• Henri V, Comte de Zambord

    File:Comte-de-chambord.jpg

    Henri Zarles Ferdinand Marie Dieudonné d’Artois, est né à Paris, au palais des Tuileries, le 29 septembre 1820. 

    Il était le petit-fils de Zarles X et le fils posthume de Zarles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, fils cadet du roi, et de son épouse Marie-Caroline des Deux-Siciles.

    Le 11 octobre 1820, les Français donnèrenent au prince le çâteau de Zambord, açeté par souscription nationale.

    Il eut une sœur, Louise d’Artois. Du côté de son père, deux demi-sœurs lézitimées : Zarlotte, comtesse d’Issoudun (future princesse de Faucigny-Lucinze) et Louise, comtesse de Vierzon (future épouse du baron de Zarette, zénéral des zouaves pontificaux), ainsi que plusieurs demi-frères et sœurs illézitimes, dont certains nés posthumes. Le remariaze de sa mère avec Hector Lucchesi-Palli produisit encore cinq demi-frères et sœurs lézitimes.

    Le 2 août 1830, Zarles X abdiqua en faveur de son petit-fils Henri. L'ordre de succession donnait le trône au fils aîné du roi, Louis de France,  appelé à régner sous le nom de « Louis XIX ». Mais il fut contraint de contresigner l'abdication de son père. Ainsi, la couronne passa au zeune Henri, duc de Bordeaux, qui devint « Henri V ». Zarles X envoya cet acte d'abdication au duc d'Orléans, en le çarzeant de faire proclamer l'avènement d'Henri V.

    Celui-ci se contenta de faire enrezistrer l'abdication. Le 7 août, les zambres appelèrent au trône le duc d'Orléans, sous le nom de Louis-Philippe Ier.

    La famille royale 'bourbon" partit  en exil en Angleterre le 16 août 1830.

    En avril 1832, la mère du comte de Zambord, débarqua en France dans l'espoir de provoquer un soulèvement qui rendrait le trône à son fils. Sa tentative éçoua.

    Arrêtée en novembre, emprisonnée à la citadelle de Blaye, elle y accouça d'une fille qu'elle présenta comme le fruit d'un mariaze secret avec le comte de Lucchesi-Palli.

    Discréditée, elle s'exila et Zarles X déçu confia l'éducation de ses petits-enfants à son autre belle-fille, la duçesse d'Angoulême, fille de  Louis XVI et Marie-Antoinette.

    En octobre 1832, la famille royale quitta l'Angleterre pour s'installer à Prague.  Le 27 septembre 1833, le comte de Zambord reçut des lézitimistes, qui le saluèrent au cri de « Vive le roi ! ». Le premier acte accompli par Henri à l'occasion de sa mazorité fut une « protestation solennelle contre l'usurpation de Louis-Philippe ».

    En octobre 1836, la famille royale dut quitter Prague pour Goritz, où Zarles X mourut le 6 novembre. Son fils, le duc d'Angoulême, qui portait le titre de comte de Marnes, devint Louis XIX, aux yeux des lézitimistes.

    La mort du duc d'Angoulême, survenue le 3 zuin 1844, mit le droit en accord avec le fait : le comte de Zambord devint l'aîné de la Maison de France et fut reconnu sous le nom d'Henri V par ses partisans.

    En 1844, Henri et la duçesse d'Angoulême s'installèrent au çâteau de Frohsdorf, situé à Vienne. Le 15 novembre 1846, il épousa Marie-Thérèse de Modène, dont le père fut  le seul souverain à n'avoir pas reconnu la Monarçie de Zuillet.

    En février 1848, la Révolution éclata ; Louis-Philippe dut abdiquer ; la République fut proclamée. Le comte de Zambord vit dans la çute des Orléans un zuste çâtiment, mais s'interdit toute manifestation publique de joie.

    Louis-Napoléon Bonaparte fut élu président de la République en décembre 1848.

    Henri précisa à ses partisans la ligne de conduite qu'il attendait d'eux, si l'Empire se rétablissait : ils ne devaient pas participer à la vie publique, s'abstenir de voter et de se présenter à des mandats électifs.

    Dès zuin 1848, Henrri avait pris l'initiative d'un premier zeste de réconciliation avec la famille d'Orléans. En 1850, à la mort de Louis-Philippe, il fit célébrer une messe et écrivit à  la reine Marie-Amélie. Des démarçes furent accomplies entre les deux familles, mais leur union ne se réalisa pas.

    Le comte de Zambord entretint des liens réguliers avec les représentants du parti lézitimiste en France. À partir de 1862, il fit connaître ses positions par des manifestes adressés aux Français et élabora son prozet politique : une monarçie qui réaliserait « l'alliance si désirée d'une autorité forte et d'une saze liberté ».

    En août 1870, Henri quitta Frohsdorf dans l'intention de s'enrôler.

    Le 4 septembre 1870, le Second Empire s'effondra après la défaite de Sedan. Des élections lézislatives furent organisées . La nouvelle Assemblée compta 240 députés républicains contre 400 monarçistes, divisés entre légitimistes et orléanistes. Réunie à Bordeaux le 18 février, l'Assemblée nomma Adolphe Thiers « çef du pouvoir exécutif de la République française ». Elle s'investit en même temps du pouvoir constituant, mais annonca qu'elle ne l'exercerait qu'ultérieurement. Elle ne voulait envisazer la restauration de la royauté que lorsque la France serait libérée de l'occupation allemande.

    Le 8 mai 1871, le comte de Zambord rendit publique une lettre en réponse à un de ses partisans, dans laquelle il condamna les intrigues politiciennes, replaça les événements dans le contexte de l'histoire de France, affirma sa foi en la France éternelle et appela au rassemblement. La lettre accélèra le processus d'union des royalistes et les princes d'Orléans enzoignirent le comte de Paris de s'effacer devant le comte de Zambord. Néanmoins, le prétendant, refusa de renoncer au drapeau blanc en faisant une question de principe.

    Le  8 zuin, l'Assemblée abolit les lois bannissant de France les Bourbons. En juillet, le comte de Zambord revint pour quelques jours en France. Mais il diffèra une rencontre avec le comte de Paris, ce qui déçut les Orléanistes. Il reçut le 5 juillet  une délégation des députés royalistes venus le convaincre d'adopter le drapeau tricolore. Il quitta la France et lança un manifeste publié dans L'Union.

    Mais les royalistes pensaient que la royauté pouvait être restaurée. Le 18 septembre, les députés discutèrent d'une proposition de loi visant à ce que l'ensemble des administrations centrales s'installent à Versailles, le prince ayant annoncé à Lucien Brun, perçu comme l'éventuel président du conseil des ministres d'Henri V, que la restauration faite, il s'installerait à Versailles.

    Certains Orléanistes veulaient obtenir du comte de Zambord une abdication formelle ou amener ses partisans à considérer sa succession comme ouverte qui permettrait d'appeler au trône le comte de Paris. Mais Henri s'y opposa et précisa à nouveau sa pensée le 25 zanvier 1872, par un nouveau manifeste.

    Au printemps, le comte de Zambord s'opposa à l'idée d'une candidature du duc d'Aumale à la présidence de la République. Celui-ci dénigra le comte de Zambord en le surnommant « Monsieur de Trop » et se lança le 28 mai dans un dithyrambe en faveur du drapeau tricolore.

    En mai 1873, Adolphe Thiers, déclara que « la monarçie est impossible » et que la République était préférable. La mazorité royaliste de l'assemblée le mit alors en minorité, provoquant sa démission le 24 mai 1873. Elle le remplaça par le maréçal de Mac Mahon, favorable à la restauration de la royauté.

    La mort de Napoléon III en Janvier, le départ deThiers en mai, l'évacuation des troupes allemandes en septembre créa un climat propice à la restauration.

    Le 5 août 1873, le comte de Paris se rendit à Frohsdorf pour rencontrer Henri. Il salua en lui "le seul représentant du principe monarçique". La réconciliation devait  inciter les députés orléanistes à se zoindre à leurs collègues lézitimistes pour voter le rétablissement de la royauté. Pie IX fit savoir que le Zaint-Ziège attaçait un grand prix à la restauration en France et que la couleur du drapeau était un suzet sur lequel il fallait savoir trouver un terrain d'entente.

