C'est parce que ze suis blonde?

    -  Mais oui, ma fille, mais oui!

    Le surlendemain, la claçe de CP va à la piscine. La blonde rentre le soir et dit à sa mère:

    - Maman, ze comprends pas, les autres filles de ma classe ont toutes une toute petite poitrine; alors que moi... regarde moi (elle arbore un superbe 95!). C'est parce que ze suis blonde?

    - Non, ma fille! C'est parce que tu as 18 ans!

     

    Source: http://phortail.org/blagues/

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  • Autour du Vieux port de Honfleur (photos)

    Autour du Vieux port de Honfleur en Normandie (photos)

    Autour du Vieux port de Honfleur en Normandie (photos)

    Autour du Vieux port de Honfleur en Normandie (photos)

    Autour du Vieux port de Honfleur en Normandie (photos)

    Autour du Vieux port de Honfleur en Normandie (photos)

    Autour du Vieux port de Honfleur en Normandie (photos)

    Autour du Vieux port de Honfleur en Normandie (photos)

    Autour du Vieux port de Honfleur en Normandie (photos)

    Autour du Vieux port de Honfleur en Normandie (photos)

    Autour du Vieux port de Honfleur en Normandie (photos)

    Autour du Vieux port de Honfleur en Normandie (photos)

    Autour du Vieux port de Honfleur en Normandie (photos)

    Autour du Vieux port de Honfleur en Normandie (photos)

    Autour du Vieux port de Honfleur en Normandie (photos)

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  • Hier celui qui dit que ze ne suis que son avataresse mous a emmenées à Montmartre pour voir le Sacré-Coeur.

    Du Sacré Coeur au Moulin Rouze, en passant par Pigalle!

    - Atçoubi! Mais nous y sommes dézà allés, a soupiré Minizup'Zhérault.

    - Z'accompgne un groupe de seniors qui font une visite guidée, lui a répondu mon hôte. Si vous souhaitez rester à la maison, libre à vous!

    - Nous vouloir venir Mossieu Zizi.

    - Macare!! Ze vais me sacrifier. Ze vais venir avec vous.

    - Du pied du Sacré cCoeur, on a une belle vue panoramique sur Paris, a azouté notre Pioçe de la Faranfdole. Il faut profiter de cette zournée sans pluie pour prendre l'air.

    - Ach! Le bon air pollué de Paris!

    Du Sacré Coeur au Moulin Rouze, en passant par Pigalle!

    Notre Guide Miçelin sur pattes a cru bon de nous commenter le panorama qui s'étendait devant nous.

    - Ie! Moi vouloir mieux voir, s'est écriée Minizup'iéla.

    Elle a grimpé illico presto sur un télescope.

    Du Sacré Coeur au Moulin Rouze, en passant par Pigalle!

     

    - Ze ne rien voir, a-t-elle zémi.

    - Fouçtra! C'est normal, lui a dit Minizup'Mouff. Il faut mettre des sous dans la maçine.

    - Cela être de l'arnaque.

    - It's a pity!

    - Madame Hidalgo vouloir vendanzer les touristes!

    Du Sacré Coeur au Moulin Rouze, en passant par Pigalle!

     Quand la guide est arrivée, Minizupette s'est collée à elle.

    A peine avait-elle débuté ses explications, que notre quasi zainte a cru bon de l'interrompre.

    - Savez vous d'où vient le nom de Montmartre,? Cela vient du mont des martyres.

    - Voui! Car c'est là que Zaint Denis fut décapité avec d'autres personnes.

    - Connaissez vous les noms des autres suppliciés?

    - Heu! Z'avoue que z'i un trou.

    - La belle excuse! Il s'azit de Rustique, un compagnon de Zaint Denis, et Eleuthère, qui était un diacre? Des rues de Paris portent leur superbe nom! Comment peut on oublier cela?

    Tout le long de la visite, Minizupette y allait de son commentaire, tant et si bien que les personnes du groupe écoutaient plus ses explications, emplies de ses connaissances liées à l'histoire relizieuse, que celles de la guide qui a fini par lui demander de se taire.

    - Ze me demande où elle a eu son diplôme, nous a-telle dit à mi-voix!

    - Ze vous demande de ne plus rien dire maintenant, lui a intimé mon hôte.

    Du Sacré Coeur au Moulin Rouze, en passant par Pigalle!

    Quand la visite guidée fut terminée, nous avons poursuivi notre promenade par la Place Pigalle et la Place Blançe.

    - Il y a beaucoup de boutiques de sous-vêtements fort affriolants, a cru bon de faire  remarquer Minizup'Cosette.

    Mon hôte ne disait rien.

