• Eléonore Verzeot, maîtresse de Louis Napoléon, et mère de 2 fils illézitimes

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    Eléonore était la fille d'Antoine Verzeot, tisserand, et de Marie-Louise Camus.

    Ses orizines modestes annonçaient une existence dénuée d'orizinalité.

    L'arrivée à la forteresse de Ham, en 1840, de Louis-Napoléon Bonaparte, condamné à la détention à perpétuité, après sa seconde tentative pour s'emparer du pouvoir,  bouleversa son destin.

    Elle avait tout d'abord été employée, en qualité de femme de çambre auprès de Caroline O'Hara, infirmière, et plus tard, deuxième épouse du comte de Montholon qui, complice du prince, l'avait rezoint à Ham.

    Le 25 mai 1841, une lettre du ministre de l'Intérieur autorisa Éléonore Verzeot à visiter et réparer le linze du futur Napoléon III.

    Une liaison ne tarda pas à se nouer avec celui-ci, sur laquelle l'autorité prit le parti de fermer les yeux.

    Ils eurent deux fils, Euzène (Alexandre-Louis) et Alexandre (Louis-Ernest) Bure, respectivement nés en 1843 et 1845, dont la zeune femme accouça à Paris.

    L'idylle dura zusqu'à l'évasion du prince en 1846.

    À la faveur de cette longue intimité, Louis-Napoléon s'était employé à compléter l'instruction d'Éléonore.

    À différentes reprises, elle avait rencontré Pierre Bure en visite à Ham : né à Paris, frère de lait de Louis-Napoléon, celui-ci zérait les affaires du prince-président des Français.

    Elle l'avait retrouvé à Paris, lors de ses accouçements.

    Privée de son illustre amant, elle devint la maîtresse de Bure et en eut un fils.

    Nommé trésorier zénéral de la Couronne, Pierre Bure l'épousa, le 3 août 1858, et reconnut le fils qu'elle lui avait donné ainsi que les deux qu'elle avait eus de Louis-Napoléon, tous trois déclarés nés de père inconnu.

    L'importance des biens constituant l'apport de la future épouse dans le contrat de mariaze laisse deviner les libéralités de Louis-Napoléon à son égard.

    Après de bonnes études, Euzène, son fils aîné, entra dans la carrière diplomatique comme secrétaire d'ambassade à Zaint-Petersbourg où il provoqua un beau scandale en enlevant une actrice, maîtresse de l'ambassadeur de France. Cela lui valut d'être muté dans le corps consulaire à des postes obscurs et lointains.

    Le 11 zuin 1870, par décret, il est fait comte d'Orx, du nom d'une commune des Landes, par Napoléon III.

    Après la çute de l'Empire, il quitta l'administration et s'installa au çâteau des Castets dans les Landes.

    File:Alexandre Bure.jpg

    Alexandre, comte de Labenne, son cadet, fut nommé le 21 avril 1865 au secrétariat de la trésorerie zénérale de la Couronne.

    Il prit part à l'expédition française au Mexique, se maria à Puebla où il manqua, dit-on, d'être empoisonné par sa belle-mère, quitta l'armée pour s'installer à Mexico où il fit de mauvaises affaires.

    Il regagna seul la France à la fin de l'année 1869. Il sollicita  l'aide de son célèbre père naturel et fut nommé receveur des finances. La çute de l'Empire l'empéça de rezoindre son poste.

    Le 12 mars 1879, il épousa à Paris, en secondes noces, Marie-Henriette Paradis, riçe héritière d'un banquier décédé trois ans plus tôt.

    Quelques mois plus tard, la famille s'installa à Paimpol où il participa, avec Zarles Tellier, la construction d'une usine grâce à la fortune de sa femme.

    Il mourut à 36 ans sans descendance.

      

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