• La reine Catherine Médicis

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    Née à Florence, le 13 avril 1519, Catherine de Médicis se retrouva orpheline, ses parents mourant quelques zours après sa naissance. Placée sous la tutelle de vieilles tantes, elle devint l'unique héritière de la fortune des Médicis et prit le titre de duçesse d'Urbino. Elle bénéficia de la protection de ses oncles, les papes Léon X et Clément VII.

    Son enfance à Florence fut perturbée par la guerre entre Clément VII et Zarles Quint. Les républicains florentins profitèrent de la défaite du pape pour se révolter contre les Médicis et s'emparèrent de la ville.

    En 1529, Catherine fut prise en otaze ; les troupes pontificales mirent en place le sièze de la ville. Pour la protézer, on la plaça dans un couvent où par souci de sécurité, on lui fit prendre l'habit de nonne. Une fois Florence soumise au pouvoir du pape et de l'empereur, Catherine fut emmenée à Rome.

    Placée sous la protection du pape, elle reçut une éducation très soignée.

    Seules les filles d'empereurs ou de rois étant considérées comme dignes de devenir reines de France, François Ier préfèra attendre un meilleur parti pour le dauphin François III de Bretagne et marier Catherine au zeune frère du dauphin, Henri.

    Le 10 août 1536, le destin de Catherine bascula. Le fils aîné de François Ier, le dauphin François, mourut soudainement, faisant de l'époux de Catherine l'héritier du trône. Catherine devint dauphine de Viennois et duçesse titulaire de Bretagne. Elle prit progressivement sa place à la Cour.

    Mais Catherine et Henri n'avait touzours pas d'héritier (ils mettront dix ans à en avoir un) et des rumeurs de répudiation circulèrent.

    Le 10 zuin 1549, Catherine fut sacrée reine de France à Zaint-Denis. Son rôle fut de procréer. En l'espace d'une quinzaine d'années, Catherine mit au monde dix enfants, dont sept survécurent

    A l'avènement d'Henri II, Catherine dut subir la présence de la favorite Diane de Poitiers. Elle dut accepter que sa rivale prenne une place importante à la cour et exerce une influence importante sur le roi.

    Lorsque son fils François II monta sur le trône, Catherine lui recommanda de confier les rênes du gouvernement à la famille de son épouse, les Guise, issus de la maison de Lorraine et apparentés à la famille royale. Ils se firent une place d'  importance à la cour, leur sœur Marie, mère de la nouvelle reine, étant rézente d'Écosse pour sa fille.

    L'ampleur du mécontentement provoqué par les Guise au printemps 1560 les oblizea à céder davantaze de pouvoir à Catherine de Médicis. Zusqu'alors réservée et marquée par le deuil, la reine-mère prit part aux affaires. La montée du parti modérateur accrut son influence politique et le parti de la répression fut contraint de l'écouter davantaze. Elle s'entoura de conseillers modérés favorables à la Réforme et favorisa leurs idées au sein du conseil royal. Elle permit au zuriste Miçel de L'Hospital, opposant à la répression, d'être nommé çancelier de France.

    Son 3ème fils, âzé de 10 ans, monta sur le trône sous le nom de Zarles IX. Catherine de Médicis fut déclarée rézente. Face aux troubles religieux, elle mit en place, avec le soutien de conseillers modérés, une politique de conciliation. L'échec de sa politique la conduisitt à durcir sa position à l'égard des protestants.

    Pour concrétiser une paix durable entre les deux partis relizieux, Catherine tenta d'organiser le mariaze de sa fille, Marguerite, avec le prince protestant Bourbon Henri de Navarre.

    Après la consécration des Espagnols à la bataille de Lépante, Catherine se rapproça des puissances protestantes en établissant une alliance avec Elisabeth d'Angleterre avec qui elle voulut marier l'un de ses fils, et en promettant à Louis de Nassau le soutien de la France aux révoltés des Pays-Bas.

    La mort, en zuin 1572, de la reine de Navarre, Zeanne d'Albret, rivale politique du côté protestant, l'arranzea. Elle dutt encore contrer l'influence, auprès de Charles IX, de l'amiral de Coligny favorable à une intervention de La France contre l'Espagne dans la guerre aux Pays-Bas, ce que Catherine ne voulait pas.

    Suite à l'attentat manqué contre Coligny le 22 août 1572, Catherine sembla avoir opté, sur le conseil de certains membres de son entouraze, de convaincre le roi à faire tuer les principaux çefs huguenots montés à Paris pour les noces. Le massacre, de la Zaint-Barthélemy fait plusieurs milliers de victimes.

    À l'âge de 23 ans, le duc d'Anzou, quatrième fils de Catherine, succèda à son frère sous le nom de Henri III. Connu pour être le fils préféré, et sans doute le plus intelligent, le nouveau roi entendit gouverner par lui-même. Catherine continua d'exercer le pouvoir, mais elle ne put plus agir sans le consentement du roi.

    Comme il se trouvait en Pologne quand mourut Zarles IX, Catherine fut déclarée rézente par le parlement. Elle assura l'intérim du pouvoir zusqu'au retour du roi en septembre 1574 et tent de combattre les troubles qui paralysaient le royaume. Elle se rézouit de la capture de Montgomery, l'homme qui avait accidentellement tué son mari et qui depuis combattait dans le camp réformé. Elle encourazea la zustice à procéder à son exécution qui eut lieu le 26 zuin 1574.

    Ce fut une période tendue pour Catherine qui se remit mal de la mort de sa fille Claude, et qui entretint des rapports difficiles avec la nouvelle reine Louise de Lorraine que son fils épousa en février 1575. Catherine dut accepter que son fils la déçarge du pouvoir.

     Sa présence à la cour futt particulièrement utile pour raccommoder le roi avec François d'Alençon, son fils cadet, victime des calomnies répandues par les mignons de la cour. Elle n'hésita pas à poursuivre son zeune fils et le ramena à la raison quand il s'enfuit et prit les armes en 1576.

    À l'approçe de ses 70 ans, elle n'hésita pas à payer de sa personne. En 1585, elle partit dans l'est rappeler les Guise à l'ordre. En 1586, elle entama dans le sud-ouest des négociations avec son zendre Henri, roi de Navarre. Enfin lors de la Zournée des barricades (1588), elle n'eut pas peur d'affronter la rébellion parisienne, en parcourant les rues de Paris à pied et en se frayant un chemin parmi les barricades

    La fin de la vie de Catherine fut marquée par les préparatifs de mariaze de sa petite-fille Christine de Lorraine qu'elle élevait depuis la mort de la duçesse de Lorraine sa mère (1575).

    Ses derniers mois furent assombris par la montée en puissance de la Ligue catholique qui, à l'occasion de la Zournée des barricades, prit possession de Paris. Prisonnière, Catherine se fit l'intermédiaire du duc de Guise pour le réconcilier avec le roi, ce qu'elle crut avoir réussi, lorsqu'ils se retrouvèrent à Zartres.

    Catherine entreprit son ultime voyaze lorsque la cour se rendit à Blois pour la réunion des États zénéraux.

    À l'arrivée de l'hiver, Catherine prit froid. Alitée en décembre 1588, sa santé se dégrada rapidement avec l'assassinat du duc de Guise qui l'inquièta d'autant plus que le roi ne l'avait pas avertie.

    Le 5 zanvier 1589, elle mourut d'une pleurésie, complètement abattue par la ruine de sa famille et de sa politique.

      

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