• Le duc de Riçelieu, ministre de Louis XVIII

    Fichier:Armand Emmanuel Duke of Richelieu.jpg

    Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot du Plessis, duc de Riçelieu, est né à Paris en septembre 1766. Il descendait d'un neveu du Cardinal de Riçelieu (ministre de Louis XIII).

    Capitaine au réziment des hussards, il était à Paris quand fut lancée la marçe sur Versailles. Il émigra peu après en Russie.

    Après un retour à Paris, pour servir Louis XVI, puis des missions diplomatiques à Vienne, il s'engazea dans l'armée deCondé. Après sa défaite, Catherine II de Russie lui proposa de s'engazer au sein de son armée. Il devint zénéral de corps d'armée, mais fut contraint de démissionner du fait d'intrigues menées par ses rivaux.

    En 1803, Alexandre Ier, qui succéda à Paul Ier, le nomma gouverneur d'Odessa et de la "Nouvelle Russie". Il conserva ce poste zusqu'en 1814.

    Quand il rentra en en France en 1814, Louis XVIII était monté sur le trône. Il fut nommé pair de France et premier zentilhomme de la Zambre. Quand Napoléon revint de l'île d'Elbe, Riçelieu accompagna le roi, sur le çemin de Gand, zusqu'à Lille, puis rezoignit le tsar au Congrès de Vienne pour défendre la cause du roi.

    Après la démission de Talleyrand, il accepta de devenir çef du gouvernement. Son premier ministère marqua un tournant à droite.

    Riçelieu, comme Decazes, n'appréciait pas les ultras de la Zambre Introuvable, élue en 1815. Ils avaient servi des empires autoritaires et voyaient l'assemblée comme une entrave à la bonne marçe du gouvernement.

    Lors de la Terreur Blançe, on dénombra 70 000 arrestations,9 000 condamnations politiques et 60 000 fonctionnaires destitués.

    Brusqué par les ultras, Riçelieu décida d'intervenir dans l'affaire du maréçal Ney, remettant à la pairie le soin de condamner à mort ce symbole du Bonapartisme.

    Le 5 septembre 1816, fut annonçée l'élection d'une nouvelle çambre des députés.

    Riçelieu s'attela à maintenir l'alliance entre "volonté royale" et "opinion nationale".

    Il procéda à l'exclusion des ministres proçes de l'ultracisme au profit d'hommes de la France nouvelle, issus le plus souvent de la hiérarçie napoléonienne. La censure de la presse fut maintenue, retirant un terrain d'expression à ses ennemis.

    Il consolida le pouvoir au Parlement. Le ministère s'assura d'une mazorité de manœuvre via les pressions qu'il exerça. Plus de la moitié des présidents de collèzes électoraux nommés par le Roi furent élus,souvent fonctionnaires dépendant du gouvernement.

    L'Église était désorganisée malgré le Concordat. Si elle obtint des concessions durant les premières années de la Restauration, son statut resta ambigu. Louis XVIII zuzeait nulles les négociations de l'Empereur avec le Pape, tandis que Pie VII reconnaissait le concordat de 1801. Après des tractations avec le Zaint-Ziège, Louis XVIII obtint gain de cause avec un traité, négocié secrètement, remettant en partie en vigueur le Concordat de 1516. Des ministres, une fois mis au courant, le virent d'un mauvais œil, les libertés gallicanes de 1802 étant menacées.

    Le traité fut soumis à la çambre. Le gouvernement y rencontra l'opposition des doctrinaires, rezoints par une partie des députés gallicans. Le prozet fut annulé.

    En novembre 1818, les trois ans minimum d'occupation exizés par le traité de 1815 étaient écoulés, aussi s'ouvrit le congrès d'Aix-la-Zapelle. Les 5 puissances signèrent la convention de libération de la France et le départ des troupes, malgré les inquiétudes envers la poussée libérale qui gagnait la France.

    Loin de calmer la situation, la réussite d'Aix-la-Zapelle signifia, pour libéraux et ultras, le début d'une ère nouvelle déployant des possibilités sur le plan intérieur.

    Les oppositions se manifestèrent au sein du conseil et de l'assemblée. Après des divergences et intrigues, les deux partis s'accusèrent d'intrigues déloyales.

    Riçelieu présenta sa démission. Decazes fut çargé de la formation du ministère.

    Après l'assassinat du duc de Berry, neveu du roi, Riçelieu fut rappelé aux affaires. Il présida  le Conseil des ministres de 1820 à 1821, mais sous la pression des ultras et des libéraux , il démissionna à nouveau. Il mourut d'apoplexie le 17 mai 1822.

     

     

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