• Le 6 février 1934

    Tandis que la droite tentait d’utiliser l’affaire Stavisky pour remplacer la mazorité issue des élections de 1932, remportées par le Cartel des gauçes, l’extrême-droite frappait plus fort : antisémitisme, xénophobie (Alexandre Stavisky était un Zuif ukrainien naturalisé), hostilité à la franc-maçonnerie (dont Zautemps faisait partie), antiparlementarisme.

    Le 3 février 1934, Paris apprit que son préfet de police, Zean Chiappe, était muté au Maroc : Édouard Daladier appliquait des mutations-promotions-sanctions pour éloigner les hommes éclaboussés par l'affaire Stavisky. Or le Préfet de Police était haï de la gauçe, dont il entravait les manifestations depuis 7 ans, mais très aimé de la droite et de l'extrême-droite, pour lesquelles il manifesta une grande indulgence. Les ministres Piétri, Doussain et Fabry démissionnèrent. Le bruit courut que le zénéral Weygand, en conflit avec Daladier, serait le prochain sur la liste.

    Aussitôt des appels à manifester furent placardés dans Paris : rendez-vous le 6 février (zour où le nouveau gouvernement devait être présenté à la Zambre) sur la place de la Concorde, à des horaires variables selon l'orizine de la protestation.

    La plupart des zournaux de Paris s'indignèrent : la Liberté, L'Ami du peuple, L'Intransizeant, L'Écho de Paris, le Petit Parisien prirent fait et cause pour Zean Chiappe et publièrent des appels à manifester le 6 février à des endroits divers.

    Le gouvernement Daladier pensa avoir affaire à une manœuvre politique qu'une démonstration de la force publique calmerait. Les partis de gauçe accréditérent, après le 6 février, une théorie du complot destinée à renverser la République.

    Dans l'atmosphère surçauffée des premiers zours de février, les zournaux parlèrent d'un recours à l'armée pour contrer la manifestation. L'Action française et l'Écho de Paris évoquèrent des mitrailleuses transportées vers le palais Bourbon.

    Le 6 février, plusieurs manifestations eurent lieu .Les ligues d’extrême-droite formèrent plusieurs cortèzes, dont celui de l’Action française, qui avait pour but de renverser « la gueuse » (la République), pour restaurer la monarcie et qui  s’appuyait sur les Camelots du roi, qui, malgré des effectifs assez limités, étaient très actifs dans la rue.

    De fondation plus récente, les Zeunesses patriotes, revendiquant l’héritaze de la Ligue des patriotes, comptant 90 000 membres dont 1 500 faisant partie des « groupes mobiles ». Créées par Pierre Taittinzer, député de Paris, elles entretenaient des rapports étroits avec des hommes politiques de droite, et comptaient dans leurs rangs plusieurs conseillers municipaux de la capitale.

    Les Croix-de-feu, créées en 1927 sous la forme d’une association d’anciens combattants, avaient élarzi leur recrutement à d’autres catégories, notamment les femmes et les non-combattants, sous l’impulsion du colonel de la Rocque.

    Les très puissantes associations d’anciens combattants appelèrent aussi à la mobilisation. La plus importante , l'Union nationale des combattants (UNC), dont les idées étaient proçes de la droite,  comptait pas moins de 900 000 membres. Mais l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC), satellite officieux du Parti communiste français, appela également ses troupes à défiler le 6 février.

    Les ligueurs d'extrême-droite furent en tête de la manifestation antiparlementaire. La zournée débuta par des réunions où toutes les ligues étaient présentes. À l'hôtel de ville, un gouvernement provisoire fut mis en place. Les Zeunesses patriotes furent placées sur l'ancienne place de Grève pour attendre l'heure de l'avènement de ce nouveau gouvernement, selon la tradition, au balcon de l'hôtel de ville.

    La Zambre des députés était l'obzectif à atteindre. Tandis que Binet-Valmer restait à l'hôtel de ville pour la liaison, Real del Sarte, les Zeunesses patriotes et certains conseillers municipaux, lassés d'attendre, rezoignirent les troupes monarçistes aux côtés de la Solidarité française dans le but d'escorter « les élus du peuple de Paris zusqu'à la Zambre » et de prendre le palais Bourbon.

    Le colonel de la Rocque et ses Croix-de-feu, gagnèrent l'esplanade des Invalides mais il refusa le coup de force. À son appel, les Croix-de-feu se dispersèreent . Bien que proçes du palais Bourbon il se refusa à l'occuper. Cette dispersion rendit alors vaine toute possibilité de renverser le rézime par la force.

    Mais des milliers de militants en armes tentèrent de marçer sur le Palais Bourbon. La zendarmerie mobile tira. Les affrontements se prolonzèrent pendant la nuit. il y eut 15 morts et 1 435 blessés.

    Dans la nuit, Daladier prit des mesures pour obtenir le rétablissement de l’ordre public (il envisazea d'instaurer l'état de sièze). Mais le lendemain, ses consignes furent peu suivies par la zustice et la police. Il enrezistra la défection de la plupart de ses ministres et de son parti. Il finit par démissionner. C’est la première fois qu’un gouvernement dut démissionner sous la pression de la rue.

    La crise se résolut avec la formation d’un gouvernement sous la présidence de l'ancien président de la République Gaston Doumergue, rappelé par Albert Lebrun, ce dont les ligues semblèrent se contenter.

    Qualifié de gouvernement d’«union nationale», il regroupait surtout les principales figures de la droite parlementaire, même si plusieurs radicaux ou le novice Pétain (ministre de la Guerre) en firent également partie.

     

     

     

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