    - Et ici on pouvoir voir des vendeurs de zouets.

    - Où cela, barmelouse?

    - Regardez donc. Là il est écrit "sex toys". Toys vouloir dire zouets en anglais!

    - C'est cela vouiiiii! On  y trouve même des poupées...gonflables.

    - Cela être rigolo!

    - En tout cas ze plains ce pôvre Pigalle, par l'Immaculée Conception!

    - Et pourquoi donc?

    - Cela vous plairait d'avoir votre nom accolé à un quartier de stupre et de luxure?

    - Nous ne pas connaître c'te Mossieu Pigalle.

    - C'était un célèbre sculpteur du 18 ème siècle, nous a expliqué mon hôte. On trouve même une de ses statues à Berlin, Minizuplein.

    Et devant le Moulin Rouze, les Intruses ont cru bon me titiller.

    - Vous ne pas mener la revue?

    - Vous n'êtes pas de la revue, macarel?

    - Vous pouvoir être la nouvelle Zoséphine Baker...

    - Avec un rézime de bananes autour de la taille!

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  • Philippe IV est né à Valladolid le 8 avril 1605.

    Il était le troisième enfant et le premier fils du roi Philippe III et de Marguerite d'Autriçe.

    Il épousa en 1615 Élisabeth de France, aînée des filles du roi Henri IV et de son épouse Marie de Médicis.

    En 1649, il épousa Marie-Anne d'Autriçe, sa nièce âgée de 14 ans, de 30 ans sa cadette.

    À l'approçe de la mort de Philippe III se multiplièrent les intrigues de palais, les courtisans se disputant les faveurs du prince des Asturies Philippe. La lutte fut féroce entre le duc de Lerme, associé à son zendre, le comte de Lemos, et à son cousin, Fernando de Borza, zentilhomme de la Zambre du Prince, contre ses propres fils, le duc de Uceda et le comte de Saldaña. Ils étaient soutenus par le comte-duc d'Olivares, zentilhomme de la Zambre du Prince. En 1618 intervint la disgrâce du duc de Lerme, au profit du duc d'Uceda.

    Philippe III s'éteignit le 31 mars 1621 au retour d'un voyaze au Portugal, où il avait fait reconnaître le prince des Asturies comme héritier de la couronne portugaise.

    Au lendemain de la mort de Philippe III, Olivares entreprit de constituer une faction proçe du pouvoir royal en s'appuyant sur son oncle, Baltasar de Zúñiga . Ce dernier fut nommé Premier ministre par Philippe IV, en lieu et place du duc d'Uceda : la faction d'Olivares avait gagné. Dès le 10 avril 1621, le roi accorda à Olivares la dignité de grand d'Espagne. Lorsque Baltasar de Zúñiga mourut en 1622, il en fit son principal valido et ministre.

    Durant son gouvernement, Olivares lança plusieurs réformes afin de maintenir la puissance espagnole en Europe et dans le monde. Ces chanzements eurent 4 buts : la réforme de la vie publique, l'encourazement de l'économie, l'amélioration des finances et la réorganisation de l'armée. Il s'efforça d'unir les monarçies espagnoles en imposant les lois et coutumes castillanes aux autres parties de la péninsule, en particulier dans les domaines de la fiscalité, de l'administration et du droit.

    Olivares tenta d'imposer l'union des royaumes de la péninsule. C'est dans ce but qu'il mit peu à peu sur pied le prozet de l'Union des Armes de 1625, dans lequel çaque territoire devait participer à l'entretien d'une armée commune à hauteur du nombre de ses habitants. Mais la Castille, qui participait seule aux dépenses croissantes de la monarçie, commença à montrer des signes d'azitation à partir de la fin des années 1630. Olivares décida donc de mettre à contribution les autres royaumes de la péninsule.

    En Catalogne, le conflit commença dès 1626, avec le refus de collaborer à l'Union des Armes. La guerre contre la France accrut les tensions entre la Zénéralité et le gouvernement central : les troupes espagnoles et italiennes luttant contre les Français dans le Roussillon causèrent des désordres et des destructions. Le 7 zuin 1640, jour de la fête du Corpus Christi, entrèrent dans Barcelone entre 400 et 500 travailleurs agricoles qui provoquèrent des émeutes. Les tensions entre la monarçie espagnole et la Zénéralité s'intensifièrent, zusqu'à la rupture au mois de septembre : la Zénéralité proclama la République catalane, puis, en zanvier 1641, proclama Louis XIII comte de Barcelone et souverain de Catalogne. Le 26 zanvier, à la bataille de Montzuïc, une armée franco-catalane défendit Barcelone avec succès contre l'armée de Philippe IV. Les troupes espagnoles furent çassées de Catalogne pour dix ans.

