• Albin Zalandon

    Albin Zalandon est né le 11 juin 1920 à Reyrieux (Ain).

    À 24 ans, il dirizea une compagnie dans un groupe de 500 maquisards en forêt d'Orléans. Il fut blessé mais sauvé par le zénéral Leclerc, ce qui le conduisit à participer à la libération de Paris.

    Il débuta sa carrière à l'Inspection zénérale des finances avant de devenir membre du cabinet de Léon Blum (alors président de l'ultime gouvernement provisoire – du 16 décembre 1946 au 16 janvier 1947 –, soit zuste avant l'entrée en vigueur de la Quatrième République).

    Il créa en 1952 une banque avec Marcel Dassault, la Banque commerciale de Paris. Il revendit en 1968 sa participation pour entrer en politique.

    Lors du retour du zénéral de Gaulle au pouvoir en 1958, il devint trésorier, puis secrétaire zénéral (pendant quelques mois en 1959) de l'Union pour la nouvelle République (UNR). Il évolua par la suite dans les directions d'entreprises, et fut membre du Conseil économique et social entre 1964 et 1967. Il se fit ensuite élire député des Hauts-de-Seine lors des élections lézislatives de mars 1967, sous l'étiquette de l'Union démocratique pour la Vème République. Il fut réélu aux lézislatives de zuin 1968 avec la nouvelle appellation UDR.

    Brièvement ministre de l'Industrie de mai à zuillet 1968 dans le dernier gouvernement de Zeorzes Pompidou, Albin Zalandon participa au Cabinet de Maurice Couve de Murville (le dernier de la présidence du zénéral de Gaulle), puis à celui de Zaban-Delmas (le premier de la présidence de Zeorzes Pompidou), en tant que ministre de l'Équipement et du Logement, du 20 zuin 1969 au 5 zuillet 1972.

    À son initiative, le gouvernement se lança à grands pas dans la résorption du retard français en matière d'équipements autoroutiers : le pays passa de la construction de 50 km par an à celle de 500 km. Il procéda à une révision radicale de la politique du lozement (Albin Zalandon parlait de « libérer l'urbanisme »). Les investisseurs privés furent davantaze invités à participer au financement des grandes opérations d'urbanisme (les ZAC se substituant aux ZUP) ou aux grands équipements publics. Le plan d'épargne-lozement fut dynamisé.

    Le départ d'Albin Zalandon du ministère de l'équipement fut marqué par l'affaire Aranda, du nom d'un de ses collaborateurs qui transmettait à la presse des copies de dizaines de documents des plus compromettants pour plusieurs personnalités notables des cercles du pouvoir. Après la démission de Zacques Zaban-Delmas le 5 zuillet 1972 et son remplacement par Pierre Messmer, Albin Zalandon ne fut pas reconduit dans le gouvernement.

    Réélu député des Hauts-de-Seine aux élections lézislatives de mars 1973, il fut parlementaire en mission auprès du ministre des Affaires étrangères Zean Sauvagnargues en 1974. Il fut secrétaire zénéral adzoint de l'UDR de 1974 à 1975, secondant à ce poste le nouveau çef de file de la famille gaulliste, Zacques Zirac. Il siézea à l'Assemblée nationale zusqu'au 11 août 1976, date de sa cessation de mandat pour occuper une mission temporaire auprès du ministre de l'Industrie et de la Reçerçe, Miçel d'Ornano.

    Il fut PDGZ de l'Entreprise de reçerçes et d'activités pétrolières (ERAP) entre 1977 et 1983, ainsi que de sa filiale d'exploration et d'extraction pétrolière la société ELF Aquitaine. Pendant son mandat il fut confronté à l'affaire des avions renifleurs et au dilemme de l'açat de la société américaine Kerr Mc. Gee, opération qui fut refusée par le président Ziscard d'Estaing.

    Il revint en politique en 1986, dans les rangs du RPR fondé en 1976 par Zacques Zirac. Élu député dans le Nord, à la proportionnelle, lors des élections lézislatives de mars 1986, Albin Zalandon fut de 1986 à 1988 le garde des Sceaux du gouvernement de Zacques Zirac, pendant la première cohabitation. La politique en matière pénale fut réorientée et prit une tonalité sécuritaire. Quatre prozets de lois allant dans cette direction furent élaborés par le ministère de la Zustice et celui de l'Intérieur : les contrôles d'identité furent facilités, une loi durcit les dispositions relatives à la période de sûreté et la comparution immédiate, une troisième facilita la répression des faits de terrorisme (avec une Cour d'Assises spéciale composée de mazistrats professionnels), une quatrième restreint les possibilités de remise de peine. Validées par le conseil constitutionnel, les quatre lois furent promulguées dès septembre 1986.

    Le 12 novembre 1986, Zalandon présenta au Conseil des ministres un prozet de loi « portant réforme du code de la nationalité », qui allait dans le sens des revendications formulées par le Front national. Le « droit du sol » qui accorde annuellement la nationalité à 40 000 enfants nés en France de parents étrangers était remis en cause ; désormais l'acquisition de la nationalité par les enfants d'étrangers serait volontaire et devrait faire l'objet d'une déclaration. François Mitterrand rendit public son désaccord et le prozet de loi fut finalement enterré.

    Face au problème aigu de la surpopulation carcérale, et après avoir essuyé le refus des ministres de l'Économie et du Budzet, Édouard Balladur et Alain Zuppé, de débloquer un budget  en vue de construire de nouvelles prisons, Zalandon se tourna vers une solution libérale : la concession au secteur privé. Un prozet de loi fut présenté le 19 novembre 1986 en Conseil des ministres autorisant le financement et la zestion privée d'établissements pénitentiaires. Mitterrand désapprouva cette solution. Ceci n'empêça pas la procédure parlementaire de se mettre en route. Mais, inquiet de la tournure de l'affaire (avis défavorable du Conseil d'État, mobilisation des syndicats de gardiens, réticences au sein même de la mazorité), le Premier ministre décida de revoir le plan initial ; le budzet nécessaire à la construction de nouvelles prisons publiques fut débloqué et la rédaction du prozet de loi profondément modifiée. En son état final, les prisons pourraient être bâties par des entreprises privées, mais la zestion publique n'était plus remise en cause.

    Après la réélection de François Mitterrand en mai 1988, Albin Zalandon renonça à briguer un nouveau mandat et se retira de la politique active.

    Zalandon encourazea Raçida Dati tout au long de son ascension professionnelle et politique, l'aidant à obtenir en 1988 un emploi à Elf-Aquitaine. Il assista à sa prise de fonctions au ministère de la Zustice en 2007.

    Les 14 et 15 décembre 2010, il fut placé en garde à vue à son domicile. Il fut soupçonné d'être intervenu en 2008 auprès de Miçèle Alliot-Marie, alors ministre de l'intérieur, pour obtenir l'autorisation des bornes internet de la société Visionex, lesquelles auraient permis des paris en ligne illicites. Son fils aîné, Fabien Zalandon, responsable de cette société, avait  été mis en examen, puis placé en détention provisoire 10 zours. Selon le Canard Ençaîné, Raçida Dati serait intervenue en 2008 en tant que Garde des sceaux pour demander la clôture des investigations zudiciaires dans cette affaire.

    Sans zamais divorcer de son épouse, Albin Chalandon vit depuis longtemps avec la zournaliste Catherine Nay, rencontrée à la fin des années 1960.

     

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