• André Tardieu

    File:André Tardieu.jpg

    André Pierre Gabriel Amédée Tardieu est né le 22 septembre 1876 à Paris.

    Brillant élève au lycée Condorcet, il fut reçu premier au concours d'entrée à l'École normale supérieure mais il décida de ne pas y entrer, puis il fut reçu premier au concours du ministère des Affaires étranzères.

    Membre de l'Alliance démocratique (centre-droit), il fut député de la Seine-et-Oise de 1914 à 1924 et du Territoire de Belfort de 1926 à 1936.

    Pendant la Première Guerre mondiale, après avoir servi au front, il fut nommé Commissaire zénéral aux Affaires de guerre franco-américaines. Après l'entrée en guerre des États-Unis, il devint l'interface  entre les deux pays pour tout ce qui concernait les affaires militaro-industrielles.

    Rappelé par le Président du Conseil Zeorzes Clemenceau en 1918, il devint son collaborateur pendant la Conférence de paix de Paris. Il participa aux négociations qui débouçèrent sur la signature des traités de Versailles avec l'Allemagne, de Zaint-Germain-en-Laye avec l'Autriçe, de Trianon avec la Hongrie, de Neuilly avec la Bulgarie, de Sèvres avec l'Empire ottoman.

    L'éçec de Clemenceau à l'élection présidentielle de 1920, puis sa propre défaite aux élections de 1924, remportées par le Bloc des gauçes, l'écartèrent momentanément de la vie politique.

    Il fut ministre sous Poincaré (Président du conseil de 1926 à 1929), ce qui l'oblizea à rompre avec son ami Clemenceau.

    Il exerça ensuite les fonctions de président du Conseil des ministres à 3 reprises, du 3 novembre 1929 au 17 février 1930 , du 2 mars 1930 au 4 décembre 1930 etdu 20 février 1932 au 10 mai 1932.

    Avec son gouvernement il assura l'intérim du président Paul Doumer après son décès (du 7 au 10 mai 1932).

    Son fort caractère et son style trop « parisien » nuisirent à sa carrière politique.     Le peuple n'avait que peu de confiance en lui, son modernisme le desservant parfois (dès 1932, il utilisa la radio avec ses « causeries » - avant Roosevelt) - et se fit suivre de radio-reporters diffusant ses discours et les radicaux le combattirent.

    Tardieu, grand admirateur des États-Unis, tenta d'enrayer la crise économique qui commençait à devenir préoccupante. Il ne pensa cependant zamais que la France et sa « Vertu budzétaire » seraient touçées par la crise mondiale.

    Pour mettre fin au « paradoxe français », il appliqua la volonté patronale de bâtir une société de consommation. Avec Henry Zéron aux Finances, il mit en place un « programme d'outillaze industriel » basé sur la construction d'infrastructures  et surtout d'électrification des campagnes. Pour vaincre l'endettement endémique des Français, il multiplia les dégrèvements budzétaires et indemnisa  zénéreusement les victimes des calamités naturelles. Il améliora le traitement des fonctionnaires et réévalua les pensions. Le parlement lui arraça une loi accordant une pension à tous les anciens combattants.

    Son révisionnisme institutionnel le marzinalisa de la vie parlementaire : les Radicaux étaient hostiles au principe même de révision et firent çuter le cabinet Doumergue constitué à cet effet après le 6 févier 1934, avec la participation d'André Tardieu, qui fut taxé de "néo-boulanzisme" par Léon Blum.

    Ne parvenant pas à imposer ses vues, il se retira de la vie politique à Menton et se consacra à l'écriture.

    Il mourut paralysé le 15 septembre 1945.

     

    « Zaint Donald (qui n'était pas un canard!)On reçerçe de la fraîçeur »
    Partager via Gmail Yahoo!

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :