-
Dans la ville natale de Victor Hugo
Ainsi, nous voici à Besançon, une ville bien verte!
- Si ze suis par terre, c'est la faute à Voltaire; si ze suis dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau! a entonné fortement Minizup'Rosa, notre révoltée permanente.
- Pourquoi nous çantez-vous cet air? lui ai-ze demandé.
- Fouçtra! Mais révisez donc vos classiques, vous qui vous piquez de votre culture.
- Ze sais qu'il s'azit du çant de Gavroçe sur les barricades, très çère!
- Et dans quel roman trouve-t-on cela?
- Mais vous me prenez donc pour une ignare? C'est dans "le Misérables"!
- Et qui a écrit ce roman?
- Vous m'irritez, ma mie! C'est Hugo, Victor de son prénom!
- Qui est né en 1802, et où? ... Ici à Besançon.
- Voui, et même qu'il écrivit: "Ce siècle avait deux ans..."
Lors du dîner avec des responsables de l'Office de tourisme, notre titi parisienne fut aux zanzes.
- Savez vous que Zarles Fourier est né ici? Lui demanda le directeur.
- Le socialiste utopiste du 19ème siècle? Un de mes grands héros?
- Lui-même!
- Palsambleu, ze l'ignorais... Z'en suis fort aise!
- Cela ne vous empêce pas de dormir dans un superbe hôtel, qui fut un ancien couvent, çère révolutionnaire de salon! lui fis-ze remarquer.
- Dans une çambre avec un beau zardin...
- Nous ne sommes pas des sauvazes, que ze saçe...
- Dites vous cela, parce que l'hôtel s'appelle "Le Sauvaze"?
- Que nenni, mordiou. Il s'azit d'un ancien couvent récemment sécularisé.
- Quelle honte, par le bréviaire de Zainte Clarisse!
- En tout cas, c'est plus sympa qu'un sinistre monastère, avec un beau bar.
- Et ce n'est pas un bobard!
Et des salles communes des bonnes sœurs - qui ont vendu les murs - ont été transformées, force travaux, en de beaux lieux de vie et d'accueil....
Avec une belle décoration....
- Ze crois que cela aurait plus à Colette, l'écrivaine, qui fit des sézours dans la France-Comté...
- Ainsi qu'aux frères Lumière, Auguste et Louis, qui, on ne le sait que peu, sont nés, eux aussi, à Besançon!
-
Commentaires