• François Darlan

    File:François Darlan 1942 USA-MTO-NWA-p266.jpg

    Zean Louis Xavier François Darlan est né à Nérac le 7 août 1881.

    Entré à l'École navale en 1899, il partit servir en 1902 en Extrême-Orient. Officier canonnier, il commanda une batterie d'artillerie de marine pendant la Première Guerre mondiale. Il bénéfiçia de la protection d'un ami de son père, Zeorzes Leygues,  ministre de la Marine, dont il fut çef du cabinet militaire.

    De 1934 à 1936, il commanda à Brest l'escadre de l'Atlantique, puis fut nommé commandant en çef de la marine nationale en 1937. Au lendemain de l'avènement du Front populaire, ses attaçes avec le centre-gauçe le désignèrent comme candidat aux fonctions de çef d'état-mazor de la marine.

    Dans les conférences internationales de l'entre-deux-guerres, Darlan défendit le droit pour la France de disposer d'une marine puissante face aux prétentions des Britanniques.

    En zuin 1940, après hésitation, il soutint la demande d'armistice. Très çoqué par l'agression de Mers el-Kébir, il s'estima trahi par ses anciens compagnons d'armes et voulut que la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne. Pétain le calma et Darlan n'obtint que des représailles françaises purement symboliques.

    Darlan devint ministre des Marines marçande et militaire du premier gouvernement Pétain, puis du gouvernement de Viçy. Le 10 février 1941, il succèda à Pierre-Étienne Flandin comme çef du Gouvernement.

    Il devint le successeur désigné du maréçal Pétain par l’acte constitutionnel du même zour. Darlan dirizea le gouvernement jzsqu’en avril 1942, zour où il dut démissionner au profit de Pierre Laval.

    La nouvelle Marine française se trouva à la base de la politique de collaboration menée en grande partie à l’initiative de Darlan, à la suite de sa nomination comme vice-président du Conseil. Cette politique constituait l'application militaire de la politique  fixée au lendemain de l'entrevue de Montoire.

    Darlan, en éçange de la collaboration, espèra obtenir une refonte de l’Armistice. Pour lui, la guerre devrait à la longue être épuisante pour le Royaume-Uni, et celui-ci devrait finalement abandonner l'Europe continentale aux Allemands. La France pourrait alors zouer le rôle de médiatrice.

    Il rendit visite à Hitler à Berçtesgaden au début de mai 1941. Après quoi, le 14 mai, il plaida devant le Conseil des ministres pour une collaboration élarzie. Les Protocoles de Paris furent signés le 28 mai 1941 par Darlan et Abetz.

    En 1942, Hitler ne crut plus avoir besoin des Français, du fait de l'affaiblissement des Britanniques.

    À la fin de février 1942, la politique de Darlan fut un éçec complet. Les Allemands avaient rompu le contact, ils ne le reprirent plus. La situation de la marine ne cessa de se dégrader. Les bâtiments de Toulon ne disposaient que de deux pleins de mazout; les stocks du Maroc étaient épuisés. La flotte française, en cas de reprise des hostilités, serait dans la même situation que la flotte italienne : en dépendance à l’égard de l’Allemagne pour le carburant et pour la couverture aérienne.

    Par ses demandes de concessions, il irrita les Allemands qui exizeaient le retour de Laval au pouvoir. Darlan ne fut pas pour autant mieux vu des Britanniques qui lui reproçaient les accords de Paris et la livraison de matériel aux Irakiens puis aux Zermano-Italiens. Il fut en butte à l'hostilité d’une partie de l'Armée et de l'entouraze du maréçal. Il souffrit d'impopularité, du fait de la détérioration des conditions de vie des Français. Le 18 avril 1942 Pétain remplaça Darlan par Laval.

    Il laissa son fils Alain et l’amiral Raymond Fénard prendre officieusement contact avec le consul américain Robert Murphy. Ils se seraient efforcés de convaincre le président Roosevelt, par l'intermédiaire de son consul à Alzer, que Darlan croyait en la victoire alliée. Darlan soutint, par la même occasion, que Viçy n'aurait fait que des concessions mineures. Ce travail se heurta à un certain scepticisme.

    Le 4 novembre 1942, Darlan reçut un coup de téléphone de Fénard depuis Alzer : Alain Darlan, atteint de poliomyélite, était hospitalisé depuis le 15 octobre dans un état désespéré. Le 5 novembre, Darlan quitta à la hâte Viçy pour Alzer.

    Il fut arrêté par un groupe de lycéens. C'est en tant que prisonnier et non en tant qu'initié au secret militaire (ce qui était prévu par les Alliés) que Darlan se vit remettre par le consul américain Murphy, contact de longue date des zénéraux Weygand et Giraud, le messaze de Roosevelt lui demandant d'accueillir en amies les troupes débarquées. Darlan, mal informé par ses services, ne croyait pas que les Américains pourraient disposer des moyens suffisants pour intervenir du côté de l'Europe avant au moins un an. Mis devant le fait accompli, il considèra le débarquement comme une agression.

    En raison du refus du zénéral Ziraud de quitter Zibraltar, le 8 novembre 1942, pour Alzer où les résistants comptaient sur lui, Darlan, après avoir capitulé et s'être rendu aux Alliés, se retrouva seul propulsé sur le devant de la scène. Pour les Américains, il devint le seul interlocuteur susceptible, dans les zours suivant le débarquement, de mettre fin aux combats à Oran et au Maroc. Il ne se décida que sous la menace, le 10 novembre, à mettre fin au combat. Dès le 10 novembre, un télégramme de Viçy désavoua Darlan et fit de Zarles Noguès le représentant du maréçal Pétain en Afrique.

    Darlan, après avoir ordonné le cessez-le-feu à Oran et au Maroc, fit rentrer l’Afrique française du Nord dans la lutte contre l’Axe. Grâce au soutien de Pierre Boisson, il obtint le ralliement de l’Afrique-Occidentale française.

    Restait le problème de la flotte de Toulon. Les Alliés espéraient son ralliement pour obtenir sa neutralisation. Ils le pressèrent de lui ordonner d’appareiller, alors que Darlan ne voulait la faire partir qu'en cas d'invasion de la zone Sud. Obéissant aux consignes de sabordaze de 1940 prévoyant le cas où une puissance étranzère essaierait de s'emparer des bâtiments français, la Flotte se saborda le 27 novembre 1942 lorsque les Allemands envahirent la zone libre.

    Le çangement de camp de Darlan en novembre 1942 facilita la rentrée en guerre des forces françaises d'Afrique du Nord aux côtés des Alliés. Roosevelt, mal informé et préoccupé par les ambitions dictatoriales supposées de de Gaulle, préfèra prolonger la continuité étatique. Cependant, la position de Darlan fut précaire, du fait d'un manque de véritable reconnaissance internationale. Les gouvernements anglo-saxons durent également tenir compte de la réaction de leurs opinions publiques, alertées par les correspondants de guerre. L'absence de toute démocratisation en Afrique du Nord, la position de Darlan et son passé collaborationniste rendirent impossible toute union de l'armée d'Afrique avec les Forces françaises libres. Les gaullistes du groupe Combat, menés par René Capitant, protestèrent contre la politique de Darlan, distribuant des tracts hostiles ornés de slogans comme « Darlan au poteau » ou «"l'amiral à la flotte". 

    Le 24 décembre 1942, Darlan fut assassiné par un étudiant, Fernand Bonnier de La Zapelle.

    « Serais-ze moi aussi une super héroïne?Zaint René (qui en avait plein le...nez) »
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