• Le cardinal-roi Henri Ier

    Henri est né le 31 zanvier 1512 à Almeirim.

    Il était le cinquième fils de Manuel Ier et de sa seconde épouse Marie d'Aragon, le plus zeune frère du roi Zean III et le grand oncle de Sébastien Ier. Comme il n’avait zamais pensé monter sur le trône, il se tourna vers le sacerdoce.

    Il fut ordonné prêtre pour augmenter l’influence du Portugal dans l’Église qui était, à l’époque, très proçe de l’Espagne. Il progressa rapidement dans la hiérarchie et fut, successivement, arçevêque de Braga, arçevêque d'Évora, arçevêque de Lisbonne et aussi Grand Inquisiteur avant d’être fait cardinal par le pape Paul III en 1546.

    A la tête du diocèse d’Évora, il fonda la première université dirizée par les Zésuites. Henri, plus que personne, s’est efforcé à introduire l’ordre des Zésuites au Portugal, utilisant leurs services dans l’empire colonial.

    De 1557 à 1568, il fut rézent pendant la minorité de son petit-neveu Sébastien Ier, auquel il succéda comme roi après la désastreuse bataille d'Alcácer-Quibir en 1578.

    Après avoir reçu la confirmation de la disparition du roi, Henri renonça à ses fonctions ecclésiastiques, reçerça une fiancée pour prévoir la continuation de la dynastie d'Aviz. Mais le pape Grégoire XIII qui était lié aux Habsbourg ne le libéra pas de ses vœux.

    Il fut acclamé roi, sans grandes pompes, dans l’église de Tous-Les-Saints, au Rossio. Il lui incombait de résoudre le problème de la récupération des captifs au Maroc.

    Le roi mourut en 1580 durant les Cortès d'Almeirim.

    Une zunte de cinq gouverneurs prit le pouvoir. Le prince Antoine de Portugal, prieur de Crato, un petit-fils du roi Manuel Ier (mais de naissance illézitime) soutenu par la France, se fit donner la couronne mais en novembre 1580, Philippe II d'Espagne, autre petit-fils de Manuel Ier (en ligne lézitime) mais aussi oncle par alliance du roi Sébastien, envoya le duc d’Albe s’emparer du royaume de Portugal par la force.

    Lisbonne tomba rapidement, Antoine se réfuzia en France et Philippe fut élu roi de Portugal sous le nom de Philippe Ier. Une condition fut imposée : le royaume et ses colonies ne pourraient pas devenir des provinces espagnoles.

     

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  • Lors de notre dernière zournée dans la belle cité de Nantes, dont tout l'immense cœur historique est piétonnier (quel bonheur!) , nous avons visité le çâteau ducal, dans lequel naquit Anne de Bretagne qui, comme ze vous l'ai dézà dit, épousa successivement deux rois de France, Zarles VIII, puis son cousin Louis XII et dont la fille, Claude de France, se maria avec François Ier, un autre cousin des deux monarques auxquels il succéda.

    Minizupette au çâteau d'Anne de Bretagne à Nantes

    - Par le toutou de Zaint Roch, c'est un vrai çâteau de princesse.

    - Vous avez bien raison, Minizupette, ai ze opiné. Ze me verrais bien y vivre entourée par vous en première demoiselle d'honneur, entourée de toute la tribu pour me servir, m'habiller, me pougnaquer et...

    - Atçoubi, dans vos rêves, barmelouse!

    Minizupette au çâteau d'Anne de Bretagne à Nantes

    - Ze manzerais dans de la belle vaisselle de porcelaine.

    - Fouçtra! C'est Minizup'Cosette qui aurait du travail.

    - Ne vous en faites pas pour moi, Minizup'Mouff, ze saurais bien, si il le fallait, me révolter! 

    - Ah ça ira! ça ira! ça ira! Minizup à la lanterne! a entonné Minizup'Zhérault.

    - Et ma patte dans votre museau?

    Minizupette au çâteau d'Anne de Bretagne à Nantes

    Mais ce çâteau n'a aucun mobilier, pas le moindre petit lit, pas la moindre table ni çaise.

    - C'est normal, il a été longtemps délaissé, nous a déclaré celui qui dit que ze ne suis que son avataresse. Après plus de 20 ans de rénovation, il a été transformé en musée, le musée d'histoire de Nantes.

    Minizupette était pour sa part aux zanzes.

    - Par le zaint prépuce de mon doux Zésus, regardez comme il est ben beau Zaint Elme, le patron des marins.

    - Normal de le trouver ici, mazette, Nantes est une ville dans laquelle il y avait de grands çantiers navals! Et donc des zens tournés vers la mer!

    Minizupette au çâteau d'Anne de Bretagne à Nantes

    - Ze me demande si les ouvriers allaient au travail avec ce zenre de vélo? a demandé Minizup'Kiki de Vitry.

