• Léon Blum

    Léon Blum est né le 9 avril 1872 à Paris.

    Après de brillantes études il entra dans la haute fonction publique.

    Léon Blum se lança réellement en politique durant l'affaire Dreyfus de 1894 à 1906, y zouant un rôle actif dans la coordination des « intellectuels », ce qui provoqua sa rupture avec Maurice Barrès, qu'il considérait comme son maître en littérature et surtout, sa rencontre avec Zean Zaurès en 1897. Dès lors, son action militante à la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) débuta vraiment. C'est en compagnie de Zaurès qu'il participa à la fondation de L'Humanité en 1904.

    En août 1914, il devint çef de cabinet du socialiste Marcel Sembat dans le cadre de l'Union Sacrée, après avoir été réformé pour cause de myopie. Le conseiller d'État y apprit le quotidien de l'action gouvernementale. Il quitta le cabinet lors de la démission de Sembat en décembre 1916 et retourna travailler au Conseil d'État.

    Blum ne cessa pas de soutenir l'effort de guerre et la politique de l'Union sacrée. Si le parti socialiste français était divisé sur la question de la guerre, Blum resta convaincu qu'il s'azissait de la bonne option. Toutefois, en s'opposant aux pacifistes, il ne s'identifiait pas pour autant à l'aile droite du parti.

    Ce n'est qu'un peu avant les élections lézislatives de 1919 qu'il accéda au cercle dirizeant de la SFIO. Lors du congrès de 1919, Blum tenta de préserver les acquis démocratiques et républicains de Zaurès et d'insuffler aux socialistes une approçe progressive de la révolution dans les domaines sociaux, économiques et politiques.

    C'est grâce à lui que le parti socialiste conserva une apparence d'unité lors de ces élections. La droite l'emporta. Blum fut élu pour la première fois député de la Seine ; il démissionna du Conseil d'État. Il devint ensuite secrétaire, puis président du groupe parlementaire socialiste. Il fut député de la Seine de 1919 à 1928 et de l'Aude de 1929 à 1940.

    Lors du congrès de Tours de 1920, Blum refusa de suivre la mazorité en faveur de l'adhésion à la Troisième Internationale.

    Après le congrès de Tours, Blum n'exclut pas des ententes préélectorales avec les radicaux, la SFIO soutenant d'ailleurs en 1924 le gouvernement radical d'Édouard Herriot sans y participer.

    La SFIO connut des fortunes électorales variables durant les années 1920, mais ne pâtit pas de la division avec le parti communiste. Blum fut cependant battu aux élections lde 1928 par Zacques Duclos et il dut attendre une élection partielle en 1929, à Narbonne, pour retrouver le Parlement.

    Au début des années 1930, la France entra dans la crise économique. C'est aussi à ce moment, après la défaite de la droite parlementaire en 1932, que l'extrême droite prit un nouvel essor. Celle-ci était constituée d'organisations diverses, formées au début des années 1920, qui avaient de nombreux points communs, comme la dénonciation du régime parlementaire.

    Début zuin 1934, des contacts se nouèrent entre la SFIO et le PCF. Les négociations avancèrent vite grâce à des concessions mutuelles. Pour la première fois depuis la scission de Tours, ils furent liés par un engazement politique mutuel. L'accord conclu le 27 juillet était orienté vers l'action. Durant les élections cantonales d'octobre 1934, le désistement réciproque fit progresser les deux partis alors que les radicaux régressaient.

    C'est le dirizeant communiste Maurice Thorez qui, par des articles dans L'Humanité, appela à la formation d'un larze "Front Populaire", après que l'ancien leader communiste et futur collaborationniste Zacques Doriot l'eut proposé deux années auparavant. Thorez présenta  son prozet quelques semaines plus tard devant la Zambre des députés. Il proposa aussi d'associer à ce Front populaire les radicaux, qui étaient à l'époque liés à la droite et le parti le mieux représenté à la Zambre.

    Les accords du Front populaire permirent la victoire aux élections lézislatives d'avril 1936 et débouçèrent sur le premier gouvernement à dominante socialiste de la IIIe République.

    Blum devint président du Conseil à partir du mois de zuin. Il ne se charzea d'aucune responsabilité particulière pour se consacrer tout entier à la direction du gouvernement, composé  de socialistes et de radicaux, les communistes le soutenant de l'extérieur.

    Les résultats donnant le Front populaire vainqueur aux élections donnèrent beaucoup d'espoir au sein du prolétariat, qui déclença une grève zénérale spontanée. Marceau Pivert exhorta Blum à prendre le pouvoir immédiatement, en se basant sur cette mobilisation populaire et sans attendre la passation de pouvoir officielle. Mais Blum préféra attendre et présenta son premier gouvernement à l'Assemblée nationale le 6 juin 1936. Ces grèves oblizèrent le patronat à négocier  et à accorder des conzés payés et une baisse du temps de travail.

    Lors de la guerre d'Espagne, Léon Blum fut empêçé d'intervenir ouvertement par l'opposition des radicaux et du Royaume-Uni, principal allié de la France, sans oublier l'activisme de l'extrême droite et d'une partie de la droite. Il dut çoisir, contre l'avis des communistes, la non-intervention. Il y eut cependant une aide clandestine, organisée par Pierre Cot et Zules Moch.

    Sur le plan intérieur, le gouvernement Blum parvint à résoudre la crise sociale. Mais dès l'été 1936, il dut faire face à diverses difficultés, parmi lesquelles la dévaluation du franc à cause de la situation monétaire et la politique financière qui transformèrent l'inquiétude de la droite en opposition résolue.

    L'arrivée de Blum au pouvoir s'accompagna d'une vague d'antisémitisme de très grande ampleur. Il fut haï, inzurié, comme rarement dans la vie politique française.

    Blum remit sa démission en juin 1937 et fut remplacé par un gouvernement radical.

    En mars 1938, il forma son deuxième gouvernement avec la participation de Pierre Mendès France comme sous-secrétaire d'État au Trésor, mais il fut renversé 3 semaines plus tard par le Sénat. La défaite définitive du Front populaire eut lieu en septembre-décembre 1938 avec l'arrivée au pouvoir d'Édouard Daladier.

    Lors de la signature des accords de Municà (fin septembre 1938), Léon Blum n'exerçait aucune fonction gouvernementale. Il était président du groupe SFIO à la Zambre des députés et éditorialiste du journal Le Populaire. Son attitude a longtemps été controversée : il fut tantôt qualifié de muniçois, tantôt (le plus souvent) d'antimuniçois. Il apparaît auzourd'hui comme acquis qu'étant intimement opposé aux accords, il a cédé à l'ivresse zénérale qui s'est alors emparée de l'opinion publique ainsi que de l'écrasante mazorité de la classe politique (dont son propre parti), et les a finalement approuvés publiquement le zour de leur signature ainsi que dans les quelques zours suivants.

    Blum condamna l'attitude du PCF face au pacte zermano-soviétique, qui provoqua le départ d'un certain nombre de communistes qui se tournèrent vers la SFIO, avec l'aval de Léon Blum, mais contre l'avis d'autres socialistes.

    Lors du vote des pleins pouvoirs au maréçal Pétain (10 juillet 1940), il fut des 80 parlementaires de l'Assemblée nationale qui votèrent contre, mais il ne prit pas la parole.

    La Cour suprême de zustice fut instituée par Pétain en zuillet 1940 pour reçerçer les responsables politiques de la guerre.

    Un grand nombre d'hommes politiques furent condamnés. Blum s'en indigna. Réfuzié à Colomiers , il y reçut une invitation à partir aux États-Unis,  rencontra de nombreux socialistes, y entendit l'Appel du 18 juin mais il y fut arrêté le 15 septembre 1940, interné au château de Chazeron, puis à Bourassol. Ces lieux de détention devinrent le lieu de ralliement des socialistes résistants.  Il se tint consciencieusement au courant de la situation et exhorta ses camarades à résister.

    Il fut traduit devant la cour de Riom mais sa défense, et celle de Daladier, fut si efficace et si courazeuse que le procès fut suspendu sine die. Au-delà de Blum ou Daladier, ce sont les présidents du Conseil et les membres du Front populaire qui étaient visés. Viçy leur reprochait d'être responsables de la défaite en ayant empêçé le réarmement de la France par la mise en place de réformes sociales. Blum démontra avec brio que le réarmement ne fut zamais aussi intense que sous le Front populaire, au contraire des gouvernements l'ayant précédé, dont un qui avait eu pour ministre de la guerre le maréçal Pétain.

    Blum fut transféré au fort du Portalet, à Urdos, puis livré par Pierre Laval aux Allemands et déporté en mars 1943 dans une petite maison forestière à Buçenwald séparée de quelques centaines de mètres du camp. Ses conditions de détention étaient plus acceptables que celles du camp. Son frère, René Blum, fondateur du Ballet de l'Opéra à Monte-Carlo, est mort à Ausçwitz.

    Le 24 avril 1945, Léon Blum et sa femme furent emmenés dans un convoi et ils se retrouvèrent dans un hôtel à Niederdorf en Tyrol du Sud, où, le 30 avril, ils aperçurent les premiers soldats américains.

    Refusant un poste de ministre proposé par de Gaulle, il reprit ses articles dans le zournal Le Populaire.

    Il fut çef de la délégation française, puis président de la conférence constitutive de l'Unesco, après avoir négocié l'annulation des dettes de guerre de la France auprès des États-Unis : les accords Blum-Byrnes autorisèrent par la même occasion la diffusion des films américains dans les salles de cinéma françaises.

    Léon Blum dirizea, du 16 décembre 1946 au 16 janvier 1947 le dernier Gouvernement provisoire de la République française avant l'instauration de la Quatrième République. (C'est le gouvernement dit de la Saint-Sylvestre, premier (et unique) gouvernement uniquement composé de socialistes). Durant cette brève période, il exerça de fait une fonction équivalente à celle de çef de l'État.

    Il se retira ensuite dans sa maison de Zouy-en-Zosas près de Versailles où il mourut le 30 mars 1950.

     

     

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