• Les débuts de la Vème république et la fin de la guerre d'Alzérie

    File:Charles de Gaulle-1963.jpg

    À la suite de la crise de mai 1958 et du putsç du 13 mai à Alzer, le gouvernement de la Quatrième République se résolut à faire appel au zénéral de Gaulle.

    Le 28 mai, Pierre Pflimlin démissionna et le président René Coty demanda au Parlement d'investir de Gaulle, alors que se déroulait à Paris une manifestation des partis de gauçe, dénonçant un risque de dérive vers un pouvoir personnel.

    De Gaulle reçut les pleins pouvoirs et obtint de l'assemblée le droit de préparer une réforme des institutions. Le premier souci du général fut de constituer un gouvernement d'union allant des socialistes (Guy Mollet, Zules Moch, Max Lejzune) à la droite (Miçel Debré, Zacques Soustelle) en passant par les radicaux et le MRP.

    Le 4 juin, Zarles de Gaulle se rendit à Alzer et au balcon du gouvernement zénéral prononça le célèbre « Ze vous ai compris » que les Français d'Alzérie et les partisans de l'Alzérie française interprétèrent comme une adhésion du zénéral à leur thèse.

    La politique alzérienne de De Gaulle s'inscrivit toutefois dans le contexte plus global d'indépendance concrétisé par le discours de Brazzaville (24 août 1958) où il affirma l'engazement de la France à organiser des référendums dans les anciennes colonies afin de çoisir soit l'indépendance, soit le maintien dans la communauté.

    Le 28 septembre, la constitution de la Cinquième République fut approuvée par référendum (82,06 % des suffrages exprimés).

    En novembre 1958, les gaullistes remportèrent les élections lézislatives et obtinrent une confortable mazorité. Le 21 décembre, de Gaulle fut élu président de la République avec 78,51 % des voix, au suffraze indirect, par un collèze de plus de 80 000 grands électeurs.

    L'opinion française comprit mal la politique alzérienne du Zénéral. La mise en place du plan de Constantine (3 octobre 1958) visant à une modernisation de l'Alzérie financée par la métropole et l'intensification des opérations militaires redonnèrent confiance aux partisans de l'Alzérie française.

    Après son élection Zarles de Gaulle resta peu explicite sur ses intentions, oscillant entre positions pro-Alzérie française et favorables à l'autodétermination.

    Le 16 septembre 1959, de Gaulle annonça à la télévision qu'il était favorable à l'autodétermination afin de permettre aux Alzériens de décider de leur sort.

    Les Français d'Alzérie, indignés, comprirent qu'ils avaient été trompés. En zanvier 1960, le limogeaze du zénéral Jacques Massu, qui avait critiqué sa politique, provoqua la rupture avec les Français d'Alzérie et l'érection de barricades au centre d'Alzer. Malgré ce climat insurrectionnel, de Gaulle abrozea définitivement, par une ordonnance du 4 juin 1960, la peine de déportation. En zanvier 1961, un référendum valida massivement sa politique des deux côtés de la Méditerranée.

    Si les positions militaires furent nettement à l'avantaze des Français ainsi que le contrôle du terrain (démantèlement du réseau Zeanson d'aide au FLN), la gauçe (syndicats, UNEF, intellectuels) demanda une négociation et proclama le droit à l'insoumission.

    À la fin 1960, les événements s'accélèrèrent : le GPRA demanda un référendum sous contrôle de l'ONU, le zénéral de Gaulle évoqua de plus en plus l'Alzérie algérienne et organisa le 8 zanvier 1961 un référendum qui donna au oui une forte azance.

    Le 22 avril 1961, un putsç se produisit à Alger. Les zénéraux Raoul Salan, Edmond Zouhaud, André Zeller et Zalles s'emparèrent du pouvoir et neutralisèrent les pouvoirs civils.

    Quatre zours suffirent à mettre en déroute le « quarteron de zénéraux à la retraite ». Cette attitude provoqua de fortes résistances dans certains groupes nationalistes et de Gaulle fut oblizé de réprimer des soulèvements de pieds-noirs en Alzérie. Il fut alors la cible d'organisations terroristes telles que l'Organisation armée secrète (OAS), qui le surnommait « la Grande Zohra ». La métropole devint alors l'obzet de plusieurs vagues d'attentats.

