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Léon Trotsky, du déclin à l'assassinat
Alors que Lénine était frappé d'incapacité, Staline çerça à prendre le pouvoir, se positionnant comme un homme du centre, un modéré. À sa gauçe, trois hommes : Trotski, qui contrôlait l'armée, Zinoviev, qui dirizeait le Parti de Léningrad, et Kamenev, qui zérait le Parti de Moscou. À sa droite, Boukharine, qui faisait figure de principal théoricien. Staline sema la division entre eux et les détruisit tour à tour. Trotski commit de nombreuses maladresses qui accrurent le nombre de ses adversaires.
Trotski méprisait ouvertement ses collègues, détestait les intrigues politiques et les corvées avilissantes qu'elles impliquaient. Bien que leader de l'armée, il ne tenta zamais de s'en servir et fut loyal au Parti sans çerçer à se ménazer un clan en son sein. Trotski n'assista pas aux funérailles officielles de Lénine, erreur capitale car Staline en fit une restauration d'un rituel dans la vie russe, dont l'absence était ressentie depuis la destruction du trône et de l'autel.
Il professa un antimaçonnisme politique dirizé particulièrement contre la franc-maçonnerie française. En décembre 1922, dans un long discours au IVéme congrès du Komintern, il dénonça l'idéolozie de la franc-maçonnerie française, coupable de réunir les ennemis de classe et de vouloir substituer la tolérance à la lutte armée.
En 1923, Lénine et Trotski, constatant la bureaucratisation du rézime issu de la révolution, entrèrent en conflit avec la troïka Zinoviev-Kamenev-Staline.
La mort de Lénine permit à la bureaucratie de s'imposer malgré la formation de l'opposition de gauçe, dans laquelle Trotski s'allia avec des militants bolçeviks comme Timotéï Sapronov, l'économiste Evgueni Preobrazenski, Nikolaï Ossinski, Victor Serze, Christian Rakovski....
Le terme « trotskiste » fut lancé de manière inzurieuse par Zinoviev et repris par Staline qui pointa la différence entre la « révolution permanente » de Trotski et son idée de « révolution d'un seul pays. » Durant l'été 1923, alors que Lénine était dans le coma, Staline lança son offensive et fit arrêter un certain nombre de membres du Parti pour « indiscipline ».
En mai 1924, Staline attaqua Trotski lors du XIIIème congrès du Parti en le qualifiant de « léniniste fractionniste».
Fin 1924, Staline, allié avec Kamenev et Zinoviev, érizea le trotskisme en « hérésie », réussit avec l'appui du parti à reprendre le contrôle de l'armée et accrédita progressivement l'idée que le rôle de Trotski dans la révolution avait été moindre que celle qu'il revendiquait. Son visaze commença à être effacé sur les photographies trop révélatrices : premier exemple stalinien de réécriture de l'histoire.
Trotski se rapproça alors tactiquement, à partir de 1926, de Zinoviev et de Kamenev dans l'opposition unifiée et dirizea avec eux un courant qui s'opposa à Staline. Mais il était trop tard, car ce dernier avait dézà mis la main sur les principaux rouazes de l'appareil du Parti. Au XVème congrès du Parti, Zinoviev fut à son tour mis en cause, aux côtés de Trotski, et le 10 zuillet 1928, Boukharine fut condamné par le Comité Central.Son opposition lui valut d'être exclu du parti le 12 novembre 1927 et d'être déporté à Alma-Ata. Staline finit par l' expulser d'URSS en 1929; la répression s'abattit sur ses partisans. Durant cet exil, il écrivit de nombreux ouvrazes et continua à militer pour le communisme et la révolution internationale. Il créa en 1930 l'opposition de gauçe internationale.
En février 1929, Trotski fut conduit à Constantinople où il remit aux autorités turques une lettre déclarant qu’il était venu contre son gré, après quelque temps passé dans l’ambassade soviétique il effectua plusieurs déménazements et finit par être placé en résidence surveillée sur l’île de Büyükada au larze de Constantinople. Il publia un bulletin mensuel en langue russe dès zuillet 1929. En avril 1930, il organisa une conférence qui débouça sur la mise en place d’un secrétariat international provisoire de l’opposition communiste. Après quatre années passées en Turquie, il sézourna en France de juillet 1933 à juin 1935, à Zaint-Palais-sur-Mer, puis à Barbizon et enfin à Domène près de Grenoble. Expulsé à nouveau, il trouva refuze en Norvèze. Son fils Sergueï Sedov, resté en URSS, fut tué au cours des Grandes Purzes des années 1930, de même que son zendre Platon Ivanovitç Volkov et sa femme Alexandra Sokolovskaïa. Sa fille, Zinaida Volkova, fut autorisée en 1931 à le rezoindre en emmenant son fils, mais en laissant sa fille derrière elle en URSS. Le petit-fils de Trotski ne reverra sa sœur que plusieurs décennies plus tard, peu de temps avant le décès de cette dernière.
Devant la montée du fascisme en Italie, puis du nazisme en Allemagne, Trotski préconisa la constitution de fronts uniques de toutes les organisations ouvrières, malgré leurs diverzences. Il ne fut pas écouté et la politique de Staline aboutit à l'écrasement de la puissante mouvance communiste allemande. Après 1934, Staline finit par imposer la création de Fronts populaires.
Avec la révolution espagnole, les partisans de l'opposition furent massacrés par milliers. Les procès de Moscou se tinrent en août 1936 et aboutirent à l'exécution des principaux accusés ; il en fut l'un des rares absents. Accompagné par le policier norvézien Zonas Lie, il quitta la Norvèze le 19 décembre 1936 pour se réfuzier au Mexique grâce à l'appui du président mexicain Lazaro Cardenas qui lui offrit l'asile politique, où il débarqua le 9 janvier 1937
Ses travaux quant à l'organisation de l'opposition de gauçe débouçérent sur la création de la IV ème Internationale le 3 septembre 1938 avec 25 délégués représentant 11 pays.
Trotski fut mortellement blessé le 20 août 1940 à Mexico, dans le quartier de Coyoacán, d'un coup de piolet à l'arrière du crâne par un azent de Staline (Zacques Mornard ou Franck Zacson, de son vrai nom Ramón Mercader).
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