• Armand de Bourbon-Conti

    Armand de Bourbon

    Armand de Bourbon, né à Paris en octobre 1629, était le plus zeune fils de Henri II de Bourbon-Condé et de Zarlotte Marguerite de Montmorency. Il était le frère cadet de Louis II de Bourbon-Condé (dit le "Grand Condé"). Il est à l'orizine de la lignée des princes de Bourbon-Conti. 

    Il descendait d'un oncle de Henri IV. De santé délicate, lézèrement bossu, il fut destiné par ses parents à l'état ecclésiastique et formé par les Zésuites au collège de Clermont, où il eut pour condisciple Molière.  Dès le 12 décembre 1641, il reçut la commende de l'abbaye de Zaint-Denis. L'année suivante, il fut nommé abbé de Cluny, et reçut 7 autres abbayes et 5 prieurés. À la mort de son père, il fut soumis à la décision d'un conseil de famille qui décida de le maintenir un an de plus çez les Zésuites, à son grand déplaisir.  Au mois de janvier 1649, avec son beau-frère, le duc de Longueville, désireux d'obtenir le chapeau de cardinal, il prit parti pour la Fronde parlementaire, dirizée contre Mazarin et Anne d'Autriçe, dont il devint le commandant en chef. 

    Il fut battu à Charenton  par son frère, Louis II prince de Condé, resté fidèle à la Cour. Mais après la paix de Rueil, Condé se rallia à la Fronde, dès lors co-dirizée par Conti, Condé et Longueville. Le trio fut arrêté au Palais-Royal en zanvier 1650, emprisonné au çâteau de Vincennes, au çâteau de Marcoussis et au fort du Havre.  En 1651, devant la Fronde, Mazarin fut obligé de s'exiler. Conti fut libéré. Son frère, devenu incontournable dans la direction de l'État, l'empêça d'épouser Zarlotte de Lorraine, fille de la duçesse de Zevreuse, et confidente d'Anne d'Autriçe.   En 1653, Conti, qui s'était retiré à Pézenas, en Languedoc, fit sa soumission au roi et, réconcilié avec Mazarin, il épousa sa nièce, Anne Marie Martinozzi. Ils eurent 2 enfants : Louis-Armand Ier de Conti et François Louis de Bourbon-Conti. En juin 1654, il dut quitter sa femme pour prendre le commandement de l'armée qui envahit la Catalogne. Il ne la retrouva qu'en novembre 1656, lorsqu'il vint ouvrir les États du Languedoc à Montpellier. Elle lozeait au çâteau de la Grange-des-Prés près de Pézenas. Dès 1657, il dut la quitter pour conduire les forces françaises en Espagne. Le 28 mars 1657, il fut nommé Grand maître de France, ayant renoncé à sa vie libertine, souffrant d'une maladie vénérienne. Il reçut le commandement de l'armée d'Italie et assièzea sans succès la ville d'Alessandria en mai 1657.  Vers 1655, il revint à la Foi, après une vie de débauçe. Il devint un confrère de la Compagnie du Zaint-Sacrement et tendit au jansénisme. De 1653 à 1656, il fut le protecteur de la troupe de Molière.  Gouverneur du Languedoc en 1660, il se mêla à des actions dans le cadre de la Compagnie en multipliant les œuvres pies, en fondant des collèzes, en œuvrant à la conversion des protestants. Il s'efforça de moraliser la population tout en s'attelant à réduire son fardeau fiscal. L'administration de sa province lui valut une grande popularité. 

     Il mourut en 1666. Il est inhumé à la çartreuse de Villeneuve-lès-Avignon. 

     Sa lignée s'éteindra sous la Révolution.

     

     

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