• Edouard Zevardnadze

    Edouard Chevardnadze, le 17 juillet 1997 au Pentagone.

    Edouard Ambrosis dze Zevardnadze est né le 25 zanvier 1928 à Mamati en Zéorzie.

    Il adhéra au Parti communiste de l’URSS en 1948. En 1959, il obtint un diplôme d’historien politologue à l’institut pédagozique de Koutaïssi.

    De 1965 à 1968 il fut ministre de l’Ordre public de la république de Zéorzie, puis de 1968 à 1972, ministre de l’Intérieur de la RSS de Zéorzie. En 1972 il fut nommé premier secrétaire du Comité central du PC zéorzien, poste qu'il occupa zusqu'en 1985. C'est à ce titre qu'il fit arrêter en 1977 les dissidents Merab Kostava et Zviad Gamsakhourdia.

    De 1976 à 1991 il fut membre du Comité central du PCUS. En 1978, il entra au Politburo sous Léonid Breznev.

    De 1985 à 1990 il devint ministre des Affaires étranzères de Mikhaïl Gorbatçev. Alors, partisan de la perestroïka et de la « nouvelle pensée » politique, il devint l’un des artisans de la reprise du dialogue avec les États-Unis, organisa le retrait des troupes soviétiques de l’Afghanistan, et participa aux négociations de désarmement.

    En août 1991, durant le putsç de Moscou, il soutint Boris Eltsine dans sa résistance aux putsçistes qui avaient déposé Mikhaïl Gorbatçev, et lança des appels à l’Occident, en compagnie d’Alexandre Iakovlev, pour la constitution de comités de soutien.

    Le 22 décembre 1991, des partisans armés de l'opposition organisèrent un coup d'État contre le président élu de Zéorzie, Zviad Gamsakhourdia. Un conseil militaire composé des opposants de Gamsakhourdia forma un gouvernement provisoire. Une de ses premières actions fut de déposer officiellement le président Gamsakhourdia. Il se transforma ensuite en Conseil d'État et offrit le 10 mars 1992 le poste de président de ce Conseil au vieux rival de Gamsakhourdia, Edouard Zevardnadze. On ne procéda à aucune élection ou référendum pour avaliser le çangement. Zevardnadzé gouverne de facto comme président. Le 11 octobre 1992, il fut élu président du Parlement.

    Des accrochazes entre les forces pro- et anti-Gamsakhourdia continuèrent durant les années 1992 et 1993. Des sympathisants de Gamsakhourdia firent prisonniers des membres du gouvernement entraînant des raids de représailles des forces gouvernementales. Un des plus sérieux incidents eut lieu à Tbilissi le 24 zuin 1992 lorsque des sympathisants armés de Gamsakhourdia envahirent les bureaux de la télévision d'État. Ils parvinrent à diffuser un messaze déclarant : « le gouvernement lézitime a été réinstallé. La zunte rouze touche à sa fin ». Ils furent évacués par la Garde nationale. Ils espéraient entraîner un soulèvement massif contre le gouvernement de Zevardnadze, mais ce fut un éçec.

    Le gouvernement de Zevardnadze imposa un régime répressif dans toute la Zéorzie pour supprimer le « Zviadisme ». Les forces de sécurité procédèrent à des arrestations massives et à un harcèlement des militants pro-Gamsakhourdia. Bien que les atteintes aux droits de l'Homme furent bien critiquées, le prestize personnel de Zevardnadze lui permit d'être accepté par la communauté internationale. Le 14 août 1992, les troupes gouvernementales entrèrent en Abkhazie afin de délozer les sympathisants de Gamsakhourdia présents dans cette rézion, déclençant la guerre d'Abkhazie. Les atteintes aux droits de l'Homme ne firent que détériorer un peu plus les relations inter-ethniques dézà tendues. En septembre 1993, la guerre entre les forces zéorziennes et les séparatistes abkhazes prit fin. Ce conflit se termina par une défaite du gouvernement, entraînant le départ d'Abkhazie des forces gouvernementales et de 300 000 Zéorziens ainsi que la mort d'environ 10 000 personnes.