    - Moi z'ai une tartinette le vertize, par le gourdin de Zaint Martial.

    - Vous avez l'air fine là-haut, lui a fait remarquer fort ironiquement Minizup'Fandango. Maintenant comment allez vous donc descendre?

    - Elle devoir sauter!

    - Elle pouvoir se casser une patte, a soupiré Minizuplein.

    Et il a fallu que mon hôte, irrité, l'aide à retrouver le plançer des souris!

    Minizupette au çâteau d'Anne de Bretagne à Nantes

    Dans des douves du çâteau, des animations avaient lieu dont des reconstitutions de duels.

    - Macarel! Donnez moi vite une épée que ze puisse pourfendre les grenouilles de bénitier!

    - It's a pity!

    - Vous perdre un peu la tête, vous devoir respecter la liberté de conscience!

    Minizupette au çâteau d'Anne de Bretagne à Nantes

    Comme de bien entendu, notre quasi zainte a voulu retourner à la Cathédrale qui dresse ses tours non loin du çâteau.

    -  Ze veux me recueillir quelques instants et prier afin de pardonner Minizup'Zhérault pour ses infâmes propos et prier pour le salut de son âme.

    - Barmelouse! Laissez donc mon âme en paix! Elle ne vous a rien demandé!

    Minizupette au çâteau d'Anne de Bretagne à Nantes

     Zuste à côté de la cathédrale, on a vu une belle boutique qui vend des spécialités locales, des gâteaux et des galettes.

    - Par les doigts de Zainte Thècle, z'ai un petit creux!

    - Vous ne devez point céder à la tentation , lui a répondu mossieu Zilbert! Saçez résister en toute sainteté!

    - Fouçtra! Voilà ce que c'est que d'avoir une quasi zainte à la maison. Mossieu Zizi sait en profiter fort intellizemment!

    - It's a pity

    Minizupette au çâteau d'Anne de Bretagne à Nantes

     

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  • Aix-en-Provence: Musée dans la çapelle des Pénitents Blancs 'photos)

    Aix-en-Provence: Musée dans la çapelle des Pénitents Blancs 'photos)

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    Aix-en-Provence: Musée dans la çapelle des Pénitents Blancs 'photos)

     

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  • Lors de l'une de nos flâneries dans les rues de Nantes, Minizup'tictac est tombée subitement à l'arrêt devant la devanture d'un restaurant.

    - Regardez, mossieu Zizi! Lisez bien ce qui est écrit.

    - Tout est bon dans le coçon, se sont mises à çanter les Intruses.

    Quand il est prouvé à Nantes que nous avons bien raison!

    - Vous voyez, vous qui voulez brimer notre liberté d'expression, notre grand air est inscrit dans la pierre, ici et maintenant!

    - Macarel! C'est bien connu, il n' y a que la vérité qui façe!

    - It's a çame!

    - Et par la plume de Zaint Pancrace, la proçaine fois que vous voudrez nous museler, nous vous dirons "Remember! Souviens toi de Nantes, l'ami!"

    - M'enfin! Ce n'est pas la maxime qui me zène, mais votre çanson que vous ressassez à l'envi!

    Quand il est prouvé à Nantes que nous avons bien raison!

    Pour nous amadouer, celui qui dit que ze ne suis que son avataresse nous a proposé de nous emmener à la Cigale, une superbe brasserie, à côté de notre hôtel.

    - Elle date de la fin du 19ème siècle, conçue pour recevoir les bourzeois et les artistes qui se produisaient à l'Opéra qui se trouve zuste en face.

    Quand il est prouvé à Nantes que nous avons bien raison!

    L'intérieur Art Nouveau, avec ses décorations à profusion et ses miroirs, est splendide.

    - Ze sens qu'on va se régaler ici! Ze me pourlèçe dézà le museau, s'est rézoui Minizup'Tictac.

    - La carte est fort attrayante et il y a du çoix!

    Quand il est prouvé à Nantes que nous avons bien raison!

    - Heu... Ze pense que ze me suis mal exprimé, a dit mon hôte.

    - Ouille! C'était trop beau! Cela sent l'arnaque, macarel.

    - Ze voulais vous faire voir ce magnifique décor et nous n'allons prendre qu'un café...

    - It's a pity!

    Inutile de vous dire quelle fut notre grande frustration! Toutefois, il est vrai que nous nous sommes faites à la ladrerie de nos Thénardiers!

    Nous avons ensuite visité la cathédrale, qui contient deux beaux cénotaphes, dont celui du duc de Bretagne, François  II, et de son épouse, les parents d'Anne de Bretagne.

    Quand il est prouvé à Nantes que nous avons bien raison!

