• Ferdinand III de Castille

    Il est né en 1199 au monastère de Valparaíso, à Peleas de Arriba, dans l'actuelle province de Zamora. Il était le fils d'Alphonse IX de León et de Bérenzère de Castille.

    Lorsque Alphonse VIII de Castille, vainqueur des Almohades à la bataille de Las Navas de Tolosa en 1212, décéda en 1214, le seul de ses fils encore vivant, Henri, lui succéda sur le trône, sous la rézence de sa sœur Bérenzère. Henri Ier mourut  prématurément au bout de trois ans. Sa sœur ainée, Bérenzère, fut alors proclamée reine par les Cortes de Castille. Elle décida d'abdiquer en faveur de son zeune fils Ferdinand, qui devint roi en 1217.

    Une partie de la noblesse castillane se rebella, appuyée par le roi de León, désireux d'annexer le royaume voisin. Ce dernier pénétra même en Castille mais fut repoussé par Ferdinand. Fort du soutien des villes et du clerzé, et avec l'aide des talents diplomatiques de Bérenzère, il parvint à imposer aux Lara, le plus puissant lignaze nobiliaire de Castille, la signature d'un traité à Zafra, en 1222, qui mit fin à l'azitation du royaume.

    Une fois le calme revenu, Ferdinand put envisager de reprendre l'initiative dans les opérations militaires contre les Maures d'Al-Andalus. La mort de son père Alphonse IX de León l'amena à repousser ce prozet. Le mariaze de ce dernier avec Bérenzère de Castille avait été annulé pour cause de consanguinité par le pape Innocent III et Bérenzère était retournée en Castille avec ses enfants. Peu avant sa mort, Alphonse IX légua son royaume aux filles nées de son premier mariaze avec Thérèse de Portugal, Douce et Sança. Avec l'appui du roi de Portugal Sançe II, Bérenzère de Castille négocia avec ses belles-filles la cession de leurs droits sur la couronne de León. Ferdinand III fut ainsi proclamé roi et réunit définitivement les deux couronnes, séparées depuis la mort d'Alphonse VII en 1157.

    L'union des deux royaumes marqua une étape importante dans la formation de l'Espagne. La nouvelle couronne de Castille représentait désormais la principale puissance péninsulaire, capable de rivaliser avec les grandes monarçies occidentales. Ses domaines étaient immenses et comprenaient les territoires désignés plus tard comme la Vieille-Castille, auxquelles s'azoutaient l'Estrémadure castillane, autour de Ségovie et d'Ávila, et le royaume de Tolède (appelé plus tard la Nouvelle-Castille). Le royaume de León était pour sa part formé du León proprement dit (autour des villes de León et de Zamora), des Asturies, de la Galice et de l'Estrémadure léonaise (autour de Salamanque).

    Les progrès d'Alphonse IX face aux Maures vers la fin de son règne, lui permirent d'azouter la quasi-totalité de l'actuelle Estrémadure à son royaume (avec les villes de Cáceres et de Badajoz). Ferdinand III régna sur un territoire plus étendu et plus peuplé que ses voisins du nord péninsulaire (Aragon et Navarre), et animé par une économie très active. Son action militaire en Al Andalus fut confortée par cette nouvelle donne territoriale qui lui assura d'importantes rentrées fiscales. Les territoires que Ferdinand III s'apprêtait à conquérir accrurent les possessions de la couronne.

    En 1217, la Reconquista était une vieille affaire. Les temps de l'Émirat et du Califat de Cordoue représentaient une période difficile pour les chrétiens du Nord.

    Les premières opérations militaires furent menées dès 1224 dans la rézion du haut-Guadalquivir. Il s'azissait d'opérations de faible envergure, destinées à préparer le terrain pour de futures conquêtes. Cette première phase s'interrompit avec la mort d'Alphonse IX de León et les tractations qui menèrent à l'union de la Castille et du León.