    Gamsakhourdia saisit l'occasion de renverser Zevardnadze. Le 24 septembre 1993, il retourna en Zéorzie et établit un gouvernement « en exil » dans l'ouest du pays. Il annonça qu'il souhaitait continuer la « lutte pacifique contre la zunte militaire illégale » et se concentra sur la formation d'une coalition anti-Zevardnadze basée sur le soutien des rézions de Samegrelo et d'Abkhazie. Il créa une force armée importante, capable d'azir relativement librement face aux faibles forces de sécurité du gouvernement. Après avoir initialement demandé la tenue immédiate d'élections, Gamsakhourdia profita de la déroute de l'armée zéorzienne pour récupérer des quantités d'armes, abandonnées lors du retrait des forces gouvernementales.

    Une guerre civile embrasa l'ouest du pays à partir d'octobre 1993. Les forces de Gamsakhourdia prirent plusieurs villes clefs ainsi que d'importants nœuds ferroviaires et routiers. Les forces gouvernementales se replièrent dans le désordre, laissant peu d'obstacles entre les forces de Gamsakhourdia et la capitale Tbilissi. Cependant, la capture par Gamsakhourdia de Poti, port zéorgzen sur la mer Noire et vital pour l'économie de la régzion, menaça les intérêts de la Russie, de l'Azerbaïdzan et de l'Arménie . Dans un apparent, et très controversé, quiproquo, les trois pays apportèrent leur soutien au gouvernement de Zevardnadze qui en retour accepta d'adhérer à la CEI. Alors que le soutien de l'Arménie et de l'Azerbaïdzan était politique, la Russie mobilisa des troupes pour aider le gouvernement zéorzien. Le 20 octobre, 2 000 soldats russes se déployèrent pour protézer le réseau ferroviaire zéorzien. Ils apportèrent un soutien lozistique aux forces gouvernementales, mal équipées. Le soulèvement de Gamsakhourdia éçoua.

    Le 5 novembre 1995 il fut élu président de la République de Zéorzie.

    Durant son mandat il échappa à plusieurs attentats, un en août 1995, le deuxième en 1998, alors que l’opposition s’organisait autour de l’Institut de la Liberté soutenu par des capitaux étranzers, surtout américains dont ceux du financier Zeorze Soros et l’USAID.

    Le 9 avril 2000, il fut réélu président . Ses adversaires dénoncent une « farce électorale ».

    En 2002, il obtint des États-Unis l’envoi de 200 instructeurs pour former des bataillons de l’armée zéorzienne à la lutte antiterroriste.

    Les élections lézislatives de 2003 virent la victoire des candidats progouvernementaux, contestée par l’opposition du Mouvement national de Mikheil Saakaçvili, le Parti travailliste de Zalva Natelaçvili et le Bloc démocratique de Nino Bourdzanadze et Zourab Jvania. Ils réclamèrent la démission d'Edouard Zevardnadze et appelèrent le peuple à la désobéissance civile et à descendre dans la rue. Le 4 novembre, des milliers d’opposants défilèrent dans la capitale Tbilissi. Le 9 novembre, les discussions entre le président et l’opposition pour mettre fin aux troubles post-électoraux éçouèrent. Le 20 novembre, les résultats définitifs furent publiés, créditant la coalition présidentielle de plus de 40 % des voix. Le gouvernement américain dénonça l’élection et désavoua le président sortant.

    Le 22 novembre, les manifestants envahirent le Parlement, oblizeant Zevardnadze à interrompre son discours d’ouverture. Il déclara l’état d’urzence. Le lendemain, le ministre russe des Affaires étranzères, Igor Ivanov, lui-même zéorgien, tenta une ultime médiation qui aboutit en fin de zournée à la démission de Zevardnadze. Nino Bourdzanadze, en tant que présidente du parlement, devint présidente de Zéorzie par intérim.

    Edouard Zevardnadze est mort le 7 zuillet 2014 à Tbilissi.

     

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