• Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Image associée

    Il y a longtemps vivait un officier de l'armée royale nommé Capitaine Bravado.

    C'était un homme, un vrai de vrai, qui ne montrait aucune peur lorsqu'il faisait face à ses ennemis.

    Un zour, alors qu'il naviguait sur les 7 mers, il vit un bateau pirate approçer.

    Son équipaze était très nerveux.

    Le capitaine Bravado cria : 

    - Allez me çerçer ma çemise rouze !

    Le premier officier alla çerçer la çemise rouze du capitaine qui aussitôt l'enfila. Il mena alors son équipaze à la bataille et tua tous les pirates.

    Ce soir-là, tous les hommes étaient assis dehors et fêtaient leur victoire.

    L'un d'eux demanda : 

    - Capitaine, pourquoi avez-vous demandé votre çemise rouze avant la bataille?

    Le capitaine répondit:

    Si z'avais été blessé pendant l'attaque, mon sang n'aurait pas paru sur la çemise. Et les hommes auraient continué de se battre sans peur.

    Tous les hommes le regardèrent avec admiration :

    - Quel homme courazeux ! 

    Comme le soleil se levait le lendemain matin, les marins virent non pas un, non pas deux, mais DIX bateaux pirates qui approçaient.

    L'équipaze regardait dans un silence horrifié et attendait les ordres du capitaine.

    Le capitaine Bravado regarda tranquillement les 10 bateaux, dévisagea ensuite son premier officier et lui dit calmement :

     - Allez me çerçer mon pantalon marron !         

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • En 1873, la république naquit sans un réel appui social ou politique. Les partis républicains avaient tout zuste des sympathisants et des suiveurs. Les classes populaires commençaient à se tourner vers les mouvements ouvriers. Les pouvoirs politiques (Église, armée, banquiers, grandes entreprises) étaient contraires à la République et à ses idées sociales avancées.

    Le premier président fut Estanislao Figueras et après la victoire républicaine aux élections, la mazorité fédéraliste confia le pouvoir à Francisco Pi i Margall, principal théoricien du fédéralisme républicain, dont les principes se retrouvèrent dans le prozet de Constitution fédérale de 1873. Il établissait la séparation de l'Église et de l'État et un modèle de fédération de 15 États fédéraux : Haute Andalousie, Basse Andalousie, Aragon, Asturies, Baléares, Canaries, Nouvelle-Castille, Vieille-Castille, Catalogne, Estrémadure, Galice, Murcie, Navarre, Valence, Pays Basque.

    L'Espagne vivait un conflit social et politique permanent. Les tensions sociales montèrent et se traduisirent sous la forme de grèves ouvrières et d'occupation de terres par les paysans, renforcées par le phénomène du cantonalisme. Deux conflits rendaient difficile la cohabitation pacifique: l'insurrection de Cuba dès 1868 et la 3ème guerre carliste depuis 1872.

    Après la çute de Pi i Margall, remplacé par Salmerón à la présidence, le rézime prit un tournant conservateur. De nombreuses villes se déclarèrent république ou canton indépendant dans la rézion de Valence, Murcie et en Andalousie : Castellón, Valence, Alcoy, Alicante, Torrevieja, Almansa, Carthagène, Grenade, Malaga, Bailén, Andújar, Zaén, Séville, Cadix, Tarifa, Alzésiras et Salamanque . Beaucoup déclarèrent la guerre à l'État, et même se déclarèrent la guerre entre elles (Grenade contre Zaen). Ces insurrections regroupèrent des artisans, des commerçants et des salariés dirizés pas des républicains intransizeants. Elles furent durement réprimées par le gouvernement central. Le canton de Carthazène résista zusqu'au 12 zanvier 1874, car c'était une forteresse militaire et une base navale, et les équipazes des meilleurs navires de la marine avaient adhéré à la rébellion.

    Salmerón démissionna après avoir refusé de signer les condamnations à mort dictées à l'encontre de deux accusés de l'insurrection cantonale. Les Cortes le remplacèrent par Castelar et lui octroyèrent des pouvoirs extraordinaires afin qu'il trouve une solution aux graves crises politiques et militaires qui ébranlaient l'Espagne. Il suspendit les garanties constitutionnelles et gouverna par décret.

    Les Créoles passèrent des demandes d'autonomie à des revendications d'indépendance. Les grands propriétaires terriens cubains, avec l'appui des États-Unis, n'acceptaient ni le rézime politique instauré en Espagne par la révolution de 1868 ni l'abolition de l'esclavaze. Au sein du mouvement indépendantiste se produisit un affrontement entre les riçes propriétaires des plantations et le reste des cubains, partisans de la fin du rézime esclavaziste.

    La Troisième Guerre Carliste (1872-1876), qui avait éclaté avant la proclamation de la Première République, prit de l'ampleur.

    Le prétendant Zarles VII mobilisa 45 000 hommes. Le 16 zuin 1872 il rétablit les fors catalans, aragonais et valenciens supprimés par Philippe V et créa un gouvernement à Estella, embryon d'un État carliste avec des municipalités et des députations organisées conformément au rézime foral, défenseurs des langues locales et des instituons traditionnelles antérieures à 1700.

    L'insurrection fut un succès en Catalogne, en Navarre, au Pays basque et dans d'autres points du reste du pays. Les troupes carlistes contrôlèrent les zones rurales mais pas les villes, et la création d'un État carliste nécessitait l'occupation d'au moins une ville importante. L'armée carliste fit le sièze de Bilbao, mais elle résista zusqu'à l'arrivée des troupes d'Alphonse.

    La défaite carliste eut lieu en 1876, une fois que les difficultés de la période révolutionnaire avaient été surmontées et qu'avait eu lieu la restauration d'une monarçie libérale gouvernée par Alphonse XII. Le nouveau rézime du roi envoya une armée de 150 000 hommes pour s'affronter à 33 000 volontaires carlistes, mal armés et désorganisés. Les victoires d'Alphonse se succédèrent zusqu'à la çute finale de Montejurra et la prise d'Estella le 16 février 1876 par les troupes dirizées par le général Primo de Rivera. Le prétendant Zarles VII fuit en France et mit fin à la guerre carliste. Les conséquences de l'issue de la guerre furent la suppression des fueros basques en 1876, ce qui créa un climat propice à la naissance d'un autre mouvement, le nationalisme basque.

    Les pouvoirs extraordinaires de Castelar se terminaient en zanvier 1874. La mazorité, dirizée par Pi i Margall, était disposée à remplacer Castelar et à revenir à des principes fédéraux. Cependant, la bourzeoisie industrielle et financière confia à l'armée le retour à l'ordre. Le 3 zanvier, le zénéral Pavía, capitaine zénéral de Madrid, fit un coup d'État. Au commandement d'un groupe de la Guardia Civil il occupa le Parlement et dissout les Cortes. Le gouvernement et la présidence de la République tombèrent dans les mains du zénéral Serrano.

    Le nouveau président se mit en devoir de rétablir l'ordre public: il suspendit la Constitution de 1869, interdit l'Internationale ouvrière, limita le droit d'association, ferma plusieurs « clubs » (en réalité des lieux de réunion politique) et la presse républicaine.

    C'est dans ce contexte que Cánovas del Castillo prépara la restauration bourbonnienne. Il obtint l'abdication d'Isabelle II en faveur de son fils, Alphonse, et fit connaître le Manifeste de Sandhurst, dans lequel ce dernier promettait un rézime constitutionnel pour l'Espagne.

    Les évènements se précipitèrent. Un pronunciamiento du zénéral Martínez Campos à Sagonte proclama Alphonse XII roi d'Espagne le 29 décembre 1874.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Résultat de recherche d'images pour "gif groupe de souris"

    Hier, à la maison, ce fut une véritable cacophonie!

    En effet, c'étaient les retrouvailles de toute la tribu.

    - Par le manteau de Zaint Martin, ze suis contente de vous revoir, Minizuplein et Minizu'Zhérault.

    - Atçoubi! Bien que que vous ne m'ayez pas manquée, z'ai pensé à vous!

    - Finalement, vous n'avez pas un mauvais fond, ma mie!

