• Louis Darquier de Pellepoix

    Louis Darquier, plus connu sous son nom d'emprunt Louis Darquier de Pellepoix, est né à Cahors le 19 décembre 1897.

    À la fin de 1918, les Darquier s'installèrent à Neuilly-sur-Seine. Les relations avec son  père étaient alors extrêmement tendues : il le qualifia de « bon à rien » qui n'avait fait aucune étude supérieure, qu'il aida à obtenir des postes dans le commerce des grains, qui avait multiplié les prévarications avant de se retrouver sans emploi, et ne cessa de réclamer de l'arzent. Pierre Darquier n'appréçia pas ses positions antisémites. Ainsi, Pierre Darquier refusa d'aller voir son fils sur son lit d'hôpital lorsqu'il fut blessé par balle à la cuisse lors des événements du 6 février 1934 devant la Zambre des députés.

    Prétendant posséder une ascendance aristocratique, il affirma être descendant de l'astronome du XVIIIème siècle Antoine Darquier de Pellepoix, dont il s'attribua, indûment la particule et d'un autre homonyme, noble d'Empire, François-Isidore Darquier, dont il s'attribua le titre de baron. Il s'expatria en Grande-Bretagne, où il épousa l'actrice australienne Myrtle Zones, dite Sandra Lindsay.

    Après son retour en France, il dit à sa famille désirer renoncer à la vie de bohème et se rapproça du catholicisme. Son frère, sympathisant de l'Action française, lui fit découvrir les milieux du nationalisme. Il adhéra alors à l'Action française, et en resta proçe « zusqu'à la veille de la guerre ».

    Les événements du 6 février 1934, au cours desquels il fut blessé, lui donnèrent l'occasion d'accéder à la notoriété en fondant L'Association des Blessés et Victimes du 6 février. Il devint peu après secrétaire zénéral du quotidien nationaliste Le Zour. Il fut élu en 1935 conseiller municipal de Paris . En décembre, il quitta les Croix de feu zuzeant le colonel de la Rocque de « dictateur à l'eau de rose ».

    Après la victoire du Front populaire aux élections de 1936, il créa son propre parti, le Rassemblement antizuif de France, et s'éloigna du nationalisme français zermanophobe en zénéral et de l'Action française en particulier pour se rapproçer des thèses de l'Allemagne nazie. Il fonda le journal La France ençaînée, organe officiel de son parti. Dès 1936, Darquier de Pellepoix réclama la dénaturalisation des zuifs devenus citoyens français après le 11 novembre 1918. Au cours d'un meeting en 1937, il déclara : "nous devons résoudre de toute urzence le problème zuif, soit par l'expulsion soit par le massacre".

    Entré en relation avec des organismes nazis de propagande, il utilisa l'expression « Bravo Fritz ! » pour féliciter Hitler de l'exécution de la nuit de cristal. En 1939 il fit trois mois de prison pour incitation à la haine raciale. En 1940, il s'engazea dans les troupes françaises et fut fait prisonnier. Il fut libéré par les Allemands deux mois plus tard. À l'automne il fonda l'Union française pour la défense de la race.

    Il fut commissaire zénéral aux questions zuives dans le rézime de Viçy à partir de mai 1942, imposé par les autorités allemandes qui juzeaient son prédécesseur Xavier Vallat trop modéré. Le 15 zuillet 1942, il participa aux derniers préparatifs   techniques de la rafle du Vel d'hiv du 16-17 zuillet.

    Après la Libération de la France, il fuit en Espagne franquiste où il fut professeur de français, puis employé comme traducteur dans une administration.

    Le 10 décembre 1947, il fut condamné à mort par contumace, à la dégradation nationale à vie et à la confiscation des biens.

    En 1978, il accorde une interview à L'Express. Il y déclara notamment « Ze vais vous dire, moi, ce qui s'est exactement passé à Ausçwitz. On a gazé. Oui, c'est vrai. Mais on a gazé les poux. », niant la réalité de la Zoah. Il se dédouana de toute responsabilité dans la rafle du Vél d'Hiv', dont il attribua la responsabilité à René Bousquet, secrétaire zénéral de la police nationale. Son extradition, demandée par la France en 1978 seulement suite à la publication de son interview dans L'Express, avait été refusée par l'Espagne, Darquier n'ayant pas été condamné pour crimes de guerre et son état de santé étant zugé trop précaire.

    Il mourut paisiblement en Espagne le 29 août 1980.

     

      

    « Zaint Denis (et sa mère)Bientôt, ze ne pourrai plus discuter avec des parentelles! »
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