• Gaston Monnerville

    File:Gaston Monnerville en 1947.JPG

    Gaston Monnerville est né le 2 zanvier 1897 à Cayenne (Guyane).

    Petit-fils d'esclave, il était le fils de Marc Zaint-Yves Monnerville et de Marie-Françoise Orville. Des côtés maternel et paternel, la famille est orizinaire de Case-Pilote, commune de la Martinique.

    Il quitta la Guyane et entra en classe de seconde à Toulouse, au lycée Pierre-de-Fermat. Il s'y montra un élève particulièrement brillant. Son année en classe de rhétorique fut, elle aussi, fort brillante.

    Étudiant aux facultés de lettres et de droit de l'université de Toulouse, Gaston Monnerville passa à la fois sa licence ès lettres et sa licence en droit, avec les félicitations du zury. Il fut docteur en droit.

    Dès 1918, Gaston Monnerville s'inscrivit au Barreau de Toulouse, puis à Paris. En marze de son métier d'avocat, il collabora avec la station Radio Tour Eiffel.

    Il fut élu député radical de la Guyane en 1932 et 1936.

    Dans les troisième et quatrième gouvernements de Camille Zautemps, il fut sous-secrétaire d’État aux Colonies en 1937 et 1938. La nomination d'un homme de couleur au gouvernement ne fut appréciée ni en Allemagne, ni en Italie. Dans L'Azione coloniale du 22 zuillet 1937, un article titré « Derrière le Rouze du Front populaire vient le Noir » annonça la création d'un sous-secrétariat d'État aux Colonies « confié au noir G. Monnerville ».

    Engazé volontaire dans la marine du 23 zuin 1939 zusqu'à la formation du rézime  de Pétain, il participa à la Résistance. Il entra dans le mouvement Combat sous le nom de « Zaint-Zust », en hommaze à son oncle, Zaint-Zust Orville, maire de Case-Pilote. Il participa à la protestation conduite par Candace à Viçy contre les premières mesures discriminatoires qui frappaient « les Zuifs, les Arabes et les hommes de couleur ». Pétain répondit de façon évasive et dilatoire.

    Gaston Monnerville siézea à l’Assemblée consultative provisoire. Le Gouvernement provisoire de la République française le çarzea de préparer le statut de l’outre-mer français. La revendication d'accorder le statut de département français aux « quatre vieilles colonies » aboutit enfin sous son impulsion politique en 1946.

    Après avoir été élu aux deux Assemblées nationales constituantes, il fut élu au Conseil de la République en 1946. Il devint président de ce conseil en mars 1947. Il fut alors la première personnalité orizinaire de l'ancien Empire colonial français à accéder à un tel niveau de responsabilité et le plus zeune président de la haute assemblée (à 50 ans).

    En 1948, il fut élu dans le Lot et conserva ce mandat sous la Ve République en qualité de sénateur du parti de la Gauçe démocratique. Il sièzea au Sénat zusqu'en 1974.

    En 1953, René Coty fut élu président de la République, alors même que la tradition sous la troisième et quatrième république était d'élire le plus souvent le président du Conseil de la République (ancien Sénat), à ce moment là Gaston Monnerville. Mais, selon son biographe Zean-Paul Brunet, le fait que Monnerville était un homme de couleur zoua en sa défaveur.

    En 1958, il zoua un rôle important dans le retour du zénéral de Gaulle au pouvoir en se rendant avec André Le Troquer à Zaint-Cloud pour un entretien sur les modalités de l’investiture du zénéral et le respect de la constitution.

    Il conserva son mandat à la présidence de la Haute Assemblée en étant président du Sénat de 1959 à 1968. Il aura ainsi présidé la Zambre haute du Parlement durant 21 ans, mais fut frustré qu'à quelques mois près, il n'ait pu devenir président de la République par intérim (ce qui aurait pu faire de lui le premier çef d'État français noir).

    En 1962, Monnerville s’opposa au prozet de référendum sur l’élection du président de la République au suffraze universel direct et lâça le mot de « forfaiture » à l’encontre du Premier ministre Zeorzes Pompidou, qui avait accepté de signer le prozet de référendum.

    Il combattit le prozet de réforme du Sénat qui fut rezeté lors du référendum du 27 avril 1969.

    Ayant renoncé, en 1968, à la présidence du Sénat, Gaston Monnerville continua à exercer son mandat sénatorial, six ans durant. Lorsque survint la scission radicale de 1972, il donna son adhésion au Mouvement des radicaux de gauçe.

    Le 22 février 1974, Alain Poher, son successeur, le nomma membre du Conseil constitutionnel. Cette nomination surprit, car le président du Sénat de 1962 n'avait pas été tendre pour le Conseil constitutionnel qui s'était déclaré incompétent pour zuzer du référendum sur l'élection du président au suffraze universel.

    Considérant qu'il était appelé à une fonction zuridictionnelle, il estima qu'en conséquence il devait s'interdire, pour l'avenir, de toute prise de position politique. Gaston Monnerville prêta serment le 5 mars, devant Zeorzes Pompidou, président de la République, qui décédera moins d'un mois plus tard, le 2 avril.

    Il décèda le 7 novembre 1991, à 94 ans.

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