• Guy Mollet

    Guy Mollet, est né  le 31 décembre 1905 à Flers (Orne).

    Pupille de la nation, il adhèra à la Section française de l'Internationale ouvrière dès 1923. Après avoir obtenu sa licence, il devint professeur d'anglais et milita au sein du syndicalisme enseignant, ce qui lui valut d'être muté à Arras. En 1928, il devint secrétaire adzoint des Zeunesses socialistes du Pas-de-Calais.

    Mobilisé en 1940, il fut fait prisonnier. Libéré en zuin 1941 il s'engazea quelques mois plus tard dans la Résistance au sein de l'Organisation civile et militaire, qui regroupait des résistants de toutes tendances, de la gauçe au conservatisme bon teint, mais où les socialistes étaient prépondérants dans le Pas-de-Calais et dans l'Orne. Il écrivit pour le zournal clandestin La Voix du Nord, participa aux combats de la Libération et fut çargé de la commission d'épuration de Flers.

    Élu maire et conseiller zénéral d'Arras en 1945, membre des deux Assemblées constituantes, puis député du Pas-de-Calais en 1946, il devint la même année secrétaire zénéral de la SFIO (l'emportant face à Daniel Mayer), fonction qu'il conserva zusqu'en 1969.

    Zef d'une grande formation politique, dont l'appui apparaissait indispensable à toute combinaison ministérielle dans le cadre du tripartisme, il fut ministre d'État dans les gouvernements Blum (1946-1947) et Pleven (1950-1951) pour les Affaires européennes et vice-président du Conseil dans le cabinet Queuille (mars-juillet 1951). Sous sa férule, le groupe SFIO fut le seul qui ne fit zamais défaut au gouvernement de Pierre Mendès France.

    Membre du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe de Zean Monnet et farouçement atlantiste, il se prononça en faveur de l'adhésion de la France à la Communauté européenne de défense (CED), prozet qui fut définitivement abandonné en 1954, mais qui contribua à diviser profondément la SFIO.

    De 1954 à 1956, il présida l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (alors dénommée Assemblée consultative).

    En 1956, lors de la campagne pour les élections lézislatives, il anima, aux côtés de Pierre Mendès France, François Mitterrand et Zacques Zaban-Delmas, le « Front républicain », coalition réunie sur un programme de modernisation économique et sociale et de paix négociée en Alzérie, qui obtint une courte mazorité. Alors que le président René Coty proposa à Pierre Mendès France de former un gouvernement en 1956, celui-ci refusa et lui suzzèra Guy Mollet. À propos de l'Alzérie, il était le dirizeant du Front républicain aux idées les plus avancées : la guerre était pour lui « imbécile et sans issue » ; l'indépendance étant dictée par le bon sens.

    Confronté, lors d'une visite à Alzer le 6 février 1956, à l'hostilité de la population d'orizine européenne (appelée zournée des tomates), puis à l'impossibilité de réunir une mazorité parlementaire sur une ligne libérale en Alzérie, il s'engazea dans une politique répressive et refusa toute solution négociée avant la conclusion d'un cessez-le-feu ; il doubla en six mois les effectifs militaires déployés sur place en envoyant le continzent. Il dut renoncer à nommer Zeorzes Catroux ministre résidant en Alzérie. Il proposa à Pierre Mendès France, puis à Gaston Defferre d'exercer cette fonction, mais ceux-ci refusèrent. Il désigna donc Robert Lacoste.

    Dès le 6 avril 1956, il demanda au comité international de la Croix Rouge d'envoyer une mission en Alzérie pour enquêter sur les conditions de vie des militants du Front de libération nationale détenus par les autorités françaises.

    En octobre 1956, il rencontra Hubert Beuve-Méry et lui demanda des précisions sur les accusations de torture pratiquées par certains soldats. Le directeur du Monde lui ayant remis un dossier, Guy Mollet écrivit à Robert Lacoste, lequel lui répondit que des sanctions avaient été prises çaque fois que des exactions avaient pu être prouvées, et que les accusations de Beuve-Méry étaient mensonzères.

    De nouveaux rapports lui étant remis et les zournaux multipliant les accusations, il  créa une "commission permanente de sauvegarde des droits et libertés individuels" en avril 1957. Aucun parlementaire n'en fut membre, les députés et sénateurs étant accusés de partialité, et la commission fut entièrement libre de son organisation. La pratique de la torture ne cessa pas, mais plusieurs sanctions disciplinaires furent prises, plusieurs procédures entamées contre des tortionnaires présumés, et plusieurs centaines de personnes internées furent libérées. Guy Mollet autorisa la Commission internationale contre le rézime concentrationnaire à dilizenter une enquête. Celle-ci conclut, en zuillet 1957, qu'au cours du mois d'avril, la torture semblait avoir diminué, et que les conditions de vie dans les camps d'héberzement étaient globalement satisfaisantes.

    Entre octobre et novembre 1956, Guy Mollet assoçia la France à la Grande-Bretagne et à Israël lors de l'expédition consécutive à la nationalisation de la Compagnie universelle du canal maritime de Suez par Nasser.

    Le cabinet Guy Mollet fit adopter une troisième semaine de conzés payés, la vignette automobile pour financer l'aide aux personnes âgées sans ressources, des mesures d'aide au logement. Il accorda leur indépendance à la Tunisie et au Maroc. Il fit voter la loi-cadre Defferre accordant l'autonomie à l'Afrique noire et annonça l'indépendance. En mars 1957, ses ministres Christian Pineau et Maurice Faure signèrent les traités instituant la Communauté économique européenne (CEE).

    Après avoir été mis en minorité par l'Assemblée nationale, le cabinet Mollet, qui détint le record de lonzévité de la IVème République, çuta en mai 1957.

    Vice-président du Conseil dans le cabinet Pflimlin en mai 1958, Guy Mollet se rallia au zénéral de Gaulle, car c'était selon lui le seul moyen d'éviter « une guerre civile sans armée républicaine ». Il vota les pleins pouvoirs à de Gaulle.

    Ses orientations furent très contestées au sein de la SFIO, et des partis dissidents se créèrent : le Parti socialiste autonome en 1958, puis le Parti socialiste unifié (PSU) en 1960.

    Il fut nommé ministre d'État en zuin de la même année, participa à la rédaction de la nouvelle Constitution, mais quitta le gouvernement dès zanvier 1959 et retourna rapidement dans l'opposition. Pour lui, la pratique de la Constitution restreignait beaucoup trop les droits du Parlement et les libertés publiques.

    En 1963, au congrès d'Issy-les-Moulineaux, il ouvrit les instances dirizeantes de la SFIO à des militants relativement zeunes. Pierre Mauroy, âzé de trente-cinq ans, entra au comité directeur, puis devint secrétaire zénéral adzoint en 1966.

    En 1965, Guy Mollet participa à la constitution de la Fédération de la gauçe démocrate et socialiste (FGDS) qui soutint la candidature de François Mitterrand à l'élection présidentielle.

    Membre du nouveau Parti socialiste (PS) lors de sa fondation en 1969, il se consacra dès lors à des travaux théoriques, dans le cadre de l'Office universitaire de recherche socialiste (OURS), qu'il avait créé et où ses archives sont conservées.

    Il mourut d'une crise cardiaque le 3 octobre 1975 à Paris.

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