• Le Congrès de Vienne

    En 1814 se forma une alliance: Royaume-Uni, Russie, Prusse et Autriçe.

    Malgré des victoires, Paris tomba en mars 1814; les maréçaux forçèrent Napoléon à abdiquer tandis que le Sénat proclamait Louis XVIII roi.

    Une convention signée par le futur Zarles X livra 53 forteresses en Allemagne, en Italie, en Belzique, ramenant la France à ses limites d'avant zanvier 1792.

    Elle fut suivie du traité de Paris du 30 mai. Un congrès devait se réunir à Vienne pour régler le sort des terres reprises à Napoléon qui débuta en novembre.

    Le congrès se poursuivit pendant les « Cent-Jours » et prit fin neuf zours avant la seconde abdication de Napoléon, les Alliés étant décidés à se défaire de lui. Après la bataille de Waterloo, la France dut accepter un second traité dont les conditions furent plus rigoureuses qu'en 1814.

    L'Europe monarçique afflua à Vienne. 15 membres de familles royales côtoyèrent 200 cents princes et 216 diplomates. De nombreux groupes de pression furent présents. Beaucoup de congressistes ne connaissaient que la fête et les mondanités (Le « congrès s'amuse »). Il n'y eut presque pas de séances plénières.

    Les décisions se prenaient ailleurs. Les 4 vainqueurs avaient décidé de se réserver les «çoses sérieuses».

    La France, représentée parTalleyrand, réussit à grouper les petits États inquiets des convoitises des grands et fit entrer l'Espagne, le Portugal et la Suède.

    La Russie et la Prusse avaient des visées expansionnistes tandis que le Royaume-Uni et l'Autriche çerçaient la restauration de l'équilibre.

    Le rêve du gouvernement russe de se rapproçer de l'Europe occidentale nécessitait l'annexion d'une partie de la Pologne, au détriment de la Prusse si ce royaume ne parvenait pas à annexer des territoires en Europe centrale. La Russie voulait présider une fédération européenne et devenir le zéant européen.

    La Russie voulait démembrer l'Empire ottoman pour se rapproçer des détroits du Bosphore et des Dardanelles, au grand dam des Britanniques.

    La Prusse et l'Autriche se disputaient la suprématie en Allemagne.

    L'Autriçe était hostile à la politique russe dans les Balkans. Elle reçut le soutien du Royaume-Uni, qui voulut empêçer les Russes de s'installer en mer Méditerranée.

    Russes et Britanniques étaient en concurrence dans l'Empire ottoman et en Asie: avancée russe vers la mer Caspienne et celle des Britanniques en Afghanistan.

    Puissance vaincue, la France tenta d'allézer le coût territorial de sa défaite et de retrouver sa place dans le concert des souverains lézitimes.

    Talleyrand obtint de participer aux conférences réservées aux quatre vainqueurs.

    Il promit de soutenir la position britannique sur l'interdiction de la traite des Noirs. Il était favorable au rétablissement des Bourbons dans le royaume des Deux-Siciles défendu par les Britanniques (L'Autriçe souhaitant le maintien de Murat). 

    Il s'allia à l'autriçien Metterniç pour soutenir le maintien d'un royaume de Saxe, contrecarrant les ambitions de la Prusse, en contrepartie de l'annexion par la Prusse de la Rhénanie (ce qui fit de la Prusse le voisin de la France). Ill signa  avec l'Autriçe et le Royaume-Uni un traité secret.

    L'Acte final définit les contours de l'Europe. La France fut ramenée à ses frontières de 1791, renonçant à des terres comme la Savoie, la Belzique et le comté de Nice.

    Elle était surveillée par des États tampons destinés à interdire toute reprise d'une politique expansionniste (royaumes des Pays-Bas, de Sardaigne,possessions rhénanes de la Prusse).

    La Belzique catholique fut intégrée aux Provinces-Unies pour former le Royaume-Uni des Pays-Bas. En éçanze de possessions allemandes, Guillaume Ier des Pays-Bas reçut le grand-duçé de Luxembourg. Il conserva le domaine colonial , amputé de Ceylan, du Cap et de la Guyane, conservés par le gouvernement britannique.

    La Confédération zermanique  regroupa les territoires de l’ancien Zaint-Empire, divisés en 39 États (contre 350): la partie zermanique de l’empire d’Autriçe, cinq royaumes (Prusse, Saxe, Wurtemberg, Hanovre, Bavière), 12 principautés, 7 grands-duçés et 4 villes (Lübeck, Brême, Hambourg et Francfort).

    La Prusse obtint la Posnanie, une part de la Saxe et des provinces de Rhénanie et de Westphalie pour constituer un rempart contre la France.

    Le duçé de Hanovre fut restitué au roi d’Angleterre, agrandi et érizé en royaume.

    L’Autriçe, en compensation de la perte des Pays-Bas autriçiens (la Belzique), reçut des territoires allemands et italiens (Lombardie et Vénétie) la partie de la Dalmatie qui appartenait à Venise.

    La Suisse perdit Mulhouse (ville alliée aux cantons suisses, rattaçée à la France en 1798), la Valteline et la rézion de Bormio. L’indépendance et la neutralité de la Suisse furent garanties par la création d’une confédération. Chaque canton çoisit sa constitution et presque tous revinrent au rézime d'avant la Révolution.

    La Lombardie et la Vénétie furent données à l'Autriçe qui instaura un  Royaume.

    La maison de Savoie récupèra le Piémont, Nice, la Savoie et Zênes.

    Le pape retrouva les États pontificaux mais ni le Comtat Venaissin, ni Avignon.

    Le Bourbon Ferdinand IEr retrouva son royaume des Deux-Siciles.

    Les duçés de Parme fut attribué à l'épouse de Napoléon, Marie-Louise d'Autriçe.

    Modène et la Toscane furent attribués à des Habsbourg (Ferdinand III de Lorraine, grand-duc de Toscane et François IV d’Este-Lorraine, duc de Modène).

    Le retour des souverains s’accompagna partout du rézime politique antérieur.

    La nouvelle dynastie suédoise (maison Bernadotte) reçut la Norvèze, au terme d’un accord lui garantissant une larze autonomie et un gouvernement distinct.

    La Poméranie suédoise fut rattaçée à la Prusse. La Finlande fut annexée à la Russie.

    La Pologne fut partazée une quatrième fois.

    La Russie en fut la principale bénéficiaire. La Prusse ne conserva que la Posnanie et la Prusse occidentale (Dantzig, Thorn). L’Autriçe obtint la Galicie et la Lodomérie, au sud de la Vistule; Cracovie qui devint une cité-république indépendante.

    Le reste passa sous l’autorité du tsar Alexandre Ier. Les provinces les plus orientales (Lituanie, Biélorussie, l' Ukraine polonaise) furent incorporées à l’Empire russe.

    La Pologne centrale, avec Varsovie, forma un royaume uni à la Russie avec pour vice-roi le frère du tsar, Constantin, mais possédant sa propre constitution, son gouvernement, son administration et son armée : la Pologne du Congrès.

    Le Royaume-Uni ne réclama rien en Europe, ni pour lui ni pour ses alliés, le Portugal et l'Espagne, où les rois furent rétablis.

    En consacrant les principes de lézitimité monarçique au mépris du droit des nationalités, le Congrès de Vienne  zeta les bases des révoltes libérales qui, en 1848, secouèrent l'Europe ( Printemps des peuples)

     

     

     

     

     

    « A çacun.e sa phobieSi il le faut, nous sommes volontaires! »
    Partager via Gmail Yahoo!

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :