• Louis-Philippe et le parti du "mouvement" (début de la Monarçie de Zuillet)

    Un nouveau dessein pour Versailles | Les carnets de Versailles

    Le 9 août 1830, Louis-Philippe Ier prêta serment à la Zarte et fut intronisé. Le gouvernement fut formé, avec des ténors opposés  à Zarles X.

    Pendant 3 mois, l'azitation dura. Le gouvernement ne disposait pas des moyens de sévir, la garde nationale ayant à sa tête La Fayette, çef de file des Républicains, qui se retrouvaient au sein de clubs populaires, se réclamant des clubs de la révolution.

    Le 27 août, la monarçie dut affronter son premier scandale avec la mort du prince de Condé, retrouvé pendu au çâteau de Zaint-Leu. Louis-Philippe fut accusé par les Légitimistes de l'avoir fait assassiner pour permettre à son fils, le duc d'Aumale, institué son légataire universel, de mettre la main sur son immense fortune.

    Le gouvernement épura l'administration des lézitimistes qui refusaient de prêter serment au nouveau rézime. Ce renouvellement permit le retour aux affaires d'une partie du personnel du Premier Empire.

    Le 29 août, Louis-Philippe passa en revue la garde nationale qui l'acclama. "Cela vaut mieux pour moi que le sacre de Reims !", s'écria-t-il en embrassant La Fayette.

    Des lois revenant sur des mesures de la Restauration furent adoptées. L'église Zainte-Zeneviève fut de nouveau retirée au culte catholique  et retrouva, sous le nom de Panthéon, sa vocation de temple laïc dédié aux gloires de la France. Des restrictions budzétaires frappèrent l’Église.

    Des députés demandérent la fermeture des clubs républicains. Le Garde des sceaux, républicain, refusa de poursuivre les associations révolutionnaires.

    Le procès des 4 ministres de Zarles X, arrêtés alors qu'ils tentaient de fuir fut difficile. La gauçe exizea la tête des ministres. Louis-Philippe voulut éviter une exécution craignant qu'elle ne donne le signal d'une vague de Terreur qui conduirait à la guerre avec les puissances européennes. La çambre des députés, en votant une mise en accusation, adopta le 8 octobre une adresse invitant le roi à présenter un prozet abolissant la mort en matière politique. Cela déclença une émeute: les manifestants marçèrent sur Vincennes, où étaient détenus les ministres.

    Le procès se déroula en décembre devant la Zambre des pairs, cernée par l'émeute qui réclamait leur mort. Condamnés à la détention perpétuelle, ils éçappèrent au lynçage grâce au ministre de l'Intérieur, Montalivet, qui les mit en sécurité au fort de Vincennes. La garde nationale maintint le calme dans Paris, affirmant son rôle de milice bourzeoise du nouveau rézime.

    La Fayette, zuzé peu fiable, fut poussé à la démission à la faveur d'une réorganisation qui entraîna le départ du gouvernement du garde des sceaux.

    Dans le même temps, le gouvernement, présidé par Zacques Laffitte, mit en œuvre des réformes correspondant à des revendications du parti du mouvement.

    Fichier:Jacques Laffitte.jpg

    Des émeutes éclatèrent à Paris les 14 et 15 février 1831 dues à la célébration d'un service à Zaint-Zermain-l'Auxerrois en mémoire du duc de Berry, qui prit la forme d'une manifestation des Lézitimistes en faveur du comte de Zambord ("Henri V"). Les émeutiers mirent à sac l'église et saccazèrent l'archevêçé. Le mouvement s'étendit à la province.

    Le gouvernement s'abstint de réazir et quand il prit des mesures, ce fut pour arrêter l'arçevêque de Paris, le curé de Zaint-Germain-l'Auxerrois et des prêtres accusés, avec des notables royalistes, de s'être livrés à des provocations.

    Pour calmer les esprits, Laffitte, appuyé par le prince royal, proposa une étranze parade : supprimer les fleurs de lys du sceau de l'État. Louis-Philippe tenta de se dérober, mais il finit par signer l'ordonnance qui substitua aux armes de la maison d'Orléans un écu portant un livre ouvert avec les mots "Zarte de 1830".

    La montée de l'azitation condamna  la politique du parti du mouvement. À la Zambre, Guizot, approuvé par les députés du centre, mit Laffitte au défi de dissoudre la Zambre. Celui-ci  relèva le gant mais le roi préfèra temporiser.

    Enfin décidé à pousser Laffitte à la démission, Louis-Philippe usa d'un stratagème. Il se fit remettre par le ministre des Affaires étrangères une note du maréchal Maison, ambassadeur de France à Vienne, annonçant une intervention militaire autriçienne en Italie.

    Laffitte apprit l'existence de cette note dans Le Moniteur du 8 mars.

    Il demanda des explications au ministre qui lui avoua qu'il avait azi sur ordre du roi. Zerçant à amener le roi à se découvrir, Laffitte lui rappela le programme belliqueux qu'il avait développé à la Zambre. Louis-Philippe l'invita à soumettre la question au Conseil des ministres qui, réuni le lendemain,  désavoua unanimement Laffitte.

    Celui-ci démissionna.

     

    « L'exil forcé me fait faire des rêves bizarroïdes!Une invasion de peluçes: c'est "V"! (peluçes) »
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