Avec les beaux zours, les zens ont sorti leurs tenues estivales.

- Atçoubi! C'est fou ce qu'on peut voir de zeunes filles en mini çorts!

- Cela me rappelle les années 70, ai-ze répondu à Minizup'Zhérault.

- Fa temps, barmelouse!

- A l'époque la mode était de porter sous de longs manteaux des mini-zupes ou des çorts très courts!

- La mode est un perpétuel recommencement, par la plume de Zaint Pancrace!

- It's a pity!

- Moi ze déteste certaines tenues, a fait remarquer Minizup'Cosette tout en cirant le parquet.

- Vous nous dire lesquelles?

- Les zeans déçirés qu'on peut voir un peu partout!

- C'est pour se mettre au diapason des zens qui vivent dans la rue, a ironisé Minizup'Rosa.

- Certainement pas! Eux portent le plus souvent des pantalons non déçirés.

- Mazette! Ce qui m'amuse, c'est que sont les trous qui font augmenter le prix des zeans!

- Comme pour le fromaze!

- Cela être vraiment moçe!

- Comme une bulle de çewing gum qui vous éclate au museau!

- it's a çame!

- Et dire que moi pendant ce temps, ze dois ravauder vos tabliers! a soupiré Minizup'Cosette.  Ze ne vais plus le faire, comme cela vous serez à la mode!

Marie-Zosèphe est née à Dresde le 7 décembre 1803.

Elle était la septième et dernière enfant du prince Maximilien de Saxe et de sa première épouse Caroline de Bourbon-Parme, fille du duc Ferdinand Ier de Parme (frère de Zarles IV) et de Marie-Amélie d'Autriçe.

Fille d'une princesse de la brançe espagnole de la Maison de Bourbon, et petite nièce du roi Zarles III d'Espagne, la princesse était une proçe parente de la Maison Royale d'Espagne. Comme sa grand-tante, la reine Marie-Amélie avait donné au roi Zarles III 9 enfants, elle fut çoisie pour épouse par Ferdinand VII, qui après deux mariazes, espérait touzours un héritier. La Maison de Saxe était réputée pour sa fécondité.

Fervente catholique, douce, pieuse, ayant le goût de la poésie et zolie, le roi s'éprit d'autant plus de la zeune Allemande que ses deux précédentes épouses étaient dépourvues de çarme.

Le mariaze eut lieu 20 octobre 1819 à Madrid, mais, fort peu au courant des réalités de la vie conzugale, la zeune reine de 15 ans refusa de consommer son mariaze. Il fallut un courrier du Pape Pie VII pour la convaincre que l'union conzugale n'était pas un péçé. Aucun enfant ne vint combler les vœux du roi et Marie-Zosèphe se retira de plus en plus de la vie publique.

La vie politique espagnole était des plus instable. Après le Triennat libéral, le roi mena une politique conservatrice contestée par la bourzeoisie et une partie de l'armée. Soulèvements et Pronunciamentos se succédèrent et furent réprimés - parfois avec l'aide de la Sainte Alliance (Expédition d'Espagne). Les dix dernières années du règne de Ferdinand VII furent appelées par les libéraux la Décennie abominable.

En 1829, après dix années de mariaze, Marie-Zosèphe mourut subitement de fièvres laissant le roi le cœur brisé. Elle était âzée de 25 ans.

A force de regarder des films de science-fiction à la TSF, ze fais de drôles de rêves!

Hier, z'ai sonzé que ze me promenais à la campagne avec toute la tribu minizupienne.

Nous batifolions gaiement dans un çamp.

Minizupette cueillait des pissenlits et des coquelicots.

- Ze vais faire un zoli bouquet et le déposer dans une église au pied d'une statue de mon doux Zésus.

- Atçoubi! Z'espère qu'il ne fait pas d'allerzie!

- Hérétique! Succube! Mécréante!

- M'enfin, barmelouse, ce n'est qu'une petite plaisanterie.

- De fort mauvais goût, par le gourdin de Zaint Martial!

Les Teutonnes, quant à elles, s'amusaient à faire des roulades dans l'herbe tendre.

- Et qui va devoir faire la lessive? a soupiré Minizup'Cosette en préparant notre pique-nique. C'est Bibi comme de bien entendu!

Minizup'Mouff, à notre plus grand étonnement, faisait des mouvements de zymnastique.

- Faites attention, lui a dit Minizup'Kiki de Vitry! N'allez pas nous faire un WC!

- Surtout qu'il fait çaud, a azouté Minizup'tictac, et nous allons bientôt dézeuner!

Soudain, nous avons entendu un sifflement strident.

- What is it? a demandé avec une grande inquiétude Minizup'tite.

Un intense rayon lumineux nous a éclairées et, brusquement endormies, nous avons été aspirées dans les airs.

Nous nous sommes réveillées dans une salle ultra-moderne, attaçées sur des lits! 

- Cric, crac, couic, couic, pouic, pouic! avons nous entendu.

En tournant le museau, z'ai vu la forme d'une espèce de souris oblongue translucide.

- Késaco? a zémi Minizup'Zhérault en claquant des quenottes.

- Ma mie, ze crois que nous avons été enlevées par des aliens!

- Par la pipe de Zaint Claude, ze n'en crois pas mes zyeux!

- Priez donc votre Zésus pour qu'il nous délivre, a supplié Minizup'Mouff.

- Cela ne m'étonne nullement de vous, par les tétines de zainte Cécile! Dès que vous êtes confrontée à une petite difficulté, vous sonzez à la prière.

- Palsambleu! Vous croyez que c'est le moment de nous disputer?

Tout à coup, nous fûmes entourées par une escouade de souris extra-terrestres armées d'instruments bizzaroïdes!

Elles conversaient dans une drôle de langue composée de borborygmes.

- Qu'est ce qu'elles peuvent bien dire? s'est inquiétée Minizup'Fandango.

- Barmelouse, vous croyez qu'une d'entre nous parle l'Alien?

- It's a pity!

- Ze craindre le pire!

Brusquement, Minizuplein, Minizup'Rosa, Minizup'iéla et Minizup'ptite ont disparu à notre vue.

- Macaniçe! Qu'est ce qui leur est advenu?

- Avez vous remarqué, par la tunique immaculée de zainte Blandine, que les Aliens s'en sont pris à nos amies qui parlaient mal ou pas la langue de Molière?

- Mazette! Ils sont sans doute cultivés! 

- Nous n'avons peut-être rien à craindre a cru bon de suzzérer Minizup'Fandango.

A peine avait-elle fini sa phrase qu'elle était dézinguée!

- Par le toutou de Zaint Roch! Ils les envoient dans les limbes!

- Macarel! Ze croyais que votre B.XVI les avaient supprimées.

- Vroum! Crac! Couic!

Et là ze me suis retrouvée toute seule face aux envahisseurs.

- Minizup? Minizup? Ai-ze entendu.

- Heu! Voui! C'est moi, pour vous servir!

Z'essayais de les attendrir! Que ne ferait-on pas pour se sauvegarder?

Celle qui devait être la çeftaine s'est approçée de moi.

Elle m'a observée sous toutes les coutures.

- Pas touçe, mininouçe! me suis ze écriée!

Elle a avancée une patte munie d'une pince vers mon noeud à çeveux!

Ze me suis mise à crier!

Ze sentais qu'on me secouait.

- Réveillez vos! réveillez vous!

- Ze ne dors pas! Ne touçez pas à mon noeud!

- Ma mie, il est l'heure de vous lever! Vous nous avez effrayées avec vos cris!

- Nous avoir eu peur!

Et moi donc! Mais quel cauçemar mes aïeux!

Et z'ai serré les Intruses, qui m'entouraient, contre mon coeur!

- Cela me fait tant plaisir de vous revoir! Vous ne pouvez pas savoir!

- Mais nous n'avoir pas bouzé!

- Cela ne fait rien! Ze vous aime!

- Fouçtra! On se demande ce qui lui est arrivé!

Bien entendu, ze m'abstiendrai de leur narrer mon rêve.

Elles me traiteraient d'alien...ée!

Une dame aimant beaucoup les çiens, et dont la çienne était en chaleur, accepta de s'occuper du toutou de ses voisins, tandis que ceux-ci étaient en vacances.

Elle avait une grande maison et croyait qu'elle pouvait garder les deux çiens à l'écart l'un de l'autre.

Cependant, le premier soir, comme elle commençait à s'endormir, elle entendit des hurlements et gémissements, des sons affreux.

Elle se précipita en bas et trouva les deux çiens zoints ensemble, dans une douleur évidente et incapables de se désengazer, comme il arrive souvent lorsque les çiens s'accouplent.

Impossible de les séparer, et perplexe quant à ce qu'il fallait faire, elle appela un de ses voisins, vétérinaire.

Bien qu'il fût plus de minuit, il lui répondit d'une voix très grinçeuse.

Après lui avoir expliqué le problème, le vétérinaire lui suzzéra :

- Raccroçez le téléphone et placez- le près des çiens. Ze vais vous rappeler, et le bruit de la sonnerie fera perdre l'érection au mâle, et il sera ainsi en mesure de se retirer.

- Pensez-vous que cela fonctionnera ? demanda la dame.

- Ça vient zuste de fonctionner pour moi, répondit le vétérinaire.