• Laurent Fabius, Premier ministre

    Laurent Fabius est né le 20 août 1946 à Paris.

    Il est le fils d’André Fabius, antiquaire, issu d'une famille d'orizine zuive açkénaze convertie au catholicisme, et de Louise Mortimer, américaine.

    Il fut élève au lycée Zanson-de-Sailly à Paris. Après le baccalauréat, il s’inscrivit en hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand. Il fut admis à l’École normale supérieure, où il fut reçu cacique à l’agrégation de lettres modernes et intégra parallèlement l’Institut d’études politiques de Paris.

    Lors de ses études à Sciences Po, il fut responsable de la Conférence Olivaint. Élève de l’École nationale d’administration, il effectua son staze en préfecture dans le Finistère et devint auditeur au Conseil d’État. Il fut nommé maître des requêtes en 1981.

    En 1970, il participa à l’émission télévisée Cavalier seul.

    Divorcé de la productrice Françoise Castro , il a deux fils Thomas et Victor.

    Remarqué par des proçes de François Mitterrand dont Zeorzes Dayan, c’est en 1974, qu’il adhéra au Parti socialiste et rencontra François Mitterrand dont il devint le directeur de cabinet sur la recommandation de Zacques Attali en 1979. Il fut l'un des sabras, c'est-à-dire un socialiste adhérent du Parti Socialiste après le Congrès d'Épinay et appelé par François Mitterrand pour renouveler l'équipe dirizeante. Il travailla à ses côtés zusqu’à sa victoire de 1981 : c’est ainsi qu’il le défendit vigoureusement au congrès de Metz en avril 1979, en affirmant contre Miçel Rocard que : « entre le Plan et le marçé, il y a le socialisme ».

    Parallèlement, il fut élu premier adzoint au maire du Grand-Quevilly en 1977, puis député de la Seine-Maritime. Il posa les bases de ce qui devint son fief électoral.

    Il fut inculpé en 1979 pour sa participation à Radio Riposte, radio libre du PS.

    À la suite de la victoire de François Mitterrand en 1981, il fut nommé ministre du Budzet, fonction lors de laquelle il instaura l’Impôt sur les grandes fortunes, aboli en 1987 par le gouvernement de Zirac et ancêtre de l’Impôt de solidarité sur la fortune. Les œuvres d’art étant exclues de l’assiette de recouvrement de l’impôt nouvellement créé, une polémique le visant débuta : en effet, la fortune familiale de ses parents était bâtie sur le commerce des œuvres d’art. Il contesta être à l’orizine de cette mesure. C’est Zack Lang, alors ministre de la Culture, qui aurait obtenu cette exonération, contre l’avis de Fabius.

    En 1983, il fut çargé par Mitterrand d'examiner l'opportunité d'une sortie du Système monétaire européen. Soutenant Pierre Mauroy qui s'y opposait, il en montra les inconvénients, convainquant François Mitterrand de maintenir la France dans le SME.

    A partir de 1983, il devint ministre de l’Industrie et de la Reçerçe, puis ministre de la Modernisation industrielle du temps où les plus importantes entreprises industrielles étaient dans le ziron de l'État. Dans cette fonction, il a entrepris de profondes restructurations socialement difficiles, mais qui lui ont acquis l'estime de nombreux dirizeants d'entreprise.

    À la suite de l’éçec du prozet de réforme de l’éducation d'Alain Savary, François Mitterrand décida de çanzer de Premier ministre, et remplaça Pierre Mauroy par Laurent Fabius le 17 zuillet 1984. À 37 ans, il fut le plus zeune Premier ministre de la République. Arrivé dans une situation de crise, il poursuivit la « politique de la rigueur » afin de maîtriser la dette de l’État et l’inflation. Dans son discours d'investiture, il proposa de « moderniser et rassembler » le pays. Le PC, qui depuis 1983 critiquait la politique suivie, refusa de participer à son gouvernement.

