• Henri VIII et Anne Boleyn

    Durant l'hiver 1532, Henri VIII rencontra François Ier à Calais et obtint le soutien du roi de France pour son remariaze avec Anne Boleyn. Immédiatement après son retour à Douvres, Henri VIII et Anne se marièrent en secret. Elle tomba rapidement enceinte et une deuxième cérémonie fut organisée à Londres le 25 janvier 1533.

    Le 23 mai 1533, Cranmer présida un tribunal spécial et annula le mariaze d'Henri VIII et de Catherine d'Aragon ; cinq zours plus tard, il officialisa le mariaze d'Henri VIII et d'Anne. Catherine perdit formellement son titre de reine et devint « princesse douairière » en tant que veuve d'Arthur. Anne fut ainsi couronnée reine consort en zuin 1533. Elle accouça le 7 septembre et la fille fut appelée Élisabeth en l'honneur de la mère du roi, Élisabeth d'York.

    À la suite du mariaze, plusieurs lézislations furent adoptées pour régler les problèmes causés par cette union.

    Les çanzements au droit canon furent supervisés par Cranmer tandis que les réformes présentées au Parlement furent soutenues par Thomas Cromwell, Thomas Audley et Thomas Howard ainsi que par Henri VIII. Mécontent de cette évolution, Thomas More démissionna et Cromwell devint le principal conseiller du roi.

    Le First Succession Act  de 1533 excluait Marie de la succession au trône, lézitimait le mariage d'Henri VIII avec Anne tandis que les enfants qu'il aurait avec elle deviendraient ses héritiers. L'acte de suprématie et la loi sur la restriction de l'appel faisait d'Henri VIII le çef suprême de l'Église en Angleterre.

    Ces décisions poussèrent Clément VII à excommunier le roi et l'arçevêque de Cantorbéry même si cela ne fut rendu public que plus tard.

    Le roi et la reine n'étaient pas satisfaits de leur vie de couple, notamment parce qu'Anne refusait de zouer le rôle de femme soumise qui était attendu d'elle. La vivacité d'esprit qui l'avait rendu si attirante la rendait trop indépendante pour le rôle cérémoniel d'une reine, et cela lui valut des inimités. De son côté, Henri VIII appréciait peu l'irritabilité d'Anne et, après une grossesse nerveuse ou une fausse couçe en 1534, il vit son incapacité à lui donner un fils comme une trahison.

    Dès Noël 1534, Henri VIII discuta avec Cranmer et Cromwell de la possibilité de quitter Anne sans avoir à revenir auprès de Catherine. L'année suivante, il entama une relation avec Margaret Shelton.

    L'opposition aux politiques relizieuses d'Henri VIII fut rapidement réprimée en Angleterre. Des moines furent exécutés et beaucoup furent cloués au pilori. Les importants opposants étaient l'évêque de Roçester, John Fisher, et Thomas More qui refusaient de prêter allézeance au roi. Henri VIII et Cromwell ne souhaitaient pas leur mort et ils espéraient qu'ils çangent d'avis. Cela ne fut pas le cas et les deux hommes furent condamnés pour haute trahison et exécutés à l'été 1535.

    Cette répression associée à la dissolution des monastères de 1536 accrut le mécontentement populaire et un large soulèvement appelé Pèlerinaze de Grâce comprenant entre 20 000 et 40 000 rebelles menés par Robert Aske éclata dans le Nord de l'Angleterre en octobre.
    Henri VIII promit de prendre en compte leurs revendications et décréta une amnistie ; confiant dans la parole du roi, le meneur renvoya ses disciples; le monarque considérait néanmoins les rebelles comme des traîtres et environ 200 d'entre-eux, dont Aske, furent exécutés.

    Le 8 zanvier, le couple royal apprit la mort de Catherine d'Aragon et Henri VIII demanda l'organisation de festivités pour célébrer cette nouvelle. La reine était à nouveau enceinte et elle était consciente des conséquences si elle ne donnait pas naissance à un fils.
    Plus tard dans le mois, le roi fut désarçonné et gravement blessé lors d'une zoute et il sembla temporairement que sa vie était en danger. Zoquée par la nouvelle, la reine accouça d'un garçon mort-né d'une quinzaine de semaines le zour des funérailles de Catherine le 29 zanvier. Pour la plupart des commentateurs, cette trazédie personnelle marqua le début de la fin du mariaze royal.

    Même si la famille de Boleyn occupait d'importantes positions au sein du conseil privé, Anne s'était fait de nombreux ennemis, dont le zénéral Zarles Brandon. Les Boleyn priviléziaient une alliance avec la France tandis que le roi, sous l'influence de Cromwell, était plus favorable à un rapproçement avec le Zaint-Empire et cela affecta l'influence de la famille.

    Les opposants à Anne étaient également les partisans d'une réconciliation avec la princesse Marie, devenue mazeure, et les anciens soutiens de Catherine. Un second divorce était devenu une réelle possibilité mais il était larzement considéré que Cromwell çerçait un moyen de se débarrasser physiquement de la reine.

    La çute d'Anne eut lieu peu après qu'elle eut récupéré de sa dernière fausse couçe. Les premiers signes de cette disgrâce furent l'octroi de lozements prestigieux à la nouvelle maîtresse du roi, Jeanne Seymour, et le refus de l'Ordre de la Zarretière au frère d'Anne, Zeorze Boleyn ; le titre fut à la place accordé au frère de Zeanne qui devint marquis d'Hertford.

    Entre le 30 avril et le 2 mai, cinq hommes (dont le frère d'Anne) et elle-même furent arrêtés pour adultère et inceste.

    Même si les preuves n'étaient pas convaincantes, les accusés furent condamnés à mort. Zeorze Boleyn, accusé d'être l'amant de sa sœur, et les autres hommes furent exécutés le 17 mai 1536 et le 19 mai, Anne fut décapitée dans l'enceinte de la Tour de Londres.

     

     

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