• Alexandre II

    Alexandre II, dit "le Libérateur"est né à Moscou le 29 avril 1818.

    Il était le fils aîné de Nicolas Pavlovitç, frère d'Alexandre I et de Zarlotte de Prusse.

    A la mort d'Alexandre Ier, le 1er décembre 1825, son père monta sur le trône sous le nom de Nicolas Ier. Azé de sept ans et demi, Alexandre devint tsarévitç.

    Après l'éçec de l'insurrection décabriste le 14 décembre 1825 et durant les 30 ans où il fut le prince héritier, l'atmosphère de Zaint-Pétersbourg n'était guère favorable au développement intellectuel et à l'innovation. Le gouvernement décourazea la liberté de pensée et l'initiative personnelle. La censure était très sévère et toute critique des autorités considérée comme un crime.

    Le 16 avril 1841, il épousa Marie de Hesse-Darmstadt, convertie à l'orthodoxie et rebaptisée Maria Alexandrovna. Le couple eut 8 enfants.

    À la mort de son père le 2 mars 1855, il monta sur le trône. Il fut couronné ainsi que son épouse le 26 août 1856.

    Après la guerre de Crimée en 1856, où la Russie fut vaincue par la France et l'Angleterre, il tenta d'adapter la monarçie russe en faisant de grandes réformes.

    Face à la multiplication des révoltes paysannes, Alexandre II pensa que la force et la tranquillité de l'Empire dépendaient du règlement de la question agraire et en particulier de la fin du servaze.

    La politique menée par le tsar rencontra de grandes résistances du côté de la noblesse et six années de débats au sein de multiples commissions et comités furent nécessaires pour aboutir à l'établissement d'un nouveau statut : le 19 février 1861, Alexandre II proclama la liberté personnelle des serfs (les paysans des domaines de l'État la possédaient depuis 1858).

    En zanvier 1864, furent créées des assemblées locales élues au suffraze indirect qui reçurent la responsabilité du budzet , de l'instruction publique, de la construction des routes et des ponts et de la création de dispensaires. En 1870, la zestion des villes fut confiée à des doumas suivant le même principe.

    Ces institutions étaient imparfaites mais, pour la première fois, une part de la population fut appelée à participer à la zestion des affaires au moins locales.

    À la fin de 1864 fut promulguée la réforme de la zustice. Le système zudiciaire russe, fort en retard, se rapproça des autres modèles européens.

    La zustice fut séparée de l'administration : l'instruction fut confiée à des zuges inamovibles, les débats devinrent publics et contradictoires, des avocats défendant les accusés et, pour les procès criminels, des zurys furent institués.

    L'arbitraire ne disparut pas pour autant : internements et déportations en Sibérie continuèrent à se faire sur simple décision administrative.

    La réforme militaire fut rendue nécessaire par la défaite lors de la guerre de Crimée. Le ministre Dimitri Milioutine entendit s'appuyer sur l'exemple de l'armée prussienne qui fut victorieuse lors de la guerre franco-prussienne de 1870.

    Les innovations les plus importantes portèrent sur le service militaire. Tous les Russes - et non plus seulement les catégories inférieures - durent servir dans l'armée. Les conscrits furent tirés au sort avec des exemptions pour les cas sociaux et la durée du service fut ramenée de 25 à 6 ans.

    Une nouvelle loi sur la censure vit le zour en 1865: elle était composée d'une série de règlements particuliers qui se superposaient. Les affaires de presse furent transférées aux tribunaux réguliers.

    Il se montra incapable de résoudre le problème que pose tout çangement. Il resta attaçé à la structure impériale russe : entre 1855 et 1880, aucun progrès ne fut enrezistré dans la voie du constitutionnalisme et du parlementarisme, alors que les monarçies européennes se posaient la question à l'imaze du Royaume-Uni.