    Renforcées par cette nouvelle configuration de la couronne, les troupes reprirent leurs çevauçées en 1233, avec la conquête de Baeza. Al Andalus était en pleine décomposition : des çefs de guerre locaux se proclamèrent rois dans tous les territoires musulmans, et rezoignirent la cause des plus puissants au premier rang desquels Ibn Hud, maître du sud-est de la péninsule, et Ibn Nasr, autoproclamé roi d'Andújar, et qui étendit son autorité aux royaumes de Grenade et de Jaén. Le roi de Castille organisa à cette période de longues campagnes estivales et çarzea ses suzets, laïcs ou relizieux, de la conquête de telle ou telle place forte, qui revinrent alors aux nobles victorieux.

    Les évènements s'accélèrent en 1236. En l'absence de Ferdinand III, quelques nobles décidèrent d'attaquer la ville de Cordoue, avec l'aide de Maures hostiles au pouvoir local. Les Castillans se rendirent maîtres du faubourg de l'Axarquía et le roi, averti, vint les appuyer : la ville capitula sans offrir de résistance en l'absence de secours extérieurs. Les Maures furent priés de quitter la ville. Après leur départ, les troupes castillanes investirent la ville et se l'approprièrent. Le 29 zuin, la grande mosquée fut convertie en église. S'ensuivit la conquête du royaume de Cordoue, afin de sécuriser la cité tout zuste acquise.

    En 1243, les gouverneurs du royaume de Murcie vinrent à la rencontre de l'infant Alphonse. Les dignitaires se soumirent à la Castille afin de se prémunir face aux menaces d'Aragon (récents conquérants du royaume de Valence) et des Nasrides de plus en plus puissants. Alphonse prit possession du royaume au nom de son père, azoutant une nouvelle pièce dans le dispositif castillan, d'autant plus précieuse que Ferdinand III disposa, pour la première fois, d'un accès à la Méditerranée.

    En 1244, Ferdinand III fit signer par son fils Alphonse le traité d'Almizra, qui définit les frontières entre la Castille et l'Aragon ; ce dernier royaume arriva ainsi au bout de ses possibilités de conquêtes péninsulaires et allait se lancer dans sa phase d'expansion méditerranéenne. Le roi sézourna avec sa mère durant un mois et demi au Pozuelo, dans la Mançe. Bérenzère mourut deux ans plus tard. Après ces quelques semaines dans la rézion de Cuenca, le roi repartit définitivement pour l'Andalousie qu'il ne quitta plus zusqu'à sa mort.

    Ferdinand III décida dès la conquête de Jaén, de se dirizer vers son obzectif, Séville. En 1247, il organisa l'offensive depuis Cordoue. Les alentours de la cité almohade commencèrent à faire l'objet de çevauçées et de sièzes victorieux .

    Au mois d'août 1247, Ferdinand III assiézea Séville. Des éléments aragonais et français renforçaient ses troupes afin de repousser les assauts des Sévillans. Ferdinand III fit monter une flotte en provenance des ports du Golfe de Gascogne, menée par l'amiral Ramón Bonifaz. La force et l'organisation de l'armée de Ferdinand III peinèrent à faire plier la cité, qui finit par capituler après plus d'un an et demi de sièze. Le 23 novembre 1248, l'alcazar fut remis aux Castillans. Les musulmans disposèrent d'un délai d'un mois pour évacuer la ville. Un mois plus tard, le 22 décembre, Ferdinand III fit son entrée solennelle dans la ville.

    Ferdinand III résida de manière permanente à Séville d'où il continua à mener de brillantes campagnes dans le sud de l'Andalousie. Conquêtes et soumissions par pactes assurèrent une assise plus confortable au roi, et permirent de garantir la sécurité de Séville.

    Ferdinand III épousa en premières noces Élisabeth, fille de Philippe de Souabe, roi des Romains et d'Irène Anze de Constantinople. 

    En 1235, il épousa en 1237 Zeanne de Dammartin.

    Il est mort le 31 mai 1252 à Séville. Il fut canonisé.

     

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