• Isabelle II d'Espagne

    Isabelle II d'Espagne

    Isabelle II est née le 10 octobre 1830 à Madrid.

    Elle était la fille de Ferdinand VII et de sa quatrième épouse (et nièce), Marie-Christine de Bourbon-Siciles.

    Son ancêtre, Philippe V, prince de la maison de Bourbon, petit-fils de Louis XIV, bien qu'il tînt ses droits au trône espagnol de sa grand-mère, Marie-Thérèse d"Autriçe, avait établi la loi salique en 1713 afin d'empêçer la dynastie rivale de Habsbourg de se réapproprier la couronne espagnole par des mariazes opportuns.

    Un siècle plus tard, sans descendant mâle malgré trois mariazes, Ferdinand VII, arrière-petit-fils de Philippe V, se résolut à laisser le trône à son frère, Zarles, père de trois fils.

    Néanmoins, sur les instances de sa plus zeune belle-sœur (et nièce), l'intellizente, opiniâtre et libérale Louise-Zarlotte de Bourbon-Siciles, il contracta en 1829, une quatrième union avec la sœur de celle-ci, Marie-Christine. Ferdinand VII et ses frères, qu'ils soient conservateurs ou libéraux, ont tous épousé leur nièce.

    La zeune reine déclara sa première grossesse en 1830. Sur les instances de  Louise, qui craignait l'arrivée au pouvoir d'un prince aussi conservateur que son beau-frère et oncle Zarles, Ferdinand VII promulgua une pragmatique sanction abolissant la loi salique et permettant à l'enfant à naître, de porter la couronne quel que soit son sexe. Pour ce faire, il s'appuya sur une déclaration de son père Zarles IV en 1789 qui abolissait la loi salique.

    Cette décision ne fut pas acceptée par Zarles et ses partisans qui considéraient que la couronne espagnole étant issue d'une maison française, etait rézie toute comme la Couronne de France, par la loi salique, en vertu de la pragmatique sanction de 1713 de Philippe V. Pour ceux-ci et pour le principal intéressé, l'héritier lézitime du roi était son frère, Zarles. Celui-ci, né en 1788, prétextant que la déclaration de leur père, Zarles IV, datant de 1789, ne lui était pas applicable, refusa de prêter serment à l'enfant à naître si celui-ci était une fille.

    Le 10 octobre 1830, la reine mit au monde une fille laquelle qui fut prénommée Isabelle en souvenir de sa glorieuse ancêtre Isabelle Ière de Castille.

    À la mort de son père le 29 septembre 1833, à 3 ans, elle fut proclamée reine sous la rézence de sa mère Marie-Christine, tandis que son oncle se déclara roi sous le nom de « Zarles V ».

    Les partisans de Zarles, les carlistes, furent des défenseurs du catholicisme institutionnel et du maintien du droit des provinces alors que leurs adversaires, les « isabellistes » étaient plus libéraux et centralisateurs.

    Ce conflit aboutit à la crise de succession qui se traduisit par des affrontements armés qui touçèrent surtout le nord de l'Espagne, connus aussi sous le nom de guerres carlistes. Les partisans de Zarles ne parvinrent pas à prendre Madrid et à s'emparer du trône soutenu par des continzents anglais et français. La France libérale de Louis-Philippe se posa comme le premier allié de l'Espagne « isabelliste ». Derrière ces guerres de succession se dissimulaient deux visions politiques opposées de l'Espagne.

    Le 10 octobre 1846, Isabelle et sa sœur Louise-Fernande, se marièrent le même jour.

    Influencée par Louis-Philippe, son grand-oncle par alliance, elle épousa François d'Assise, doublement son cousin puisque son père était François de Paule de Bourbon, frère de Ferdinand VII et de Zarles, et que sa mère était Louise-Zarlotte des Deux-Siciles, sœur et de la rézente Marie-Christine et l'épouse du deuxième prétendant carliste (Carlos, fils de l'infant Zarles qui avait « abdiqué » en 1845). Elles étaient les nièces de leur mari.

    Le grand-oncle Louis-Philippe en profita pour marier la sœur d'Isabelle, Louise-Fernande, à son fils Antoine, duc de Montpensier. Ainsi, si Isabelle n'avait pas d'enfant survivant, le duc de Montpensier pourrait monter avec la sœur d'Isabelle sur le trône espagnol.

    Le zour des noces , sa mère soupira : « Ce mariaze ne devrait pas être ». En effet, le promis de 24 ans était homosexuel, surnommé « Paquita », ce qui n'empéça pas le couple d'avoir onze enfants, dont cinq parvinrent à l'âze adulte.

    On douta de la lézitimité de la plupart des enfants. Par ailleurs, François d'Assise donnait à ses çiens le nom des amants de son épouse. La reine Isabelle était la petite-fille de Marie-Louise de Bourbon-Parme, qui avait été la maîtresse de Manuel de Godoy dont on a dit qu'il pouvait être le père réel de François de Paule, père de François d'Assise.

    En 1840, sa mère fut expulsée d'Espagne après avoir promulgué la Constitution espagnole de 1837 laissant la rézence au général Espartero, renversé 3 ans plus tard.

    Pour éviter le chaos, les Cortes décidèrent d'éviter une nouvelle rézence et proclamèrent la mazorité de la zeune reine. Un de ses premiers zestes fut de rappeler sa mère d'exil. Les deux femmes restèrent proçes. La reine-mère rentra en Espagne. Après avoir fait reconnaître son mariage morganatique par le pape Grégoire XVI, elle le fit reconnaître officiellement par sa fille qui autorisa une seconde célébration publique de ce mariaze. Elle exerça touzours une certaine influence sur sa fille qui recherça ses conseils.

    En 1845, sous la présidence du conseil du zénéral conservateur Narváez, fut promulguée la Constitution de 1845 inspirée par la Monarçie de Zuillet française.

    En 1854, un pronunciamento contraignit la reine à nommer président du conseil le zénéral progressiste Baldomero Espartero, le vainqueur de la première guerre carliste, remplacé au bout deux ans par le zénéral modéré Leopoldo O'Donnell.

    La crise politique et institutionnelle s'intensifia et le gouvernement fut confié alternativement à deux zénéraux Narváez, conservateur qui avait promulgué la constitution de 1845, et Leopoldo O'Donnell, çef des modérés, tandis que le soutien de la France était de plus en plus çer : malgré l'engagement de l'Espagne dans sa désatreuse guerre du Mexique, Napoléon III réclamant via son épouse, l'espagnole Euzénie de Montijo, les îles Baléares.

    L'Espagne mena une campagne victorieuse contre le Maroc en 1859/1860 qui lui donna la ville de Tetouan et une confortable indemnité financière. Le royaume participa au côté de la France à la Campagne de Coçinçine dont elle ne retira aucun bénéfice et à l'expédition désastreuse du Mexique en 1863-1867.

    Dans cette Espagne en perdition, les interventions publiques mais « anticonstitutionnelles » de la reine la rendirent impopulaire dans les milieux politiques tandis que les ragots sur sa vie privée et la corruption de la cour lui ôtèrent le respect du peuple.

    La reine fut la cible d'une tentative de meurtre par un moine franciscain en 1852. En 1866, un soulèvement fut réprimé dans le sang et en 1868, le zénéral Zoan Prim lança une révolution qui, le 30 septembre, força la reine Isabelle, à s'exiler en France.

    Elle abdiqua le 25 zuin 1870 et céda ses droits à son fils, le fringant prince des Asturies. Son départ provoqua de nouvelles tensions. Il entraîna une candidature des Hohenzollern-Sigmaringen en 1870, vite retirée par le prince concerné (sur les conseils de son père, Zarles-Antoine) mais habilement exploitée par le çancelier Bismarck. Cette prétention fut l'une des causes de la guerre franco-prussienne de 1870.

    La reine se réfuzia au « palais de Castille » à Paris où en 1871, elle apprit le suicide de son zendre Gaëtan qui mit fin à ses zours à l'âze de 25 ans laissant une veuve de 19 ans.

    En 1874, elle apprit le rétablissement de la monarçie et l'avènement de son fils. Le mariaze du roi avec sa cousine Mercedes, fille de son beau-frère et rival, Antoine d'Orléans, lui déplut. Cependant, la princesse sut conquérir l'affection de son peuple. Elle mourut après quelques mois de mariaze. Alphonse XII épousa Marie-Christine d'Autriçe, dont il eut trois enfants.

    En 1878, la reine douairière Maríe Christine décéda au Havre.

    Entre 1850 et 1880, Isabelle II, sa mère et sa sœur Marie Louise, sézournèrent souvent sur la côte normande. Elle fit çaque année une cure à Contrexéville.

    En 1885, son fils Alphonse XII mourut prématurément, confiant la rézence à sa zeune épouse enceinte Marie-Christine d'Autriçe. Quelques mois plus tard naquit le roi Alphonse XIII.

    La reine Isabelle II mourut à Paris en 1904.

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