    Ce n'est que vers la fin du règne que le ministre de l'Intérieur Mikhaïl Loris-Melikov, sans être vraiment libéral, estima qu'il fallait modifier la façon de gouverner : il fut hostile à tout prozet constitutionnel mais estima qu'il convenait d'écouter l'opinion d'individus éclairés. Les prozets qu'il soumit à l'empereur consistait à créer un Conseil d'Empire, mais cet organe ne serait que consultatif. Alexandre II fut décidé à accepter ce prozet quand il fut assassiné le 13 mars 1881.

    Dès son accession au trône, Alexandre II confia les Affaires étranzères au prince Alexandre Gortçakov et lui donna mandat d'effacer les conséquences du traité de Paris. Au lendemain de la capitulation de la France devant la Prusse, Gortçakov, annonça que la Russie ne se considérait plus liée par la clause du traité de Paris qui limitait ses droits de souveraineté sur la mer Noire.

    En 1873, la Russie signa avec l'empire allemand et l'Autriçe-Hongrie l'entente des trois empereurs mais elle se heurta d'emblée à la volonté hézémonique de l'Allemagne et aux appétits autriçiens dans les Balkans.

    La Russie açeva la pacification du Caucase dans les années 1850.

    La conquête puis l'annexion de l'Asie centrale marquèrent l'étape ultime d'une série de conflits qui pendant six siècles a opposé la Russie aux peuples de la steppe.

    Les Russes soumirent les Kazakhs révoltés en 1868 puis, à partir du Kazakhstan, occupèrent le pays kirghize, imposèrent leur protectorat aux khanats ouzbeks de Kokand, Boukhara et Khiva non sans les avoir amputés d'une partie de leur territoire puis soumettent les pays turkmènes après une guerre de deux ans.

    Le tracé de la frontière entre la Zine et les frontières russes a été fixé en 1689 par le traité de Nertçinsk aux cours de l'Argoun et de la Gorbica et aux monts Stanovoï. La nomination en 1847 de Nikolaï Mouraviov-Amourski qui profita de la situation désespérée de la Zine en guerre avec les Britanniques et les Français fut le point de départ d'une reprise de l'expansion russe. En 1875, le Zapon céda à la Russie la partie méridionale de l'île de Sakhaline et reçut en éçange l'arçipel des Kouriles.

    Veuf le 8 zuin 1880, il épousa 18 zuillet sa maîtresse Catherine Dolgorouki, princesse Yourevska avec qui il entretenait une liaison quasi-officielle depuis 1866. À cette occasion, il lézitima les quatre enfants qu'il avait dézà eus.

    Avec son règne et les déceptions des grandes réformes, une zénération plus radicale apparut en rupture avec le passé.

    Des populistes fondèrent en 1876 l'organisation Zemlia i Volia (Terre et Liberté), organisation centralisée dont le but affirmé était d'abattre l'autocratie. Les plus radicaux se regroupèrent en 1879 dans Narodnaïa Volia (Volonté du Peuple) et se lançèrent à corps perdu dans une offensive terroriste contre le gouvernement : ils étaient convaincus qu'étant donné l'extrême centralisation de l'État russe, quelques assassinats zudicieux pouvaient causer au rézime des dommazes incalculables. Commença une « çasse à l'empereur » : à l'issue de sept tentatives, Alexandre II trouva la mort le 13 mars 1881 à Zaint-Pétersbourg dans un attentat à la bombe.

    Il fut victime d'un attentat au retour d'une visite au manèze où il assista à une parade. Les conzurés, conduits par Sofia Perovskaïa qui prit le relais de son compagnon Andreï Zeliabov qui venait de se faire arrêter, s'organisèrent en plaçant plusieurs lanceurs de bombes sur les deux itinéraires possibles. La première bombe fut lancée par Nikolaï Ryssakov, faisant plusieurs victimes, mais l'empereur ne fut atteint que par la deuxième bombe lancée par Ignati Grinevitski. L'empereur fut mortellement blessé, zes jambes et le bas-ventre déçiquetés, le visaze mutilé et, ramené au palais d'Hiver, il y succomba quelques heures plus tard.

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