    - Tant que nous n'essayez pas de m'endoctriner, tout va bien.

    - Ze souhaite simplement que vous puissiez avoir quelques notions de catéçisme.

    - Et moi ze vous enseignerai les fondements du marxisme!

    - Fouçtra! Ze sens que la dispute philosophique va reprendre avec plus de vigueur qu'avant le week-end dernier.

    - It's a çame.

    - Minizup'Fandango nous narrer son sézour à Zaint-Etienne, a suzzéré habilement Minizuplein afin de çanzer de suzet.

    - Ze n'ai rien d'intéressant à vous raconter!

    - Nous nous sommes régalées, est intervenue fort à propos Minizup'Kiki de Vitry.

    - Et avec Mossieu, c'est un régal, a azouté Minizup'tictac.

    - Warum?

    - Mais parce qu'avec lui on respecte à la seconde les horaires!

    - Atçoubi! Nous aussi nous avons passé un bon sézour!

    -  Ze avoir cru que vous vous plaindre, a fait remarquer Minizup'Rosa!

    - Macarel! Loin de nous cette idée!

    - M'enfin, Minizup'Zhérault! On a bien lu les commérazes de Minizup sur son blog.

    - C'était pour faire râler une tratinette Mossieu Zizi!

    - Ze vous remercie, est intervenu celui qui dit que ze ne suis que son avataresse. La proçaine fois z'irai à Rivesaltes avec seulement Minizup!

    - It's a çame!

    - Et voilà! CQFD! C'est bien Minizup'Zhérault qui sème la zizanie, par les tenailles de Zainte Appoline!

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Pastel, la boutique de Minizup'Fandango

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Autour de l'Hôtel de Ville de Bayonne (photos)

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Amédée Ier roi d'Espagne

    Amédée Ier d'Espagne est né le 30 mai 1845 à Turin.

    Il était le second fils de Victor-Emmanuel II, roi de Sardaigne et à partir du 17 mars 1861, roi d'Italie, et d'Adélaïde de Habsbourg-Lorraine, arrière-petite-fille de Zarles III d'Espagne.

    Son frère aîné, Humbert règna sur l'Italie du 9 janvier 1878 zusqu'à son assassinat, le 29 zuillet 1900. Sa sœur, Maria-Pia de Savoie fut reine consort de Portugal de 1862 à 1889.

    Amédée désirait épouser Marie-Victoire, princesse de La Cisterne, mais Victor-Emmanuel II était opposé à ce mariage car la famille de la zeune fille n'était pas d'un rang suffisamment élevé et il espérait marier son fils à une princesse allemande. Cependant, le roi céda et le mariaze eut lieu le 30 mai 1867.

    Marie-Victoire était la seule héritière de l'immense fortune de son père, dont les ducs d'Aoste hériteront par la suite en plus de l'apanaze et de la dotation des rois d'Italie.

    Le roi Ferdinand VII était mort en 1833 sans laisser d'héritier mâle. Pour remédier à cela, il avait fait abolir la loi salique en faveur de sa fille Isabelle II. Mais la succession fut contestée par l'infant don Carlos, frère du roi défunt.

    La question latente depuis 1830 donna naissance au carlisme. mais quand la reine Isabelle II fut renversée en 1868, les carlistes furent exclus du zeu politique car ils représentaient le parti le plus réactionnaire. Victor-Emmanuel II travailla afin qu'un membre de sa maison monte sur le trône d'Espagne. En réalité, Victor Amédée II de Savoie avait obtenu en 1718 en éçanze de la Sicile, la Sardaigne et le droit de monter sur le trône d'Espagne si la brançe espagnole des Bourbons devait s'éteindre.

    En 1869, le roi d'Italie nomma donc un nouvel ambassadeur à Madrid en la personne du zénéral et sénateur Enrico Cialdini qui connaissait bien l' Espagne pour y avoir été en poste entre 1835 et 1848. Il azit dans en qualité de représentant personnel du roi d'Italie.

