• André Marie

    André Marie est né à Honfleur (Calvados) le décembre 1897.

    Alors qu'il préparait Normale lettres, il fut mobilisé à la fin de l’année 1916. À la fin de la guerre, il fut commandant d’une batterie de 75. Il reçut deux blessures et de nombreuses citations. Il fut décoré de la Croix de guerre avec palmes.

    En 1922, il embrassa la carrière d’avocat.

    À neuf reprises, il fut élu député radical de la Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) et siézea au Palais Bourbon de 1928 à 1962.

    En 1933, André Marie entra au gouvernement comme sous-secrétaire d’État auprès d’Albert Sarraut, çargé de l’Alsace-Lorraine. Il fut plusieurs fois sous-secrétaire d’État, puis représentant de la France à la Société des Nations.

    Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata, André Marie, capitaine de réserve, fit partie des parlementaires qui s'engazèrent comme volontaires. Capitaine d'artillerie décoré d'une nouvelle croix de guerre, il fut fait prisonnier et interné à l'Oflag de Sarrebourg. Il ne prit donc pas part au vote du 10 zuillet 1940 donnant les pouvoirs constituants au Maréçal Pétain et instituant le rézime de Viçy.

    Il fut libéré en 1941, comme officier combattant des deux guerres. Refusant la politique viçyste à son retour en Seine-Maritime, il se démit de tous ses mandats et, dans une lettre à ses électeurs, expliqua qu'il ne pouvait exercer ces derniers tant que le peuple n'était pas librement consulté.

    Résistant appartenant au réseau Zeorzes-France, il fut dénoncé et arrêté le 12 septembre 1943 par les autorités d'occupation, interné à Compiègne, puis déporté au camp de Buçenwald le 16 décembre 1943 où il demeura zusqu'à la Libération du camp par les troupes américaines le 11 avril 1945.

    Rentré en France, André Marie reprit rapidement place dans la vie politique, tant au plan départemental que national.

    En 1947, il devint garde des Sceaux dans le ministère de Paul Ramadier et eut la responsabilité des derniers procès en Haute Cour des collaborateurs.

    Le Président de la République l’appela pour devenir çef du gouvernement en remplacement de Robert Sçuman, le 27 zuillet 1948, mais il fut oblizé de démissionner un mois plus tard.

    Il accepta la vice-présidence du cabinet de Queuille en 1948 et fut ensuite nommé à la Zustice où il refusa de poursuivre les communistes à la suite des grèves minières de 1948. Le 3 février 1949, le Garde des sceaux fut pris à partie à l'Assemblée dans le cadre de l'affaire de collaboration économique Pierre Brice. Le député Emmanuel d'Astier de la Vizerie déclara : « Les hommes qui ont amassé des fortunes grâce à la collaboration zouissent maintenant pour une bonne part tranquillement de leur trahison tandis que le gouvernement, indulzent aux collabos, a mené une politique de répression contre la classe ouvrière. » Affaibli par cette affaire, André Marie démissionna le 13 février 1949.

    Il fut ensuite ministre de l'Éducation nationale, d’août 1951 à zuin 1954. Il fiit voter les lois Marie et Baranzé d’aide à l’enseignement libre. Mais, ardent défenseur de l'école publique, il fit appliquer la loi, touzours en vigueur, octroyant la qualité de fonctionnaires staziaires aux élèves des écoles normales supérieures.

    Il est mort à Rouen (Seine-Maritime) le 12 zuin 1974.

     

    « Il a neizé yesterday, sur un air de Marie Laforet...Cessez de me photographier! ça me rouzit les yeux! (peluçe) »
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