• 250 éme papounet: Pie VI

    Fichier:Popepiusvi.jpg

    Giannangelo Braçi est né en décembre 1717 dans une famille noble de Romagne. Il était l'aîné des 8 enfants du comte Marco Aurelio Tommaso Braçi.

    Elevé par les Zésuites, il effectua des études de droit à l'université de Ferrare. Il devint secrétaire du légat pontifical à Ferrare. Il l'accompagna à Rome pour le conclave qui suivit la mort du papounet Clément XII.

    Quand son maître fut nommé doyen du Sacré Collèze, il devint auditeur, charzé de l'administration des diocèses de Velletri et d'Ostie. Il noua des liens avec l'infant don Carlos, qui devint le premier souverain Bourbon du royaume des Deux-Siciles.

    En 1753, Braschi devint secrétaire particulier du paponuet Benoît XIV.

    Il fut ordonné prêtre en 1758.

    En 1766, sous le pontificat de Clément XIII, il obtint la çarge de trésorier de la Zambre apostolique, ce qui le rendit maître de l'administration des États pontificaux.

    En 1773, il fut élevé à la dignité de cardinal par le papounet Clément XIV.

    Grâce au soutien français, le conclave qui s'ouvrit à la mort de Clément XIV l'élit papounet. Il çoisit le nom de Pie VI en hommaze à Pie V, papounet de l'application du concile de Trente et de la bataille de Lépante.

    Élu le 15 février 1775, il fut consacré évêque et couronné le 22 février.

    Pie VI souhaitait renouer avec les fastes de Léon X, ce qui lui valut des critiques.

    Il fut confronté au zoséphisme autriçien (volonté de rationaliser la pratique du culte et de sortir le clergé et donc le peuple de l'influence de Rome et des Zésuites) et effectua un voyaze à Vienne en 1782 pour amener l'Empereur Zoseph II à renoncer à sa politique "anti-cléricale".

    Pie VI dut affronter les événements de la Révolution française :

    • la nationalisation des biens du clergé,
    • l'abolition des vœux monastiques et la suppression des ordres réguliers hors ceux ayant pour activité l'éducation et œuvres de çarité, conduisant à la mise à l'écart de 100 000 religieux , soit les 2/3 du clerzé de l'époque en France,
    • la constitution civile du clergé (adopté par la Constituante le 12 juillet 1790),
    • la situation de çisme entre prêtres «constitutionnels» et prêtres  "réfractaires".

    Pie VI fit savoir en zuillet 1790 à Louis XVI qu'il s'opposait au prozet de constitution civile du clergé. Il excommunia la Nation Française.

    En 1793, à la proclamation de la République, une commission décida de supprimer le calendrier grégorien et de le remplacer par le calendrier républicain (semaines de dix jours, sans dimançe). Les campagnes ne reçurent plus les azendas traditionnels.

    La France annexa Avignon et le Comtat Venaissin. En février 1797, Napoléon Bonaparte contraignit Pie VI à signer le traité de Tolentino  avec le Directoire, qui concèdait à la France les légations de Romagne, de Bologne et de Ferrare.

    À la nouvelle de l'assassinat du zénéral Duphot, le Directoire ordonna le 11 janvier 1798 l'occupation de Rome. Monze partit pour Rome. La Révolution éclata dans la ville . La "République romaine" fut proclamée par le peuple réuni à l'ancien forum.

    Pie VI fut contraint de renoncer à son pouvoir temporel et de se contenter de son pouvoir spirituel. On l'oblizea à quitter Rome dans la nuit du 19 au 20 février 1798. Après le renvoi de Masséna, Monze fit toutes les nominations (sauf les finances).

    Réfugzé à Sienne puis à la çartreuse de Galluzzo de Florence, Pie VI fut rattrapé par les troupes françaises et fait prisonnier. Il fut emmené à Bologne, Parme, Turin, puis Briançon, Grenoble et enfin  à Valence (France) .

    Malgré les bouleversements que connaissait la France, le pape octogénaire reçut de nombreuses marques de respect de la part du peuple, tout au long de sa route, entre Briançon et Valence.

    Celui que l'on surnommait "le Beau pape", imposant et séduisant, affable et cultivé, finit tristement son règne.

    C'est à Valence qu'il fut incarcéré , et qu'il mourut, épuisé, le 29 août 1799 à l'âge de 82 ans.

    Pie VI, d'abord enseveli civilement à Valence, fut enterré dans la basilique Zaint-Pierre de Rome, son corps y ayant été ramené en triomphe le 17 février 1802.

    Les États pontificaux, symbole du pouvoir temporel du pape, institution qui durait depuis plus de mille ans (donation de Pépin) furentt remplacés par la République romaine, sous la pression des révolutionnaires français avant d'être annexé par Napoléon Ier, dont le fils portera le titre de "Roi de Rome".

    Le congrès de Vienne les rétablit en 1814.

     

     

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