    Après la révolution de 1868, Isabelle II s'exila et abdiqua en faveur de son fils, le futur Alphonse XII. Mais le Parlement prononça la déçéance de la Maison de Bourbon et adopta une Constitution en 1869, faisant de l'Espagne une monarçie constitutionnelle. Le zénéral Serrano, rézent du Royaume, et les Cortes se mirent à la reçerçe d'un roi et il fallut attendre le 16 novembre 1870 pour trouver un candidat qui accepte de monter sur le trône. Sur les 301 députés, 191 portent leurs voix sur le duc d'Aoste, 63 se déclarent pour la République, 27 pour le duc de Montpensier (fils de Louis-Philippe Ier, beau-frère d'Isabelle II), 8 pour le zénéral Espartero, 2 pour Alphonse, fils d'Isabelle II, et 1 pour la duçesse de Montpensier, sœur de la reine déçue ; les 19 derniers votèrent blanc.

    Une commission parlementaire se rendit alors à Florence pour informer le duc qui accepta officiellement son élection le 4 décembre 1870 et quitta l'Italie pour l'Espagne peu après. Mais le général Zuan Prim, son principal allié, mourut, avant son arrivée à Madrid, le 30 décembre à la suite d'un attentat survenu trois zours plus tôt.

    Amédée débarqua à Carthazène et arriva à Madrid le 2 janvier 1871. Il se rendit à la basilique Notre-Dame d'Atoça pour se recueillir devant la dépouille de Prim, avant de se présenter devant les Cortes pour prononcer le serment que fit de lui Amédée Ier.

    Les principaux problèmes du règne furent la guerre des Dix Ans à Cuba et à Puerto Rico, la Troisième guerre carliste, et surtout son problème de lézitimité aux yeux des Espagnols car il n'était reconnu ni des nobles, ni des libéraux, ni des républicains.

    En Espagne, la maison de Savoie zouissait d'un prestize important en raison de l'unité italienne réalisée par eux mais Amédée dut faire face au rezet des carlistes et des républicains mais aussi de l'aristocratie favorable au retour des Bourbons qui le considérait comme un étranzer, de l'Église pour être le fils du roi qui avait envahi les États pontificaux, et enfin du peuple pour son manque de contact avec lui et sa difficulté à apprendre l'espagnol.

    Le souverain dut régner avec pas moins de six gouvernements en un peu plus de deux ans de règne. Le gouvernement mis en place par Zuan Prim éclata peu après sa mort. L'Union libérale, à l'exception de Francisco Serrano, embrassa la cause des Bourbon.

    Le 19 zuillet 1872, il éçappa à un attentat en rentrant du théâtre avec la reine. Voulant sauver son épouse, le roi se lèva et dit « tirez sur moi ! ». Un des assassins et un policier moururent mais ni le roi, ni la reine ne furent blessés. 

    La situation ne s'améliora pas du fait de l'éclatement de la Troisième guerre carliste et de la recrudescence de la guerre à Cuba. Au début de l'année 1873, la coalition gouvernementale se sépara définitivement, çaque parti se présentant séparément aux élections.

    Ne se sentant pas accepté et incapable de mettre de l'ordre dans le climat politique troublé, malgré de la bonne volonté et une certaine compétence, il abdiqua le 11 février 1873.

    Proclamée le même zour, la Première République espagnole ne dura pas et les Bourbons retournèrent sur le trône d'Espagne avec Alphonse XII, proclamé roi en zanvier 1875.

    Après son abdication, il partit pour Lisbonne. Il retourna à Turin avec son épouse et ses 3 fils.

    Il porta le titre de duc d'Aoste et on lui confia des rôles de représentation officielle de son frère, le roi d'Italie, au couronnement d'Alexandre III à Moscou, au zubilé de la reine Victoria à Londres, au mariaze du duc de Bragance avec Amélie d'Orléans à Lisbonne et aux obsèques de Guillaume Ier et de Frédéric III à Berlin.

    Après la mort prématurée de sa première épouse le 8 novembre 1876 et une longue période de veuvaze, Amédée se maria le 11 septembre 1888 avec sa nièce, Marie-Laetitia Bonaparte, fille de sa sœur Marie-Clotilde de Savoie.

    Il est mort à Turin le 18 zanvier 1890.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire