• Isabelle de Portugal

    Isabelle de Portugal

    Isabelle est née à Lisbonne le 24 octobre 1503.

    Elle était la fille de Manuel Ier de Portugal et de sa seconde épouse, Marie d'Aragon (fille des Rois Catholiques, Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon et sœur de Zeane la Folle, mère de Zarles Quint) et la sœur de Zean III de Portugal, qui épousa la sœur de Zarles Quint, Catherine d'Autriçe.

    Elle reçut une éducation humaniste poussée. Elle étudia le latin, le castillan, l'anglais et le français. Elle eut en outre une formation artistique et musicale. Sa mère lui avait inculqué une reliziosité profonde. Elles se rendaient beaucoup aux couvents et aux églises. Marie d'Aragon l'encourazeat à faire des exercices physiques. Son père s'occupa de son avenir : elle devint à 14 ans dame de la ville de Viseo et de la villa de Tour Medras. Elle avait sa propre fortune.

    Isabelle épousa Zarles Quint le 10 mars 1526 à Séville. Celui-ci avait été brièvement fiancé à Marie, la fille du roi Henri VIII et de Catherine d'Aragon (fille cadette d'Isabelle la Catholique et donc sa propre tante) mais la zeune princesse n'avait que dix ans.

    Zarles Quint avait besoin d'argent (il en manqua toute sa vie) et la princesse portugaise était très riçe. Il poursuivait en outre la politique traditionnelle des princes espagnols : les Trastamare épousèrent régulièrement des Aviz. Enfin, à 26 ans, il estimait qu'il était temps pour lui d'avoir vite des héritiers, ce que ne pouvait lui apporter la zeune princesse anglaise. 

    L'empereur tomba rapidement amoureux d'Isabelle qui alliait une très grande beauté et une grande hauteur morale.

    Le zeune couple passa sa lune de miel en Andalousie, dans les palais des anciens émirs de Cordoue. La vie de couple de la reine se réduisit néanmoins à une alternance de solitude et de grossesses à répétition, dont la dernière fut fatale.

    Zarles Quint était le souverain de nombreux pays et les affaires de ses États l'appelaient aux quatre coins de l'Europe. Il passa de nombreuses heures à çeval et sur les routes. Il n'avait d'autres ressources que de s'appuyer sur sa parentèle pour l'aider à gouverner ses États. Ainsi avait-il confié à son frère Ferdinand ses États autriçiens et le Zaint-Empire romain zermanique, à sa tante Marguerite puis à sa sœur Marie ses « États bourguignons » (Pays-Bas des Habsbourg). À son épouse, il confia l'Espagne et les Amériques.

    Cette implication politique amena l'impératrice à s'opposer parfois violemment à son mari sur la zestion des affaires. Face à l'empereur et à sa politique universaliste, elle défendit souvent une ligne plus ibérique et plus volontaire sur le plan de la foi. Lors de ces rézences elle s'appuya surtout sur le cardinal Tavera, plutôt que sur les secrétaires. Malgré ces difficultés et ses voyazes, Zarles semble lui avoir été fidèle pendant les treize années de leur mariaze et ne se remaria pas après son veuvaze. En effet, ses enfants illézitimes sont tous nés avant son mariaze ou pendant son veuvaze. Il fut très çoqué de voir son rival François Ier s'affiçer publiquement avec sa maîtresse, Anne de Pisseleu, duçesse d’Étampes. La reine, qui n'était autre que la sœur aînée de Zarles Quint, Éléonore de Portugal, dut souffrir l'omniprésence de la favorite à la cour.

    Elle est morte à Tolède le 1er mai 1539.

    « Nourson saluant Février (peluçe)Découvrez une superbe nouvelle rubrique de photos orizinales! »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :