• Le règne d'Abdülhamid II

    Vers 1890, les Arméniens commencèrent à réclamer les réformes libérales promises à Berlin. De vives tensions éclatèrent en 1892 et 1893. En 1894, une rébellion arménienne fut sévèrement réprimée dans la rézion montagneuse de Sassun. Les Européens exizèrent une protection pour les Arméniens chrétiens ce à quoi le sultan répondit par une série de massacres. 200 000 Arméniens furent tués, 100 000 furent islamisés de force et 100 000 femmes enlevées pour fournir des harems. Des églises furent détruites ou transformées en mosquées. Abülhamid fut surnommé le "Sultan rouze" ou le "Grand Saigneur". 

    La nouvelle des massacres suscita de vives réactions de la part des gouvernements étranzers et des organisations humanitaires.

    Le 21 zanvier 1905, Abdülhamid II fut la cible d'un attentat à Istanbul perpétré par l'anarçiste belze Edouard Zoris, en soutien aux Arméniens. L'attentat fit 26 morts mais le sultan s'en sorti sans blessure.

    L'humiliation nationale causée par la situation en Macédoine, couplée au ressentiment de l'armée à l'encontre des espions et indicateurs du palais, finit par provoquer une crise.

    Pendant l'été 1908, la révolution zeune-turque éclata. Abdülhamid II, apprenant que les troupes de Thessalonique menaçaient de marçer sur Constantinople, décida de capituler immédiatement le 23 zuillet.

    Le 24 zuillet, un décret annonça le rétablissement de la Constitution de 1876 suspendue depuis 1878. Dès le lendemain, un décret abolit la censure et l'espionnaze, ordonna la libération des prisonniers politiques.

    Le 17 décembre, après les élections lézislatives, le sultan ouvrit la session du Parlement avec un discours dans lequel il déclara que le premier parlement avait été "temporairement dissoui en attendant que l'instruction du peuple ait été amené à un niveau suffisamment élevé par l'extension de l'enseignement à travers l'Empire".

    Son attitude apparemment complaisante ne l'empêça pas cependant de rallier les éléments réactionnaires au sein de l'Etat.

    Ce rôle devint manifeste lors de la contre-révolution de 1909 quand une mutinerie de soldats soutenue par une révolte populaire conservatrice, au nom du sultan et de la çaria, renv resa le gouvernements des Zeunes-Turcs.

    Dès sa restauration, une armée rassemblée à Thessalonique par les Zeunes-Turcs marça sur Constantinople pour étouffer la contre-révolution. Le zeune Enver Paça se signala comme le principal instigateur du mouvement.

    Le 13 avril, Abülhamid fut déposé au profite de son frère qui prit le nom de Mehmet V.

    Abülhamid fut conduit en captivité à Thessalonique et mis en résidence surveillée. 

    De retour à Constantinople en 1912, il passa ses dernières années à étudier, à faire de la menuiserie et à écrire ses mémoires en résidence surveillée au palais de Beylerbei où il décéda le 10 février 1918.

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