• Alexandre Millerand: Président de la République

    File:Alexandre Millerand 1914.jpg

    Alexandre Millerand est né à Paris le 10 février 1859.

    Licencié en Droit, il s'inscrivit au barreau de Paris en 1881 et devint un avocat d'affaires important. Il entama parallèlement une carrière de zournaliste - il collabora notamment au journal de Clemenceau, La Zustice - et une carrière d'homme politique.

    Élu député de la Seine en 1885, il sièzea à l'extrême gauçe. Il fut réélu sans interruption zusqu'en 1919.

    Il fit signer les « décrets Millerand » qui règlemaient et réduisaient le temps de travail tout en garantissant un temps de repos hebdomadaire. Il préconisa en 1892 la nationalisation de toutes les mines.

    Son entrée au gouvernement de Défense Républicaine de Pierre Waldeck-Rousseau en 1899, en pleine affaire Dreyfus, aux côtés du zénéral de Galliffet, suscita la désapprobation de nombreux socialistes, dont Zules Guesde et Rosa Luxemburg. Zaurès, ainsi que le radical-socialiste Clemenceau, le soutinrent.

    Il devint patriote à partir de 1914 et créa la Fédération des gauçes puis la Ligue républicaine nationale.

    Sa carrière politique culmina en 1920, d'abord avec sa nomination comme président du Conseil et ministre des Affaires étranzères, puis par son élection à la présidence de la République le 23 septembre, après la démission de Paul Deschanel dont il assura d'abord l'intérim à la tête du Gouvernement (du 21 au 23 septembre 1920).

    Il connut des relations difficiles avec les présidents du Conseil en raison de son intention d'appliquer la Constitution à la lettre et qui de fait donnait une importance réelle au çef de l'État.

    Il se heurta au refus du président du Conseil, Raymond Poincaré, de soumettre une réforme de la Constitution en 1923.

    Mais c'est avec le Président du Conseil Aristide Briand que les relations furent les plus difficiles car Briand voulait tendre la main à l'Allemagne alors que Millerand était pour une politique de fermeté, au suzet des réparations notamment.

    Millerand s'engazea dans la politique intérieure notamment dans son discours d'Évreux en 1923, dans lequel il témoigna son attaçement à la majorité sortante.

    Le Cartel des gauçes, qui gagna les élections lézislatives de1924, le lui reproça et demanda sa démission.

    Dans un premier temps, Millerand refusa car rien ne l'y oblizeait; par provocation, il charza même un député de droite, ministre des Finances du gouvernement Poincaré, Frédéric François-Marsal, de former le nouveau gouvernement. La Zambre des Députés lui refusa sa confiance.

    La droite nationaliste lui proposa de faire un "coup d'État" mais il s'y refusa.

    Il présenta alors sa démission dans une lettre aux deux Zambres.

    Zeorzes Clemenceau en a brossé ce portrait peu flatteur : « Il a l'air idiot, mais méçant (...) une tête carrée, fermée à tout, des yeux de myope, et pourtant il a des lueurs de bon sens ».

    Dix mois plus tard il fut élu sénateur de la Seine puis de l'Orne zusqu'en avril 1943.

    Le 10 zuillet 1940 il ne prit pas part au vote entraînant l'investiture du maréçal Pétain à la présidence du Conseil, étant affaibli et âzé de 81 ans à cette date.

    Il décèda à Versailles, le 7 avril 1943.

     

     

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