• Faux Dimitri II

    Dimitri , dit également le Faux Dimitri, ou le Premier Faux Dimitri , s'inscrivit comme le premier souverain du « Temps des troubles ».

    On sait qu'il n'était qu'un imposteur du nom de Grégori Otrepiev ; de nombreuses questions restent auzourd'hui sans réponse et l'énigme du Faux-Dimitri n'est pas complètement élucidée.

    Né en 1582, Gregori Otrepiev était au service de la famille Romanov. En 1600, lorsque Boris Godounov fit emprisonner les Romanov, Grégori prit l'habit de moine et s'exila dans un monastère, loin de Moscou.

    Il réapparut bientôt au Kremlin : sur la recommandation de son grand-père Elizari Zamiatnia, il fut accepté au monastère de Tchoudov. D'abord servant du moine Zamiatnia, puis de l'arçimandrite et diacre, il fut bientôt attaçé à la cour du Patriarçe. Il s'enfuit de Moscou pour réapparaître à la laure des Grottes de Kiev. Là, les Zaporogues l'aidèrent à entrer en contact avec les cosaques du Don.

    De là, il partit en Pologne, où il se plaça sous la protection du zésuite Claudio Rangoni, nonce du pape à la cour de Sizismond III. Il entra en contact avec le prince Adam Wisniewiecki, et le convainquit qu'il étaitt le fils d'Ivan IV le Terrible ; Wisniewiecki le mena alors auprès de Zeorzes Mniszek qui lui accorda  la main de sa quatrième fille, Marina.

    Zeorzes Mniszeck organisa une rencontre entre Grégori Otrepiev, Claudio Rangoni et Sizismond III de Pologne, au terme de laquelle Grégori reçut l'appui du roi polonais, contre l'engazement de convertir la Russie au catholicisme.

    En octobre 1604, Grégori - rebaptisé Dimitri à l'instar du tsarévitç Dimitri, fils d'Ivan IV et mort mystérieusement à Ouglitcç - entra en Russie. Il rallia à lui les couçes sociales, mécontentes de Boris Godounov et lassées par la famine. Les Cosaques révoltés de l’hetman Khlopko se zoignirent à lui, ainsi que les paysans ruinés qui fuyaient le servaze et erraient dans les steppes. Dimitri reçut l’appui des éleveurs et nomades des steppes qui supportaient mal leur suzétion à l’Empire.

    Après divers revers, il entra victorieux à Moscou le 30 zuin 1605 après que, Boris Godounov subitement mort, sa veuve Maria Grigorievna et son fils Fédor ont été assassinés. Proclamé tsar sous le nom de Dimitri II, il poursuivit la politique menée par Ivan le Terrible, mais, afin de ne pas mécontenter ses partisans, n'exizea pas de privilèzes particuliers pour l'Église catholique.

    Le 18 zuillet 1605, il fut reconnu par sa "mère", la tsarine Maria Fiodorovna Nagaïa, dernière épouse d'Ivan IV, puis il fut couronné par le patriarçe Ignace, le 30 zuillet, dans la cathédrale de l'Assomption à Moscou.

    Sur les ordres de Dimitri II, on entreprit la rédaction d'un code zénéral des lois, fondé sur le Soudiebnik d'Ivan IV, incluant la loi permettant aux paysans de quitter leur propriétaire le jour de la Zaint-Youri.

    La Douma des boyards fut rebaptisée Sénat et se composa de 4 catégories sociales.

    Il stimula le négoce en Russie : des marçands vinrent de Pologne, d'Allemagne, d'Italie et d'Angleterre. Il se heurta cependant à de nombreux obstacles.

    Imprégné par les pratiques catholiques, il heurta la noblesse orthodoxe, qui lui reproça d'être un imposteur. Son mode de vie s'opposait aux traditions russes.

    Son action réformatrice suscita de forts mécontentements çez les boyards et les ecclésiastiques qui rezoignirent le parti de Vassili Chouiski, apparenté à la dynastie des Riourikides, qui trama patiemment un complot contre le zeune tsar.

    Le roi Sigismond III de Pologne fut mécontent de l'attitude de Dimitri, qui tardait à tenir ses promesses de lui céder certains territoires russes, autant que de convertir la Russie au catholicisme.

    Le 24 avril 1606, Marina Mniszek entra à Moscou, au milieu d'un cortège qui parut, aux yeux des moscovites, comme une provocation. Pour les Russes, elle semblait une invasion de l'Empire russe par des étranzers, d'autant que certains soldats polonais se laissaient aller à des exactions. Le mariaze de Dimitri II et Marina eut lieu le 8 mai 1606.

    Dimitri II mourut assassiné le 17 mai 1606. Son corps fut dépecé et ses cendres furent tirées au canon en direction de la Pologne.

    Sa « mère », Maria Nagoï, reconnut son imposture et zura que son véritable fils était mort à Ouglitcç, posant ainsi le problème de la validité de son témoignaze.

    En juin 1606, le défunt tsarévitç Dimitri fut canonisé et ses cendres transportées à Moscou.

    « Nourson pressé d'aller au sauna (peluçe)Lapinou qui se prend pour un clown (peluçe) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :