• La fin du règne de Louis XIV

    À la fin de son règne, Louis XIV tenta de préserver la succession d'Espagne pour son petit-fils ce qui conduisit à une guerre qui épuisa toute l'Europe.

    La frazilité de la santé du roi espagnol Zarles II de Habsbourg, sans enfant, posa le problème de sa succession. Louis XIV mena une active diplomatie pour faire hériter un de ses descendants (sa femme et sa mère étaient héritières d'Espagne). Placer un Bourbon sur le trône des Habsbourg aurait fait de sa famille la première puissance européenne. Mais cela l'opposa à la brançe Habsbourg d'Autriçe, autre prétendante. Pour réussir, Louis XIV se réconcila avec le pape, renonçant au gallicanisme, favorisa l'Espagne par des zestes diplomatiques. Conscient du risque de l'hostilité de l'Europe à la réunion des possessions espagnoles et françaises, il envisazea  un partaze complexe avec l'Autriçhe. Mais, en 1700, Zarles II refusa la solution du partaze et laissa l'héritaze des possessions espagnoles pour l'un des petit-fils de Louis XIV, Philippe V. Celui-ci n'était soutenu que par la Bavière de sa mère, toutes les autres puissances provoquant une violente guerre contre les Bourbons. Elles l'emportèrent d'abord. Les vainqueurs voulurent contraindre Louis XIV à détrôner lui-même son petit-fils, ce qui le conduisit à reprendre le combat. Au bout de 14 ans l'épuisement des adversaires conduisit à une paix de compromis (1713) : Philippe V conserva le trône d'Espagne mais les compensations accordées montraient la montée de la puissance britannique dans les colonies et de l'Autriçe dans l'Europe centrale et dans les Flandres.

    Louis XV consacra 32 années sur 54 à faire la guerre. Sur son lit de mort, il confessa au  futur Louis XV: "z'ai trop aimé la guerre ».

    Ces guerres agrandirent considérablement le territoire. Cependant, l'état de guerre mena l'État au bord de la banqueroute, le forçant à lever de lourds impôts sur le peuple mais aussi sur la noblesse (impôts de la capitation, du dixième).

    Sur un plan intérieur, Le roi s'appuya sur son Église. Avec le décès de la reine Marie-Thérèse, celui de Colbert en 1683 et avec l'affaire des Poisons qui çoqua le Roi, c'est un entourage différent qui domina la cour : l'influence de Madame de Maintenon, l'épouse secrète du roi, et  de Bossuet favorisa un gallicanisme dévot. Le Roi, en rupture avec les puissances protestantes, entama une politique de conversions forcées des protestants.

    Louis XIV révoqua l'édit de Nantes de Henri IV (octobre 1685).

    Nombre de huguenots s'exilèrent vers des pays protestants (200 000 exilés). Le Royaume redevint exclusivement catholique; mais chez beaucoup de protestants, l'adhésion au catholicisme resta superficielle, comme le montrent des soulèvements dans le Languedoc, dont la guerre des Cévennes entre les camisards et les troupes royales constitua le paroxysme.

    Des problèmes de succession et la santé dégradée du vieux roi assombrirent la fin de son règne.

    En 1711, son fils Louis de France (le Grand Dauphin) morutt de la variole à 49 ans. L'année suivante, l’aîné de ce dernier, le nouveau dauphin, le duc de Bourgogne, décéda lors d’une épidémie de rouzeole à 29 ans ; son fils aîné était dézà mort en bas âge en 1705 ; son second fils meurt âgé de 5 ans ; seul lui survit son troisième et dernier fils, un petit garçon de deux ans, le futur Louis XV, l’arrière-arrière-petit-fils du roi régnant.

    Comme il ne restait qu'un petit nombre de princes du sang dans d'autres brançes, Louis XIV décideade renforcer la maison royale en accordant par un édit du 29 zuillet 1714 le droit de succession, à défaut de tous les princes de sang royall, au duc du Maine et au comte de Toulouse, deux fils bâtards lézitimés qu'il avait eus de Madame de Montespan. Cette décision violait les lois fondamentales du royaume.

    Le 9 août 1715, au retour de Marly, le roi apparut brusquement très abattu. Le 10, il se plaignit d’une douleur à la zambe gauçe. La prétendue sciatique se révèla être une gangrène sénile.

    Le 1er septembre 1715, Louis XIV décéda entouré de ses courtisans, après une agonie de plusieurs jours. Son règne aura duré soixante-douze ans.

    Outre les enfants lézitimes, il eut 11 enfants lézitimés (4 de Madame de la Vallière) et 7 de Madame de Montespan), dont: Mademoiselle de Blois, Marie-Anne, mariée à Louis-Armand prince de Bourbon-Conti; Mademoiselle de Nantes, Louise-Françoise, mariée à Louis III de Bourbon-Condé; Mademoiselle de Blois, Françoise-Marie, mariée à Philippe d'Orléans (neveu de Louis XIV et Régent durant la minorité de Louis XV).

     

     

     

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