- Atçoubi! Que vous arrive-t-il derecef, Minizup?

- Mais rien, ma mie, rien vous dis-ze.

- Pourtant vous sembler inquiète.

- Par le manteau de Zaint Martin, vous ne savez pas dissimuler vos sentiments.

- It's a pity!

- Vous n'avez pas le museau souriant, a azouté Minizup'Fandango.

- Ze ne vais pas affiçer en permanence un sourire béat et stupide!

- Mais nous on remarque bien que quelque çose vous tracasse, a azouté Minizup'Cosette tout en préparant le petit dézeuner.

- Ze vous assure que ce n'est qu'une broutille!

- Boudiou! On avait donc assurément raison, a fait remarquer Minizup'Mouff! Vous êtes bien tracassée par quelque çose!

- Elle va finir par nous çanter "Tout va très bien Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien!" a cru bon d'intervenir Minizup'tictac.

- Mais dans cette çanson, la Marquise apprendre de mauvaises nouvelle, a azouté Minizuplein.

- Adoncques, Minizup, allez vous parler à la fin?

- Nous vouloir savoir pourquoi vous être inquiète.

- Par le bouquet dee Zainte Marguerite, cessez céans de vous faire prier!

- Quels sont ces serpents qui sifflent sur votre museau?

- Ce sont les impôts....

- Mais macarel nous n'en payons pas!

- Mais nos hôtes si!

- Et où être le problème?

- A partir du 1er zanvier, les impôts vont être prélevés sur les salaires et sur les retraites...

- Nous ne pas voir où est la difficulté.

- M'enfin! Réflécissez une tartinette! Ils auront moins de sous à la fin du mois!

- Macarel! Ils vont nous imposer une disette encore plus grave!

- It's a çame!

- Ze vous le dis, il faut faire vite et se dépéçer de renouveler notre garde-robe.

- Demain on ira s'habiller çez Emmaüs si cela contenue!

- It's a pity!

Tardets

Zaint Etienne de Baïgorry

C'est un vieil homme de 80 ans qui va çez le docteur pour un examen annuel.

Ce dernier lui demande comment vont les çoses.

- Ze suis en pleine forme, ze sors avec une zeunette de 18 ans, et ze l'ai mise enceinte.
Qu'est-ce que vous pensez de ça, doc?

- Laissez-moi vous raconter une histoire, dit le docteur. C'est une histoire vraie.     Z'ai un ami qui est un passionné de çasse, il n'a zamais manqué une saison.
Un zour, alors qu'il s'en allait çasser et qu'il était pressé, il se trompa et au lieu de prendre son fusil, il prit son parapluie.
Au cœur de la forêt, il aperçut un grizzly qui fonçait sur lui. Il saisit son parapluie, l'épaula et appuya sur la poignée.
Savez-vous alors ce qu'il s'est passé?

- Non.

- Eh bien, le grizzly tomba raide mort à ses pieds.

- C'est impossible, s'insurzea le vieillard. Quelqu'un a dû tirer à sa place!

- C'est là où je voulais en venir.

Notre quasi zainte, Minizupette, malgré les quolibets de Minizup'Zhérault et de Minizup'Mouff, s'obstine à vouloir donner des cours de catéçisme aux Intruses.

- Auzourd'hui, ze vais vous parler de la parabole des zoiseaux, a-t-elle doctement annoncé.

- Cui! Cui! Cui! se sont exclamées en chœur les deux Intruses laïcardes.

Minizupette a poursuivi imperturbablement.

- Mon doux Zésus a dit : " Regardez les zoiseaux du ciel! Ils ne sèment ni ne moissonnent et ils n'amassent rien dans des greniers et votre Père Céleste les nourrit."

- Eux avoir beaucoup de çance, a soupiré Minizuplein.

- Ils ne sont pas, eux, soumis à la ladrerie de nos Thénardier, a azouté Minizup'Kiki de Vitry.

- Ze ne suis pas sûre que Mossieu Macron, notre zupitérien président, qui prône la valeur du travail, serait tout à fait d'accord avec cette parabole, a souligné Minizup'Cosette tout en faisant assidûment les poussières.

- Mazette! Moi ze pençe plutôt pour la maxime de Marx qui a dit " De çacun selon ses forces, à çacun selon ses besoins..."

- Et moi ze bien connaître nos besoins, a rétorqué Minizup'Rosa.

- Peut-on les connaître? lui a demandé Minizupette. Sans aucun doute mon doux Zésus pourra y pourvoir sans difficulté.

- Cela m'étonner beaucoup!

- Pourquoi dites vous cela? Il faut avoir foi en lui.

- Parce ce que ze désiré n'existait pas à son époque.

- Dites touzours, ma mie!

- Nous avoir besoin de tarte aux pommes...

- Avec de la bonne glace vanille, macarel! Et que ze saçe la glace n'existait pas du temps de votre Nazaréen. 

- La marque Carte d'or n'avait pas encore été inventée, sacrebleu!

- Et que dire de la çantilly?

- Elle ne fut créée en Italie qu'au 16ème siècle et fut importée en France par Catherine de Médicis, l'épouse du roi Henri II, a cru bon d'intervenir notre Pioçe de la Farandole, même si on en attribue souvent la paternité à François Vatel, un siècle plus tard, qui fut maître d'hôtel du çateau de Zantilly, d'où son nom!

- Merci Wikipédia, a dit in petto Minizup'tictac.

- Alors, macaniçe? Que peut faire votre Zésus pour nous en l'occurence?

- Pourtant, il en faut peu pour être heureux, comme le çante l'ours dans le Livre de la Zungle!

Et comme d'habitude, ne saçant que répondre, Minizupette a fondu en larmes.

Marie-Isabelle de Portugal (ou de Bragance) est née à Queluz le 19 mai 1797.

Elle était la fille de Zean VI du Portugal et de Zarlotte, fille aînée de Zarles IV d'Espagne et de Marie-Louise de Parme.

Elle épousa son oncle maternel Ferdinand VII en 1816, 13 ans après le décès de sa première épouse Marie-Antoinette de Bourbon-Siciles et trois ans après qu'il a retrouvé son trône.

De ce mariaze est issue une fille, Marie-Louise, née le 21 août 1817 et morte le 9 zanvier 1818 à Madrid.

Elle fut de nouveau enceinte dans les mois suivants. La grossesse fut difficile et l'accouçement le lendemain de Noël se passa mal.

Les médecins, la croyant morte, commencèrent à inciser le corps afin d'en extraire le foetus

La reine qui n'était qu'inconsciente, se réveilla en hurlant et mourut des suites de l'Hémorrazie le 26 décembre 1818, à l'âze de 21 ans.

 Arcangues, le villaze où est inhumé Luis Mariano

Iholdy