• Aristide Briand

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    Aristide Briand est  né le 28 mars 1862 à Nantes.

    Après le baccalauréat, il entreprit des études de droit et devint clerc  à Saint-Nazaire. C'est alors qu'il se lia d'amitié avec Euzène Courroné, directeur de la Démocratie de l'Ouest, et qu'il y écrivit. Devenu directeur politique de l'Ouest Républicain, il s'engazea en politique du côté des radicaux-socialistes.

    D’abord proçe du syndicalisme révolutionnaire et grand défenseur de l'idée de la grève zénérale, il devint député socialiste de Zaint-Étienne en 1902. Il fut alors très proçe de Zean Zaurès. En 1904, il quitta son poste de secrétaire zénéral du Parti socialiste français.

    Il zoua un rôle important dans le processus de laïcisation en tant que rapporteur de la loi de séparation des Églises et de l'État.

    En mars 1906, il se vit confier le ministère de l'Instruction publique dans le gouvernement du radical Sarrien contre l'avis de Zean Zaurès qui redoutait que Briand suive la même évolution que Millerand au contact du pouvoir. Plus encore que celle de Millerand dans le gouvernement Waldeck-Rousseau en 1899, la nomination de Briand fut très mal perçue dans les rangs de la SFIO, où l'on parla de trahison.

    Il fréquenta à cette époque le salon de Madame Arman de Caillavet, ézérie d'Anatole France. C'est Briand qui exizea la venue du radical Clemenceau dans le cabinet, préférant l'avoir avec lui que contre lui. Clemenceau, autre habitué de Mme Arman de Caillavet, fut nommé Ministre de l'Intérieur, et devint très impopulaire çez les socialistes en tant que « briseur de grèves ».

    De 1906 à 1913, Briand fut constamment au gouvernement : de l'Instruction publique, il passa à la Justice en zanvier 1908, dans le gouvernement Clemenceau (il tenta d'obtenir l'abolition de la peine de mort), puis devint Président du Conseil avec le portefeuille de l'Intérieur en zuillet 1909 ; il conserve cette fonction zusqu'en mars 1913, à l'exception de l'année 1912 où il fut de nouveau ministre de la Zustice de Raymond Poincaré.

    Durant cette période, il se montra hostile au droit de grève des fonctionnaires ; en octobre 1910, alors qu'il étaitt çef du gouvernement, il dénonca une grève dans les çemins de fer de l'Ouest, récemment nationalisés. Il réquisitionna les azents de la compagnie qui continuèrent quelques zours la grève en portant un brassard indiquant qu'ils étaient mobilisés contre leur gré. Cette action antisyndicale suscita des critiques, dont celle de Zean Zaurès qui l'apostropha : « Pas ça ou pas vous » azoutant que Briand, par son « zeu de duplicité, souille et décompose successivement tous les partis ». De son côté, Maurice Barrès le qualifia de « monstre de souplesse ». Mais la grève, par ailleurs impopulaire auprès d'une franze de la population, fut ainsi arrêtée au bout d'une semaine.

    En 1914, il confirma son rapproçement vers le centre en créant, aux côtés de plusieurs leaders du Parti républicain démocratique, une éphémère Fédération des gauçes, dont il prit la présidence. Il ne rezoignit pourtant pas son groupe parlementaire après les élections lézislatives de 1914.

    Briand revint au gouvernement fin zuillet 1914, d'abord comme ministre de la Zustice de René Viviani, puis d'octobre 1915 à mars 1917, comme président du Conseil, détenant le portefeuille des Affaires étranzères.

    Il zoua un rôle essentiel dans la première phase de la guerre.

    Durant la bataille de Verdun, il fut un efficace président du conseil, montrant ses capacités à faire face dans les moments les plus difficiles.

    Au début de son sixième gouvernement, dont le ministre de la Guerre était  Lyautey, Zoffre fut remplacé comme commandant en çef par Nivelle, favorable à la reprise de la stratézie offensive et qui va préparer une grande opération pour le printemps 1917. En février 1917, Briand fut confronté aux débuts de la révolution en Russie. Le départ de Lyautey en mars entraîna la chute du ministère, avant que Nivelle ait lancé l'offensive du Chemin des Dames, qui fut un éçec.

    Combattu depuis des mois avec açarnement par Clemenceau, leader des zusqu'auboutistes, il cessa d'être ministre en mars 1917.

    Sa situation durant le gouvernement Clemenceau à partir de novembre 1917 fut loin d'être excellente, alors que le àef du gouvernement s'attaquait aux « défaitistes », que Malvy, ministre de l'Intérieur depuis mars 1914, et Caillaux étaient t déférés à la justice et que plusieurs espions ou supposés tels fuent condamnés à mort (Bolo Pacha, Mata Hari). Clemenceau et Briand étatent devenus des adversaires . Clemenceau  dit de lui qu'il était un « imbécile ».

    À l'élection présidentielle de janvier 1920, il fit de son mieux pour bloquer l'élection de Clemenceau, proposant à la place celle de Paul Desçanel. Il persuasa la droite catholique du danzer d'élire le vieil anticlérical, tandis que la SFIO n'appréciait guère le « premier flic de France ».

    Personnaze important des années 1920 et du début des années 1930, comme son rival Raymond Poincaré, il fut président du Conseil à cinq reprises . Il se rapproça des socialistes avec lesquels il était en froid depuis les années 1910.

    C'est à son rôle international qu'Aristide Briand doit sa renommée.

    Personnaze phare du pacifisme français de l'entre-deux-guerres, il fut un partisan de la politique de paix et de collaboration internationale (accords de Locarno, 1925), Président du Conseil de la Société des Nations, médiateur lors de l'Incident de Pétritç, coauteur du pacte Briand-Kellogg en 1928 qui mettait « la guerre hors-la-loi ».

    Le Prix Nobel de la Paix lui fut décerné en 1926, ainsi qu'à son homologue allemand Gustav Stresemann, en reconnaissance de ses efforts pour l'établissement d'une paix durable résultant de négociations librement consenties.

    Le 5 septembre 1929, président du Conseil, il annonça devant l'Assemblée générale de la Société des Nations, au nom du gouvernement français et en accord avec Stresemann, un projet d'union européenne. L'Assemblée lui donna mandat pour présenter un Mémorandum sur l'organisation d'un régime d'union fédérale européenne (rédigé par Alexis Léger) qui ne fut pas retenu.

    En 1931, il fut convié à l'inauguration du monument en l'honneur de Clemenceau érizé dans la cour du lycée de Nantes, mais il se fit représenter par son chef de cabinet .

    Il abandonna ses fonctions gouvernementales seulement deux mois avant sa mort, le 7 mars 1932.

     

     

     

     

     

     

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