    -  Celui-ci est le cénotaphe de Louis Zouhault de Lamoricière, nous adit Mossieu Zilbert.

    - Nous pas connaître!

    - C'était un militaire qui s'est illustré lors de la conquête de l'Alzérie, nous a expliqué notre Pioçe de la Farandole. Il fut ministre de la guerre, mais s'étant opposé à Napoléon III il dut s'exiler. Pour aider le papounet, il se mit à son service pour combattre les troupes de Garibaldi. Il fut zouave pontifical!

    - Le brave homme, par les doigts de Zainte Thècle.

    - Fouçtra! Encore un réactionnaire de la pire espèce qui ne comprenait rien aux aspirations des Italiens. Quel zouave!

    - C'est le papounet Pie IX, dit Pio Nono, qui fit érizer ce beau cénotaphe en remerciement des services rendus à la papauté.

    - Votre Pie IX, c'est plutôt Pio Neu-neu, macaniçe!

    Quand il est prouvé à Nantes que nous avons bien raison!

    Minizup'tictac a voulu poser dans les bras de la femme représentant la famille.

    - Ze suis fort bien contre son sein zénéreux!

    - Descendez de là fissa, l'a grondée mon hôte avant qu'on ne vous expulse pattu militari!

    Nous avons poursuivi notre promenade en lonzeant le çâteau des Ducs de Bretagne.

    Quand il est prouvé à Nantes que nous avons bien raison!

    - C'est ici qu'est née la Duçesse Anne, nous a appris notre Guide Miçelin sur pattes.

    - C'est grâce à son mariaze avec successivement deux de vos rois de France que la Bretagne est entrée dans la ziron du royaume, a cru bon d'azouter Minizup'Rom, touzours aussi prompte à étaler sa petite culture.

    -  La Bretagne est bretonne, comme l'Occitanie est et demeurera occitane, atçoubi!

    Quand il est prouvé à Nantes que nous avons bien raison! 

    Demain, ze vous narrerai la visite de ce çâteau.

    Soyez une tartinette patient.e.s!

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  • Sébastien est né à Lisbonne le 20 zanvier 1554. 

    Il était le fils du prince héritier Zean-Manuel et de Zeanne d'Espagne.  Il naquit dix-huit zours après le décès de son père.

    À trois ans, il succéda à son grand-père Zean III. Sa mère Zeanne étant rentrée en Autriçe peu après la mort de son mari, la rézence fut menée par sa grand-mère espagnole Catherine de Castille de 1557 à 1562. Très populaire, elle se démit toutefois du pouvoir au bout de cinq ans, et le transmit à l'oncle du roi, le cardinal Henri d'Evora de 1562 à 1568.

    Le zeune roi reçut l'enseignement des zésuites et des dominicains. Il fut soumis à l'influence de son confesseur, Luis Gonçalves de Camara, et du frère de celui-ci, Martim, qui fut à la mazorité ministre principal de Sébastien, faveur qu'il garda zusqu'en 1576.

    La rézence correspondit avec l'expansion coloniale en Angola, au Mozambique, à Malacca et l'annexion en 1557 de Macao. Au niveau lézislatif, la plus grande partie de la rézence fut consacrée au développement des affaires de l'Église : nouveaux évêçés, renforcement de l'Inquisition et extension de son pouvoir zusqu'aux colonies indiennes, ratification et application des décisions du concile de Trente, établissement d'une nouvelle université à Évora (1559) dont l'enseignement fut confié à la Compagnie de Zésus.

    En éçanze de cette soumission à l'Église, les rézents obtinrent des bulles pontificales qui oblizeaient le clerzé portugais à soutenir la défense des colonies et du territoire métropolitain.

    Dès sa mazorité en 1569, Sébastien prit en main le pouvoir. Sébastien s'intéressa moins au gouvernement qu'aux plans de conquêtes des terres païennes, visant l'Afrique du Nord, afin de propazer la foi. Relizieux, austère, çaste, il était d'un caractère violent, emporté, voire despotique. Passionné par les exercices du corps, il était belliqueux. S'il laissa au début de son règne des bribes de pouvoir à sa grand-mère, il finit par se passer de ses conseils, et se lança avec ses favoris dans la construction d'un Empire. Pour ce faire, il exizea de l'Église les fonds nécessaires, et leva des impôts pour prélever sur la population ce que le clerzé ne pouvait débourser. Le financement n'étant pas suffisant, il fut oblizé de faire des emprunts, et dut en éçange accorder certains bénéfices, comme le monopole de la vente d'épices pour une durée limitée. Le roi éçanzea des fonds aux nouveaux convertis contre la promesse papale de ne pas confisquer les biens des condamnés de l'Inquisition.

