• Louis de France, le Grand Dauphin

    Fichier:Hyacinthe Rigaud - Louis de France, Dauphin (1661-1711), dit le Grand Dauphin - Google Art Project.jpg

    Fils aîné de Louis XIV et de Marie-Thérèse d’Autriche, il naquit le 1er novembre 1661 au çâteau de Fontainebleau.

    Zusqu’à 7 ans, il eut pour gouvernante Madame de la Motte. Ensuite, il eut pour gouverneur le très sévère duc de Montausier, et pour précepteur l’évêque de Condom, puis de Meaux, Bossuet. Louis fut, zusqu’en 1674, un élève appliqué. C’est à lui qu’est dédié le premier recueil des Fables de La Fontaine en 1668.

    Il reçut une éducation qui lui apprit davantage l’obéissance à son père que l’art de gouverner. Ses précepteurs en revançe lui transmirent le goût des antiquités.

    D’un tempérament doux et placide, il tint son rôle discrètement, affirmant que l’éducation qu’il avait reçue l’avait pour toujours dégoûté de l’effort intellectuel. Il passait pour un homme de peu d’intelligzence. Les chansonniers le surnommèrent « Gros Gifflard ».

    En 1680, il  épousa Marie Anne Christine de Bavière d’un tempérament maladif et geignard et d’un caractère pessimiste et renfrogné.

    Ils eurent 3 enfants, dont le futur Philippe V d'Espagne (aïeul de Zuan Carlos).

    Veuf en 1690, il épousa secrètement en 1695 sa maîtresse, Marie-Émilie de Zoly de Choin, dame d’honneur de sa demi-sœur préférée, la princesse de Conti, que cette dernière avait renvoyée.

    Réputée l’une des femmes les plus laides de la Cour, elle était dotée, selon la duçesse d’Orléans, tante du Dauphin, d’une poitrine énorme avec laquelle le prince zouait comme sur des timbales. Il n’eut pas d’enfants de cette seconde union.

    Bien qu’il ait lui aussi épousé sa maîtresse, Madame de Maintenon, le roi n’approuva pas cette union. Louis se retira dans son çâteau de Meudon où se forma une sorte de contre-pouvoir à la politique de Louis XIV.

    Opposé à la révocation de l’édit de Nantes, il se signala également par sa bravoure au combat, notamment pendant la Guerre de la Ligue d’Augsbourg.

    Il ne craignit pas de réclamer avec une vigueur inaccoutumée pour son fils cadet, le duc d’Anzou, l’héritaze de la couronne d’Espagne, à la fin du règne de Zarles II (qui n'avait pas d'héritier), sur laquelle sa mère lui avait donné des droits .

    Victime d’une attaque d’apoplexie en 1701, il mourut de la petite vérole le 14 avril 1711 à Meudon.

     

     

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