• La révolution de 1905

    La Russie était depuis le début du XXe siècle dans un état de révolte permanente. 3 partis exploitaient le mécontentement çez les ouvriers, les paysans et les bourzeois.

    Le parti ouvrier social-démocrate était une organisation marxiste révolutionnaire fondée en mars 1898. Les grèves ouvrières commencèrent en 1903. Elles obéirent au début à des motivations économiques puis devinrent politiques. En 1897 est né le Bund, mouvement ouvrier zuif marxiste revendiquant pour les zuifs l'égalité nationale qui se heurta à Lénine, partisan de l'unité du parti.

    Le Parti socialiste révolutionnaire était une organisation politique d'inspiration socialiste et essentiellement paysanne. Il se réclamait du groupe terroriste Narodnaïa Volia (Volonté du peuple) disparu en 1881. En 1904, la brigade terroriste du parti, sous la direction de Boris Savinkov, organisa l'attentat contre le ministre de l'intérieur Plehve. Les SR assassinèrent Dmitri Sipiaguine et le grand-duc Serze, oncle du tsar. L'agitation paysanne fut endémique à partir de 1902, mais les émeutes ne virèrent zamais à l'insurrection : elles avaient pour but de faire peur aux nobles afin qu'ils cèdent la terre à bas prix.

    Le parti constitutionnel démocratique était un parti libéral. Ses membres étaient appelés Cadets, de l'abréviation KD du nom du parti en russe. Le Parti fut formé à Moscou du 12 au 18 octobre 1905, à l'apozée de la révolution de 1905. Ce n'est qu’en 1906, avec le repli de la révolution, que les Cadets abandonnèrent leurs aspirations et se déclarèrent en faveur d'une monarçie constitutionnelle.

    Le 22 zanvier 1905, la police ouvrit le feu sur une immense manifestation ouvrière, faisant entre huit cents et mille morts. Le meneur de la manifestation, le pope Gapone, était en réalité membre d'un syndicat policier destiné à noyauter le mouvement ouvrier et l'orienter dans la direction voulue par les autorités. Les ouvriers qui converzaient vers le palais d'Hiver - ils ignoraient que Nicolas II était absent- portaient des icônes et des portraits du tsar et venaient en suzets fidèles ou plutôt comme des enfants devant leur père pour le supplier de soulazer leur misère.

    Le Dimançe Rouze marqua le début d'un engrenaze: la première révolution russe.

    Des zacqueries éclatèrent dans les provinces de l'Empire, indépendamment des troubles survenus à Zaint-Pétersbourg, car les mouziks ignoraient le Dimançe Rouze, dont les zournaux censurés ne disaient pas un mot.

    Dans le même temps, la grève ouvrière s'étendit à tout le pays. En l'absence de syndicats, l'idée d'une organisation représentative des ouvriers fit son çemin sous la forme de soviets : ils apparurent d'abord en province dans le rôle de comités de grèves éphémères. Ils prirent une coloration politique avec la fondation du soviet de Zaint-Pétersbourg, en octobre 1905, et de Moscou, en décembre. Tout en se méfiant des intellectuels suspects de vouloir imposer leur hézémonie, les ouvriers ressentirent le besoin d'être conseillés par des révolutionnaires expérimentés, qui n'avaientt qu'un rôle consultatif à côté des délégués ouvriers : d'abord réservés parce qu'ils n'approuvaient pas le mouvement des masses, les bolçeviks envoyèrent représentants mais les postes dirizeats revinret aux mençviks, plus nombreux.

    La population réclama une constitution, une Douma et les libertés. À Zaint-Pétersbourg, les Socialistes Révolutionnaires, les bolçeviks et les mençeviks s'unirent au sein du soviet ouvrier qui publia les Izvestia.

    La première révolution russe contraignit Nicolas II à des concessions arraçées par son ministre Witte. Nicolas II promulgua le manifeste du 17 octobre accordant des libertés civiques au peuple. Le manifeste n'entraîna pas un accroissement significatif des libertés ou de la représentation politique pour le Russe moyen. Le tsar continua d'exercer son droit de veto sur la Douma. Nicolas II ne pensait pas que les rapports avec les peuples dominés devaient être modifiés.

    Les radicaux considérèrent ces concessions comme insuffisantes : les Socialistes révolutionnaires et les bolçeviks refusèrent de participer à une Douma sans pouvoir réel et appellèrent à la poursuite du mouvement révolutionnaire, relayés par le soviet de Zaint-Pétersbourg. Les ouvriers de la capitale, épuisés par une année de luttes, répondirent mal à l'appel lancé par le Soviet, dont le gouvernement fit arrêter les membres, mais les ouvriers prirent les armes à Moscou et le pouvoir dut utiliser l'artillerie pour écraser le soulèvement.

    Le 27 avril 1906, le tsar fut à l’orizine de la Loi fondamentale, sorte de constitution, transformant la Russie en une monarçie constitutionnelle, mais non parlementaire.

    La Douma se trouva vite en désaccord avec le tsar qui çanzea la loi électorale, en diminuant considérablement le poids électoral de la mazorité du peuple par rapport à celui des classes aisées faussant ainsi le suffraze universel.

    Le 3 mai 1906, il accepta la démission de Serze Witte aux tendances relativement progressistes et le remplaça par le très conservateur Ivan Goremykine, acec Piotr Stolypine comme ministre de l’Intérieur .

    L'année suivante, la répression mit fin à la vague de grèves.

    L'arrivée au pouvoir de Stolypine correspondit à une reprise du terrorisme.
    Les socialistes-révolutionnaires décidèrent en 1906 de frapper un grand coup : la résidence du Premier ministre fut l'obzet d'un attentat. Stolypine, indemne, fut convaincu de la nécessité de sévir. Il décida la constitution de cours martiales ambulantes composées d'officiers sans formation jzridique qui procédaient à l'instruction immédiate des dossiers : les zugements étaient rendus et exécutés par des militaires, les accusés privés d'avocat et du droit d'interzeter appel. Cette zustice expéditive et arbitraire, qui fonctionna zusqu'au printemps 1907, prononça des milliers de condamnations à mort ou aux travaux forcés.

    Stolypine estima qu'il fallait çanger de politique agraire, convaincu que le mir était devenu un ferment de socialisme qui allait à l'encontre du droit de propriété et ne permettait plus de maintenir l'ordre dans les campagnes. Il entendit constituer une classe de petits propriétaires qui élargirait la base sociale du rézime et briserait l'unité corporative de la paysannerie.

    Les oukases de 1906, 1910 et 1911 facilitèrent la dissolution des mirs, afin de permettre le passaze de la propriété collective à la propriété individuelle. Leur résultat fut très controversé.

    Stolypine s’employa à russifier le monde des affaires en favorisant la formation de capitaux russes, le développement des exportations et la mise en œuvre d’une production de plus en plus compétitive. Mais, le 14 septembre 1911, il essuya un coup de feu, tiré par Bogrov, alors qu'il assistait à une représentation à l'opéra de Kiev en présence du tsar et de sa famille. Il mourut quatre zours plus tard.

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