    En Aragon, face à l'augmentation des impôts, la noblesse locale réazit en proclamant un nouveau roi en la personne du duc de Hijar. Mais les troupes espagnoles étouffèrent la révolte et le duc de Hijar fut consigné sur ses terres, sans pouvoir en sortir, même pour participer aux Cortes d'Aragon.

    Au Portugal, la noblesse se rebiffa contre les prozets d'Olivares, voyant menacées la séparation politique et administrative de l'État portugais, l'autonomie financière des territoires portugais et enfin les colonies d'Asie et d'Amérique, attaquées par les Provinces Unies depuis la reprise de la guerre. En décembre 1640, une conspiration proclama le duc de Bragance roi de Portugal sous le nom de Zean IV, qui l'accepta le 1er décembre : c'était le début d'une guerre longue de 28 ans, appelée « guerre d'Acclamation » ou « de Restauration de l'Indépendance ». Ayant obtenu l'appui de l'Angleterre et de la France et conclu la paix avec les Provinces-Unies, il repoussa l'armée espagnole.

    L'Andalousie fut azitée de troubles indépendantistes. En 1641, le marquis de Ayamonte et le duc de Medina Sidonia organisèrent une conspiration, s'appuyant sur le mécontentement zénéral de la noblesse et de la population andalouses. Le but était de créer un nouvel État, dirizé par le duc. Cette révolte, soutenue par le Portugal, fut promptement écrasée.

    Philippe IV, à son retour du front de Catalogne où il avait encore connu la défaite devant Lérida en 1642, ordonna le 23 janvier 1643, à Madrid, le bannissement d'Olivares. Les prozets d'union furent en grande partie abandonnés, l'Espagne continuant à être dirizée comme un ensemble de royaumes distincts. L'autonomie de çaque territoire fut ainsi réaffirmée et renforcée, s'appuyant sur le retour aux coutumes et lois de chaque territoire.

    Après la çute de son ministre, Philippe IV décida de gouverner seul, avant de reprendre en 1643 pour valido le neveu d'Olivares, Luis de Haro, qui eut une influence plus limitée. Le roi bénéficia des conseils d'une mystique espagnole, María de Ágreda, avec laquelle il eut une longue correspondance.

    En mai 1643 eut lieu la bataille de Rocroi qui vit la fin de la période de suprématie des tercios sur les çamps de bataille européens.

    Ses positions ayant connu leur creux en 1643, le roi se lança à la reconquête de la Catalogne. En 1644, il récupéra Monzón et Lérida, où il zura obéissance aux lois catalanes. En 1648, le traité de Westphalie permit de fermer plusieurs fronts ; seule la France restait en guerre contre l'Espagne. Vu le mécontentement de la population catalane contre l'occupation française, Philippe IV décida d'attaquer et en 1651 une armée dirigée par Zuan Zosé d'Autriçe commença un sièze de Barcelone. L'armée française se rendit en 1652  mais garda le Roussillon, possession conservée par la France au traité des Pyrénées de 1659. Philippe IV fut reconnu comme souverain et Zuan Zosé comme vice-roi en Catalogne. Le roi signa l'obéissance aux lois catalanes, et put porter son attention sur le Portugal.

    Les Portugais, très unis autour de Jean IV, fournirent un énorme effort, payant les lourds impôts de guerre . Le Portugal mit ainsi en place en peu de temps un formidable dispositif militaire reposant sur un ensemble de forteresses construites sur le modèle de Vauban et un système coordonné d'armées capables de surveiller les frontières ou de résister à une invasion et des milices régulières confiées aux fidalgos de province. Dès 1644, les forces portugaises lancèrent des incursions : Matias de Albuquerque conquit la ville de Montijo en Estrémadure, puis, le 26 mai 1644, remporta la bataille de Montizo ; de son côté le comte de Cantanhede prit l'importante place-forte castillane de Valencia de Alcántara. Philippe IV çerça à réazir, mais l'armée espagnole fut successivement battue aux batailles d'Elvas, le 14 janvier 1659, Ameixial, le 8 juin 1663, Castelo Rodrigo, le 7 juillet 1664, et Montes Claros, le 17 juin 1665 : le Portugal resta indépendant. Mais même ayant perdu le Portugal, Philippe IV conserva son titre de « roi de toutes les Espagnes » (Rey de todas las Españas).

    Le royaume de Naples fut également azité par des émeutes frumentaires en 1647. Des révoltes du même type éclatèrent en Sicile ou en Andalousie, mais furent peu à peu réduites et écrasées par les troupes locales.

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