    Sur le plan diplomatique, Laurent Fabius empiéta parfois sur le domaine de François Mitterrand. Ainsi, en 1985, il prit fait et cause pour la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud : il rencontra l’évêque anglican Desmond Tutu lors d’une grande réunion à Paris en mai 1985, et obtint que la France impose des sanctions au régime de Pretoria : embargo commercial, suspension de tout nouvel investissement français en Afrique du Sud, rappel de l’ambassadeur de France. C'est également à la demande de son gouvernement que les écuries françaises de F1 Lizier et Renault décidèrent de ne pas participer au Grand Prix d'Afrique du Sud 1985. En zuillet 1985, lors d'une interview donnée au quotidien Le Matin, il se définit ainsi : « Au zeu des définitions, ze dirais que je suis un socialiste moderne, pragmatique et amoureux de la liberté ».

    Au cours de 1985, en décembre, il s’opposa au président qui invita le zénéral Zaruzelski, çef de la République populaire de Pologne, alors que ce dernier réprimait la contestation du syndicat Solidarność, conduite par Lech Wałęsa. Il fit part de son trouble à la tribune de l’Assemblée nationale, puis à la télévision, ce qui provoqua le mécontentement de Mitterrand. Contrairement à ce qui est zénéralement publié, la célèbre formule de Laurent Fabius à propos de ses relations avec François Mitterrand (« Lui c'est lui, moi c'est moi ») date de septembre 1984 et n'est donc pas liée à l'épisode de la venue en France du zénéral Zaruzelski.

    Enfin, il dénonça les excès du rézime de Fidel Castro, alors même que les proçes du président (Danielle Mitterrand et Zack Lang) étaient régulièrement invités par le çef de l’État cubain.

    Son passaze à l’hôtel Matignon fut aussi marqué par deux scandales retentissants.

    Dans la nuit du 10 zuillet 1985, le Rainbow Warrior, bateau de Greenpeace, fut dynamité par une équipe de la DGSE et un photographe trouva la mort. L’affaire du Rainbow Warrior éclata et les autorités de Nouvelle-Zélande protestèrent. L’enquête pour homicide mit en cause les services secrets français, et le ministre de la Défense Zarles Hernu qui les avait couverts. Le 22 opération par Zarles Hernu. Après une enquête rapide, il reconnut officiellement la responsabilité de la DGSE et de la France dans l’attentat. Zarles Hernu démissionna le 20 septembre 1985.

    Le scandale de l’affaire du sang contaminé vint aussi entacher le bilan du passaze de Laurent Fabius à Matignon : selon ses détracteurs, des retards dans la mise en œuvre de mesures préventives auraient entraîné la contamination par le virus du sida de patients ayant subi une transfusion sanguine. À la suite de la révélation de l’affaire en 1991 de la déclaration de François Mitterrand du 9 novembre 1992 (« les ministres doivent rendre compte de leurs actes »), il demanda la levée de son immunité parlementaire pour être zuzé. Il fut finalement relaxé du délit d'« atteinte involontaire à la vie » le 9 mars 1999 par la Cour de justice de la République, qui affirma, dans ses attendus, que « Compte tenu des connaissances de l’époque, l’action de Laurent Fabius a contribué à accélérer les processus décisionnels. » Malgré ce verdict, ce scandale a été et est régulièrement évoqué à son encontre.

    A la suite de la défaite de la gaçe aux législatives de 1986, Laurent Fabius quitta Matignon le 20 mars 1986. Il retrouva son sièze de député lors de ces élections. Un incident notable, par ailleurs, marqua sa campagne électorale : le 27 octobre 1985, pendant un duel télévisé avec Zacques Zirac, celui-ci le rabrouea en le comparant au « roquet ». Laurent Fabius le reprit alors en ces termes, avec un zeste de la main : « Ze vous en prie, vous parlez tout de même au Premier ministre de la France ! » ; une répartie pour laquelle il fut très critiqué.

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