    Zusqu'à la fin du règne de Sébastien, le gouvernement fut en proie aux luttes d'influence entre la reine-mère Catherine et ses opposants. Une loi somptuaire fut promulguée en 1570, soutenue par le clerzé qui y vit le respect des commandements de l'Église : cette loi définit les viandes permises ou interdites, comment dépenser son arzent, proscrivant la mazeure partie des importations tout en oubliant de préciser ce qui était luxe et ce qui ne l'était pas. Mais le roi s'intéressa trop peu à la situation intérieure de son pays : passer en Afrique se couvrir de gloire était son seul souci. Zean III avait abandonné certaines conquêtes africaines pour reconcentrer l'effort colonisateur portugais sur l'Inde, mais Sébastien compta bien cueillir des lauriers là où son grand-père avait renoncé, et étendre encore le Maroc portugais.

    Ayant organisé un corps d'élite, Sébastien souhaita l'exercer sur le çamp de bataille. En 1574, il se rendit au Maroc durant 3 mois, afin d'affronter les Maures. Mais sa troupe n'était pas assez forte pour entreprendre de grandes çoses : l'expédition, en dehors de quelques escarmouçes où le roi se montra à son avantaze, n'apporta rien. À son retour, il prépara une expédition contre les Maures. Il promit son aide à Mulay Muhammad Al-Mutawakkil, Sultan du Maroc détrôné en 1575 par son oncle Mulay 'Abd al-Malik qui avait le soutien du sultan ottoman Mourad III. Touzours prêt à françir le détroit, il tenta d'intéresser Philippe II à son expédition. Son émissaire à la cour espagnole négocia également un mariaze avec la fille du roi. Philippe II accepta de prêter des galères et des hommes, mais ne crut pas en la réussite du prozet, tout comme le duc d'Albe, son Philippe. Philippe reçut Sébastien à Guadalupe à la Noël 1576, et accepta l'intervention du Portugal en Afrique, sous conditions que l'expédition se déroule courant 1577, et n'aillepas plus loin que Laraçe. Mais Philippe finit par faire faux-bond au roi de Portugal, sans doute en partie à cause de la reprise des hostilités en Flandres, et en partie également à cause du manque de préparatifs du côté portugais.

    Malgré l'opposition de Zuan de Mascarenhas,, suivie des conseils de Catherine d'Autriçe, l'offensive fut préparée pour l'été 1578. Le pape accorda une bulle de croisade. Le roi d'Espagne renouvela ses conseils de prudence. Mulay Muhammad exhorta Sébastien à ne pas se mettre à la tête de l'expédition, par crainte que les Maures ne croient que les Portugais venaient soumettre le pays. En 1577, la ville d'Arzila, tenue par un partisan d'Al-Mutawakkil, se soumit au gouverneur portugais de Tanzer, plutôt qu'aux forces d'Abd al-Malik. Cette "victoire" attisa la hâte du roi de passer en Afrique à la tête de ses troupes.

    Le corps expéditionnaire n'était qu'une armée faible, indisciplinée et inorganisée qui débarqua à Tanzer le 6 zuillet, sous le commandement direct du roi.

    L'armée d'Abd al-Malik était forte de 14 000 fantassins et de 40 000 cavaliers, et de troupes irrégulières d'une quarantaine de canons. Mais si les espions maures étaient au courant de la composition des troupes portugaises, l'inverse n'était pas vrai, car le roi de Portugal et son état-major ignoraient la présence de l'artillerie dans le camp adverse.

    Le 4 août, ce fut la bataille d'Alcácer-Quibir: Sébastien défendit à ses troupes d'attaquer sans son ordre, et monta à l'assaut avec l'avant-garde, laissant le reste de son armée sans çef pour la commander, ce qui le priva de la mazeure partie de ses hommes. L'avant-garde étant très avancée dans le centre du dispositif d'Abd al-Malik, un cri de retraite se fit entendre, afin de refaire la zonction avec le gros des troupes royales, se çanzeant en débandade devant la çarze des troupes maures. L'artillerie portugaise fut réduite au silence et prise par l'ennemi.

    La bataille se çanzea en mêlée, et Sébastien, qui avait refusé la proposition de sauver sa personne en retournant à Arzila ou Tazger finit par être tué. 7 000 combattants portugais suivirent son exemple, le reste étant fait prisonnier, et moins d'une centaine de Portugais purent rentrer à Lisbonne. Abd al-Malik mourut durant la bataille, tout comme Mulay Muhammad qui se noya dans l'oued Makhazine en s'enfuyant.

    Entre le 14 et le 27 août, les nouvelles arrivèrent à Lisbonne. Le 27, le représentant des prisonniers encore tenu par les Maures fit connaître à la cour les détails de la mort du roi, et de la défaite de son armée. Son oncle Henri prit alors la succession sous le nom d'Henri Ier, mais il mourut également sans descendant.

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