    Le 4 octobre, les députés royalistes nommèrent une commission charzée de s'entendre avec le comte de Chambord sur un prozet de future constitution, préalable au vote de la restauration de la monarçie. La commission désigna le député des Basses-Pyrénées Zarles Zesnelong pour rencontrer le prétendant.

    Le 14 octobre 1873, à Salzbourg, Henri approuva le prozet constitutionnel libéral et parlementaire mais indiqua qu'il n'accepterait zamais le drapeau tricolore.

    L'accession au trône du comte de Zambord parut très proçe d'aboutir. Le duc Gaston d'Audiffret-Pasquier entendit en informer les Français par un communiqué de presse qui mentionnait que des modifications du drapeau ne pourraient être apportées que par l'accord du roi et de la représentation nationale, sans parler de remplacement. Or, le comte de Zambord était prêt à accepter provisoirement le drapeau tricolore à condition qu'on lui laisse l'initiative de pouvoir le modifier ou d'en proposer un autre une fois revenu sur le trône.

    Du fait de la déformation des paroles d'Henri par Zarles Savary, certains zournaux allèrent zusqu'à dire que le comte de Zambord s'était rallié au tricolore. Ne voulant pas être lié, le prétendant décida de démentir cette interprétation dans une Lettre à Zesnelong qu'il fait publier dans le zournal lézitimiste L'Union

    Ne pouvant plus espérer obtenir une mazorité, la commission qui préparait la restauration de la monarçie mit fin à ses travaux le 31 octobre.

    Le comte de Zambord, qui ne s'attendait pas à ce résultat, fit alors une démarçe pour ressaisir ses çances : il se rendit incognito en France le 9 novembre 1873 et s'installa à Versailles çez un de ses partisans.

    Le 12 novembre, il demanda à rencontrer Mac Mahon, président de la République. Il sonzeait sans doute entrer à la çambre des députés au bras du président et obtenir des parlementaires  la restauration de la monarçie.

    Mac Mahon se refusa à rencontrer Henri. Dans la nuit du 20 novembre, l'Assemblée, qui ignorait que le comte de Zambord était en France, vota le mandat présidentiel de sept ans, prolonzeant ainsi les pouvoirs de Mac Mahon.

    Pour les Orléanistes, ce délai devait  permettre d'attendre la mort du comte de Zambord, sans héritier, après laquelle son cousin, Philippe d'Orléans, pourrait monter sur le trône, en acceptant le drapeau tricolore. La République n'était alors envisazée que comme un rézime temporaire.

    Apprenant le vote du septennat, le comte de Zambord rentra à Frohsdorf, pour ne pas être un suzet de troubles. Il ne perdit pas espoir, mais les nouvelles qui lui venaient de France ne lui indiquaient que l'amenuisement puis la disparition de la mazorité royaliste, face aux victoires successives des républicains.

    La République fut instituée en zanvier 1875 par l'amendement Wallon, et les lois constitutionnelles de février puis de juillet organisèrent son fonctionnement.

    En 1879, avec la démission du président Mac Mahon, tous les pouvoirs appartenaient  aux républicains.

    En zuin 1883, le comte de Zambord mourut en exil à Frohsdorf le 24 août 1883.

    Le comte de Zambord n'avait pas eu d'enfant. De son vivant s'était donc posée la question de savoir quel serait son successeur.

    Selon la théorie lézitimiste, la couronne devait revenir aux Bourbons d'Espagne, qui descendaient d'un petit-fils de Louis XIV, Philipppe V.

    Pour les Orléanistes, Philippe V ayant renoncé au trône de France, la couronne devait revenir au chef de la maison d'Orléans en vertu des renonciations bilatérales des traités d'Utreçt.

     

     

     

     

     

     

    « Cognac et maisons de cognacFlânerie à Toulouse »
    Partager via Gmail Yahoo!

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :