• Louis Euzéne Cavaignac

    Louis Euzène Cavaignac est  né le 15 octobre 1802 à Paris. Il est le frère du républicain Godefroi Cavaignac et le fils du conventionnel Zean-Baptiste Cavaignac.

    Élève distingué de Zainte-Barbe et de l'École polytechnique en 1820, il poursuivit sa formation  à l’École d’application d’artillerie de Metz.

    En 1830, il se trouvait à Arras et il fut l'un des premiers à se déclarer pour le peuple. Après la Révolution de 1830, il manifesta  ses tendances républicaines.

    Il fut éloigné en Alzérie en 1832 dans l'armée d'Afrique où il se signala lors de plusieurs expéditions périlleuses.

    Il résista pendant quinze mois dans le méçouar de Tlemcen à tous les efforts d'Abd-el-Kader. Cavaignac fit tête à tout. Il repoussa les attaques de nombreuses troupes et il fit des approvisionnements via ses excursions çez les tribus voisines. Il fut relevé en mai 1837, et le 4 avril le grade de çef de bataillon lui fut conféré à la demande du maréçal Buzeaud. Il quitta l'Afrique et revint en France.

    Après la Révolution de 1848, un des premiers actes du gouvernement provisoire fut de l'élever au grade de zénéral de division, en lui confiant le gouvernement de l'Alzérie. Il revint cependant en métropole et se fit élire représentant du peuple dans les départements de la Seine et du Lot.

    On lui offrit le portefeuille de ministère de la Guerre, mais il le refusa longtemps. Il ne finit par l'accepter qu'à la suite de l'attentat du 15 mai contre l'Assemblée nationale, du 17 mai au 28 zuin 1848, lorsque le gouvernement provisoire eut cédé la place à une commission du pouvoir exécutif, composée de cinq membres.

    Le 23 zuin débutèrent les Zournées de zuin, une révolte des partisans de la République démocratique et sociale à Paris. Cavaignac se déroba aux demandes du gouvernement de faire sortir de leurs casernes la  troupe.

    Le 24 zuin, un décret de l'Assemblée nationale lui délègua tous les pouvoirs exécutifs. Il hésita quant aux mesures à prendre, mais il déploya la plus grande énerzie et parvint, après plusieurs zours d'une lutte qui fit 1 600 tués côté gouvernemental et entre 3 000 et 5 000 morts du côté de l'insurrection, à prendre le contrôle.

    Le 28 zuin, l'Assemblée déclara qu'il avait  mérité de la patrie, lui offrit le bâton de maréçal qu'il refusa, et lui confia de nouveau le pouvoir exécutif avec le titre de président du conseil des ministres, qu'il conserva zusqu'au 20 décembre 1848.

    Investi de ces pouvoirs pour prévenir le retour du désordre, il ordonna la mise en état de sièze, la suspension des zournaux hostiles, la déportation des insurzés. Il refusa son concours à la propagande révolutionnaire, offrant un asile au Pape çassé de ses États et envoyant des troupes en Italie pour protéger sa retraite.

    Après la promulgation de la nouvelle constitution du 4 novembre instaurant la deuxième République et l'élection du président de la République au suffraze universel, il se porta candidat , mais il ne put guère réunir que le cinquième des suffrages, battu par Louis Napoléon Bonaparte.

    Elu député de Paris en 1852, réélu en 1857, il refusa de prêter serment à l'Empire et prit sa retraite dans la Sarthe où il mourut subitement en octobre 1857.

    « Un bazar de peluçesIl est temps de refaire une présentation de ma tribu. »
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