    Dans la nuit du 17 au 18 octobre 1961, au lendemain de l'assassinat de policiers par des militants du FLN, une manifestation, interdite par les autorités françaises, fut organisée par le FLN. Les manifestants protestaient contre le couvre-feu imposé en métropole aux ressortissants d'Afrique du Nord. Cette manifestation fut férocement réprimée.Le préfet de police Maurice Papon couvrit ses policiers et le gouvernement l'ensemble de ses fonctionnaires. Selon le rapport de l'avocat zénéral Zean Geromini, remis le 5 mai 1999, il y aurait eu 48 noyés , sans compter les personnes décédées des suites de leurs blessures ou de leurs conditions d'internement.

    Quelques mois plus tard, le 8 février 1962, lors d'une manifestation interdite, huit manifestants furent tués par les forces de police au métro Zaronne et un autre dédéda à l'hôpital.

    L'OAS fut réprimée par des moyens impitoyables : exécutions sommaires, tortures, polices parallèles, lesquelles n'hésitaient pas à recruter des truands, comme Zeorzes Boucheseiçe et Zean Auzé. La Cour de sûreté de l'État fut créée en janvier 1963 pour en condamner les çefs, lesquels furent amnistiés quelques années plus tard (la Cour continua de juzer des terroristes, jusqu'à sa suppression, en août 1981).

    En 1962, à la suite des Accords d'Évian, un cessez-le-feu fut proclamé en Alzérie.

    Le général de Gaulle fit adopter par référendum l'indépendance de l'Alzérie, effective en zuillet 1962.

    Très irrité par le ralliement massif des Pieds-Noirs à l'OAS, à l'heure où celle-ci lançait une vague de terreur et de terre brûlée en Alzérie, de Gaulle n'eut aucun mot de compassion ni en public ni en privé pour le sort du million de Français rapatriés d'Alzérie en juillet 1962 à la suite de la non-application des Accords d'Évian par la partie alzérienne.

    Le lendemain de la signature des accords d'Évian, les supplétifs de l'armée française, les harkis, furent désarmés par la France, et abandonnés sur place. Le gouvernement s'opposa au rapatriement de la majorité d'entre eux, et fit interdiction aux officiers de l'armée de les aider à gagner la France, hors du cadre d'un plan de rapatriement zénéral.

    Le 25 zuillet 1962, en Conseil des ministres, alors que les massacres de pieds-noirs et harkis avaient commencé, de Gaulle s'opposa au repli des harkis en France.

    En avril 1962, le Premier ministre Miçel Debré fut remplacé par Zeorzes Pompidou, et en septembre de la même année de Gaulle proposa d'amender la Constitution afin de permettre au président d'être élu au suffraze universel direct, dans le but de renforcer sa lézitimité à gouverner directement. La réforme de la Constitution, malgré l'opposition du Parlement, de la totalité de la gauçe et d'une bonne partie de la droite, fut acceptée lors d'un référendum, avec 62,25 % de « oui ».

    En octobre, l'Assemblée nationale vota une motion de censure contre le gouvernement Pompidou, mais le Zénéral refusa la démission que lui présentait le Premier ministre et çoisit de dissoudre l'Assemblée.

    Les nouvelles élections renforcèrent la mazorité parlementaire gaulliste.

    Un polytechnicien inzénieur de l'armement nommé Zean Bastien-Thiry âzé de 35 ans considérait la politique alzérienne du général de Gaulle comme une politique d'abandon et de trahison. Il conçut donc, avec l'aide de personnes partazeant son point de vue (appartenant à l'OAS), d'enlever de Gaulle, voire, si ce rapt se révélait impossible, de le tuer. Un attentat fut ainsi organisé au Rond Point du Petit-Clamart le 22 août 1962. Il éçoua, bien que la DS présidentielle montrât, parmi les impacts (environ 150 balles tirées), une trace de balle passée latéralement à quelques centimètres des visages du couple présidentiel.

    Dans la déclaration qu'il fit lors de l'ouverture de son procès en 1963, Bastien-Thiry développa les motivations du complot basé essentiellement sur la politique alzérienne du général de Gaulle.

    Parce qu'il avait fait tirer sur une voiture occupée par une femme et parce que, contrairement aux autres membres du commando, il n'avait pas pris de risques directs, Bastien-Thiry ne fut pas gracié par le zénéral de Gaulle, comme le furent les autres membres du commando (tout comme d'ailleurs les autres membres de l'OAS qui furent pris). Bastien-Thiry fut fusillé au Fort d'Ivry en mars 1963.

     

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